Oui c'est d'ailleurs un argument bien connu et cité par les sceptiques du réchauffement climatique d'origine anthropique.Envoyé par moijdikssékoolà la fin de la page http://la.climatologie.free.fr/soleil/soleil.htm#, est faite une similitude entre la courbe de T°C sur Terre et la courbe des changements de durée des cycles solaire
En fait cette courbe est une mystification.
Voir ce lien
et celui-ci
Autre théorie
15 avril 2039
La climatologie n'étant pas une science exacte,
On a observé un refroidissement moyen de 2 degrés celsius à l'échelle de notre planète.
Certaines régions subissent désormais des hivers beaucoup plus frais et une bonne partie des élucubrations enoncées à grand renfort de publicité médiatique a fait un flop comparable au bug de l'an 2000 ou à la crise de la vache folle.
Par contre, on a l'air bien malin avec nos climatiseurs.
Personne ne peut prédir l'avenir climatique... sinon pourquoi les climatologues utilisent ils systématiquement le conditionnel
Envoyé par aym16 mai 2054
ah les fameux 2 degres en moyenne !!!
aujourd'hui, ici en bretagne ces deux degres se sont plus traduit par des +10 / -10. bref depuis la disparition du courant marin chaud gulf stream on a le meme climat que québec l'hiver !!!
les couts d'adaptation ont ete tres forts pour readapter la demande electrique ...faut dire qu'on avait pas l'habitude de brancher la voiture pour pouvoir redemarrer le matin..
Heureusement y'a les transports en communs tres developpés et le fait d'avoir crées de nouveaux lotissements (en bois selon l'heliotropisme) pres des zones industrielles permet de limiter les deplacements depuis l'augmentation énorme du prix du pétrole ...pensez donc 10€ le litre !!
et la voiture a air comprimé, vu les conditions climatiques ne fonctionnent bien que l'été !!! ah l'été et ses remontées d'air chaud saharien sont difficiles a soutenir ... ca me rappele l'été 2003 ...
la montée des eaux a ete limité ici , par contre dans le sud en camargue on peut dire que la mer a retrouvé sa tres ancienne place en remontant dans les terres..
certaines villes plus riche que d'autres ont betonnés les bords de mer pour resister à l'avancée des eaux mais se prennent quand meme les tempetes hivernales...
certains glaciers alpins résistent encore grace aux tres abondantes chutes de neige ... inutile de reserver ces places dans les stations de skis, on ne sait plus 15 jours avant si il y aura de la neige ou pas ... c'est rien ou tout de suite 2 voire 3m de neige en une
semaine .... le sud se désertifit beaucoup et les investissements pour sauvegarder les ressources en eaux sont énormes...
sinon les brocantes sont aujourd'hui de véritables supermarchés ou les objets en plastiques s'arrachent a pris d'or ... c'est le carton qui remplacent aujourd'hui, beaucoup moins cher ...
a bientot dans le futur !
Bonjour!
J'ai lu, en surfant de pages en pages sur le web, que des études se faisaient sur l'ingéniérie du climat [climate engineering] et que ça pour bien constituer une solution acceptable pour faire face au réchauffement global. En gros, ça consisterait en des actions qui modifieraient la concentration de CO2 contenu dans l'atmosphère. Par exemple, en augmentant le potentiel des puits de carbone, en augmentant, avec l'aide d'engrais, le potentiel d'absorption de CO2 par les algues, en envoyant des aérosols ou de la poussière dans la stratosphère pour renvoyer plus de rayons solaires vers l'espace ou encore en stockant directement, depuis les usines, le CO2 d'origine anthropogène.
Ces différentes propositions permettraient à l'homme de continuer à utiliser les énergies fossiles sans se poser trop de questions, puisque de ce côté-ci l'effort à fournir semble trop important...
Seulement l'efficacité et la sécurité (pour l'environnement ou simplement pour la santé humaine) de ces propositions restent encore à démontrer.
En ce qui me concerne j'ai du mal à croire à un impact positif et à grande échelle de ces mesures. J'y vois plutôt une manière d'atténuer les propos alarmants de la plupart des scientifiques et de souffler à ceux qui ne sont pas prêt à réduire leurs émissions de CO2 qu'ils peuvent le faire, sans autre.
Et vous? qu'en pensez-vous? croyez-vous que ces actions pourraient constituer une solution envisageable?
Envoyé par pilet14. . . . . . .
On a observé un refroidissement moyen de 2 degrés celsius à l'échelle de notre planète.
. . . . . ..
C'est peut-être un refroidissement qui fait fondre les glaciers.... ?
