Je pense qu'on peut aisément se mettre d'accord là dessus sans préjuger de nos préférences. Il me semble bien qu'on n'a pas d'autre choix.
Mais il est intéressant de bien en mesurer les conséquences: petit à petit, c'est l'ensemble de la planète qui est en cause (son enveloppe fluide, pas la Terre interne quand même).
Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, les petites interventions sur l'environnement immédiat finissent par faire de grosses interventions sur l'environnement global (exemple: que reste t il des forêts primaires?)
La conséquence, c'est que le jardin, c'est la planète et qu'il faut se préocupper par exemple de l'ensemble des cycles biogéochimiques qui s'y déroulent et qui gèrent les conditions de vie qui nous sont favorables. La biodiversité n'est qu'un des aspects du pb mais l'intervention de Kinette permet bien de mesurer la complexité du pb: en gros, quelles espèces peut on laisser disparaître et quelles espèces doit on sauvegarder à tout prix? La réponse n'est pas forcément les baleines bleues.
Je comparais souvent les cycles biogéochimiques de la planète aux cycles hormonaux chez l'homme. Voyez un peu la difficulté qu'il y a à maintenir en forme un diabétique !
Imaginez que ce soit l'ensemble de ses cycles hormonaux qu'il faille réguler artificiellement.
C'est pourquoi, on a peut être bien besoin d'un sacré bon jardinier.....surtout si on tient compte de tous les autres pbs, tous plus urgents évidemment.
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