Bonjour,
Tous ceux qui ne nient pas la contribution anthropique au réchauffement climatique peuvent agir dès aujourd’hui pour limiter le réchauffement : Il suffit de rouler moins vite !
Actuellement les vitesses sont de 80 Km/h sur route et 130 Km/h sur autoroute.
Je propose donc
- De refuser le retour de 80 à 90 sur les routes
- De rouler à 110 au lieu de 130 sur autoroute
Pas besoin de manifester, pas besoin de voter, pas besoin d’attendre que la loi change, pas besoin de l’imposer à tout le monde ! Simplement action immédiate pour soi et pour l’exemple ! Je le fais et je le fais savoir avec un logo sympa !
Agir sur la vitesse a un impact direct qu’il est facile d’estimer.
Les véhicules particuliers dans le transport représentent à eux seuls environ 20 % des émissions de GES par la France (38% x 54% = 20%, voir biblio ci-dessous). En incluant les véhicules utilitaires, on touche à 27% des émissions totales. Ce n’est pas rien !
L’énergie cinétique et la résistance de l’air augmentent comme le carré de la vitesse.
Ainsi repasser de 80 Km/h à 90 Km/h provoquera une augmentation de ces deux termes de 26 % -------- ( 90 / 80)^2 = 1.26
De même passer volontairement de 130 Km/h à 110 Km/h provoquera une diminution de ces deux termes de 28% ------ ( 110 / 130)^2 = 0.72
Sur les routes, en refusant de repasser aux 90 Km/h, on gagne
- L’augmentation de l’énergie cinétique de 26% qui joue sur le carburant consommé, vu le nombre important de ruptures de vitesse où cette énergie cinétique est transformée en chaleur dans les freins ou dans le moteur (frein moteur).
- L’augmentation de l’accidentologie (risques de décès, gravité des traumatismes).
- L’augmentation de la résistance de l’air de 26% qui se traduit par une consommation de carburant supplémentaire que l’on peut estimer entre 10 et 20% suivant le type de véhicule et le mode de conduite (Si le seul poste de consommation était pour vaincre la résistance de l’air, la perte serait de 26%).
Sur autoroutes, en roulant à 110 au lieu de 130, on gagne
- La diminution de l’énergie cinétique de 28 % qui joue assez peu sur l’accidentologie, vu que le nombre d’accidents est bien plus faible que sur les routes. Elle joue aussi assez peu sur le carburant consommé, vu que les ruptures de vitesse sont assez rares.
- La diminution de la résistance de l’air de 28% qui se traduit par une diminution de la consommation significative. On peut l’estimer entre 20 et 25%, là aussi suivant le type de véhicule et le mode de conduite.
Guidé par ces chiffres, on peut globalement estimer (au pif) à environ 20% la diminution de carburant consommé (et donc de CO2 émis) si on refuse de repasser à 90 sur route et si on réduit à 110 sur autoroute.
Dés demain, nous automobilistes, pouvons faire baisser les GES émis en France de près de 4%, voire 5% si on inclut les véhicules utilitaires ! C’est à comparer à la baisse souhaitable des émissions de 50% dans la décennie 2020-2030. C’est donc une première étape tout à fait significative au niveau global qui nous fera en plus économiser 20% de carburant à notre échelon individuel.
Biblio :
Transports = 38% des émissions en France : Transport et CO2 : https://www.futura-sciences.com/plan...missions-1017/
Véhicules particuliers = 54% des émissions des transports (70% en incluant les véhicules utilitaires) : https://www.statistiques.developpeme...des-transports
-----