Le glacier d'Ilulissat, chef-d'oeuvre naturel en péril
Pour se faire une idée :Envoyé par jc_mC'est peut-être un refroidissement qui fait fondre les glaciers.... ?
Upsala Glacier (Argentine)
Glacier du Rhône (Valais, Suisse)
Mont Hood en été (Or. USA)
0.6° depuis 1940, 1° depuis 1800On a observé un refroidissement moyen de 2 degrés celsius à l'échelle de notre planète.
les variations s'observent différemment suivant les régions et en fonction des extrema:
http://www.cnrm.meteo.fr/passion/imclimat/climat29.htm
http://www.cnrm.meteo.fr/passion/imclimat/climat76.htm
Cela vaut le coup d'être étudié en tous les cas.Envoyé par 2+2=5Bonjour!
J'ai lu, en surfant de pages en pages sur le web, que des études se faisaient sur l'ingéniérie du climat [climate engineering] et que ça pour bien constituer une solution acceptable pour faire face au réchauffement global. En gros, ça consisterait en des actions qui modifieraient la concentration de CO2 contenu dans l'atmosphère. Par exemple, en augmentant le potentiel des puits de carbone, en augmentant, avec l'aide d'engrais, le potentiel d'absorption de CO2 par les algues, en envoyant des aérosols ou de la poussière dans la stratosphère pour renvoyer plus de rayons solaires vers l'espace ou encore en stockant directement, depuis les usines, le CO2 d'origine anthropogène.
Ces différentes propositions permettraient à l'homme de continuer à utiliser les énergies fossiles sans se poser trop de questions, puisque de ce côté-ci l'effort à fournir semble trop important...
Seulement l'efficacité et la sécurité (pour l'environnement ou simplement pour la santé humaine) de ces propositions restent encore à démontrer.
En ce qui me concerne j'ai du mal à croire à un impact positif et à grande échelle de ces mesures. J'y vois plutôt une manière d'atténuer les propos alarmants de la plupart des scientifiques et de souffler à ceux qui ne sont pas prêt à réduire leurs émissions de CO2 qu'ils peuvent le faire, sans autre.
Et vous? qu'en pensez-vous? croyez-vous que ces actions pourraient constituer une solution envisageable?
On pourrait envisager d'améliorer le puits de carbone "océan" en favorisant le développement du phyto-plancton.
Il semble que ce ne soient pas les nitrates ou les phosphates les éléments déterminants mais plutôt certains éléments tels le fer , la silice,..
Des projets ont d'ailleurs envisagé l'ensemencement des océans par du Fer sous forme d'oxydes.
On peut également améliorer le puits "végétation terrestre" en plantant tout simplement des surfaces vierges .
Cela s'est fait au Sahel.
On peut aussi augmenter l'albédo terrestre en ensemençant la stratosphère avec des micro-particules.
Il est possible aussi d'envisager une légère augmentation de l'albédo des océans.
bref pas mal de solutions théoriques dont il faudrait étudier l'efficacité,la faisabilité technique, et les influences secondaires ou effets pervers sur l'environnement.
A mon sens il y aura si on veut éviter le réchauffement climatique , nécessité d'étudier et de mettre en oeuvre ces contre-mesures.
Il me semble en effet quasiment impossible d'éviter que l'humanité ne brûle le C fossile encore en abondance dans le sous-sol.
Combustion qui fera inexorablement monter le CO2 à 800 ppm.
A moins qu'on revienne très rapidement à une conso de C fossile de 0.5 tep/habitant et par an.
Pour mémoire les américains en sont à 10 t et les européens à 5t environ.
Bonjour,
La question CO2 / Océan pourrait être assez problématique avec une acidification des eaux (qui aurait déjà commencé selon certains scientifiques) qui diminuerait la croissance du plancton et donc en causerait la raréfaction, ce qui affecterait l'ensemble de la chaine trophique.
Donc moins de productivité océanique, moins de poisson... déjà bien affecté par la pêche.
Voir L’acidification des eaux menacerait les écosystèmes marins
Il y a aussi des inquiétudes sur le taux d'absorption du CO2 par les végétaux quand le taux atmosphérique augmente, et il est d'ores et déjà certain que la croissance de la biomasse diminue sous l'effet de l'acidification des pluies (SO2) : il faudrait donc diminuer un certain nombre de sources de pollution pour augmenter de façon significative la séquestration du carbone par la biomasse.
Et n'oublions pas au passage l'influence du méthane, qui commence à être relaché dans l'atmosphère par la fonte des permafrosts canadien et sibériens : gaz très efficace pour augmenter l'effet de serre et qui représente une menace forte (des milliards de tonnes sont captives dans les pergélisols et menacent de regagner l'atmosphère).
Les contre mesures envisagées auront-elle une efficacité à la hauteur des besoins ?
