pour clarifier la situation, il faut se remettre dans le contexte mondial: le pétrole est à la base du transport et le transport est la base de son fonctionnement car tout objet, individu ou unité productrice d'électricité n'est que le résultat de l'assemblage de matières premières qu'il aura fallu déplacer, nourriture ou maison comprise. Même si l'on met de côté le rendement du moteur thermique, il faut bien se rendre compte que son rendement de fonctionnement est de 1: il consomme ce qu'il produit (ou il produit ce qu'il consomme). Pour chaque baril brulé, une partie sert à extraire des matériaux, une autre sert à extraire le prochain baril, une autre partira dans les camions qui permetent la construction d'une centrale nucléaire, une autre à extraire ou cultiver de la nourriture, une autre à alimenter les chars, une autre à destination d'une base de lancement de fusée, une autre (85% du baril en question) part en fumée. Bref, chaque baril extrait est brulé, on consomme ce que l'on produit. Pour que le nucléaire prenne le relais, il faut qu'il consomme ce qu'il produise, ce n'est pas le cas. Si elle produisait d'avantage ce qu'elle consommait, on aurait un bonus par rapport au monde actuel, on investirait cette énergie par exemple dans de plus grosses bases de lancements pour fusée, payer plus grassement les patrons et avoir des maisons plus grosses, prendre des vacances plus longues. Mais là, dans notre cas, si mon calcul est exact, il faudra faire l'inverse
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