On peut en douter...
Oui j'ai vu l'article en question.
Il y a cependant une question que je me pose au niveau du phytoplancton (je suis pas biologiste) ou des algues.
Il est dit en effet que ces algues sont à l'origine de la transformation de l'atmosphère très riche en CO2 (je ne parle pas de l'atmosphère primitive des tous débuts de la Terre) en une atmosphère riche en O2.
Ce n'étaient sans doute pas les mêmes algues mais je pense que la recherche biologique pourrait nous trouver des algues résistantes à des eaux légèrement plus acides.
Concernant les plantes terrestres (comme les marines d'ailleurs) la croissance chlorophylienne est favorisée par la pression partielle de CO2.
Tu parles du SO2 mais les émissions actuelles ont nettement diminué suite à la désulfuration des carburants.
Il n'y a plus à ma connaissance de problème de pluies acides comme avant 1990.
Et puis il ne faut pas baisser les bras si vite.
Il y a des équipes de recherche de par le monde très compétentes et la Science avance à pas de géants dans bien des domaines.
Je réitère donc que la recherche de contre-mesures est, à mon sens, une nécessité.
Sauf si on accepte un climat plus chaud sur la planète.
toutes ces mesures, si elle peuvent consituer une solution (ou en tout cas, compenser un peu le réchauffement) ne sont bien sûr pas à écarter! simplement, il ne faut pas exclure le fait qu'elles pourraient entraîner des effets négatifs, par exemple, l'ajout d'éléments augmentant le potentiel absoption de CO2 dans l'océan pourrait provoquer un dérèglement de l'écosystème marin. Il faut prendre en compte les réactions de la nature!
en ce qui concerne les puits de carbone, premièrement, on connait très mal leur potentiel d'absorption actuel. donc, le prévoir pour l'avenir est une tâche d'autant plus compliquée! bien sûr, ils pourraient peut-être compenser une partie de nos émissions: + de CO2 dans l'air (-->photosynthèse), donc plus de végétations. mais j'ai lu aussi que ces puits pourraient bien se transformer en sources: ok, + de CO2, mais d'un autre côté la végétations pourrait bien manquer d'eau, et dépérir, dégageant beaucoup de CO2 dans l'atmosphère! bien sûr, ce serait un scénario catastrophe, mais il faut prendre en compte ce genre de rétroactions. Pour le moment, on ne sait pas trop sur quel pied danser... A mon avis, l'homme ne doit pas se reposer sur ces méthodes, dont nous ne sont pas encore sur de l'efficacité, et y trouver une excuse pour continuer à émettre des GES comme si de rien n'était.
Absolument d'accord !!!Envoyé par 2+2=5. . . . . . Pour le moment, on ne sait pas trop sur quel pied danser... A mon avis, l'homme ne doit pas se reposer sur ces méthodes, dont nous ne sont pas encore sur de l'efficacité, et y trouver une excuse pour continuer à émettre des GES comme si de rien n'était.
D'autant plus qu'on peut qualifier ces "méthodes" : ce ne sont que des HYPOTHESES de méthodes !
J'ai souvenir, il y a bien une trentaine d'année, de quelques "méthodes magiques" présentées comme les solutions imparables pour "demain" qui devaient permettre de faire tomber la pluie là et où on le voudrait : ensemencement des nuages, brûleurs pour générer des flux...
Depuis, combien de fois avons-nous attendu la pluie, une pluie salvatrice qui n'est pas venue et sans savoir rien faire pour la déclencher ?
Ces "méthodes" n'ont aujourd'hui aucune valeur opérationnelle et il faudrait se garder de vouloir leur en conférer une avec trop de hâte sous peine de risquer de profonds déséquilibres, vu que leur application, pour générer des effets notables, devra être massive.
Je me permets d'insister et de préciser:
1-les contre-mesures indiquées ne sont que des exemples
2-la question de leur opérationalité ou de leur efficacité ne se pose donc même pas
3-des contre-mesures doivent être étudiées point de vue efficacité et conséquences bien entendu.
4-le risque est bien sûr que ceux qui ne veulent rien changer à la consommation de C fossile s'en servent pour ne rien faire.
5-ma position est que nous allons très probablement et de toute façon vers les 800 ppm de CO2 dans l'atmosphère et que les rétroactions que vous craignez concernant les contre-mesures seront bien pires.
6-parmi ces rétroactions on peut citer la plus dangereuse d'entr'elles à savoir la décomposition des chlatrates arctiques sous-marins pouvant nous mener à une dizaine de degrés d'augmentation de température moyenne sur le globe et peut-être +15°C en France
Maintenant si on accepte ce risque, "alea jacta est".