Un peu de sarcasme dans le titre de ce fil !
Je voudrais soulever ici la question de la pertinence de la démonstration de Gödel pour aboutir à son théorème concernant l'incomplétude.
Il y a notamment un point que j'ai du mal à comprendre. A un moment de sa démonstration (je ne connais en vérité qu'une version simplifiée, donc je dois être un peu naïf, pardonnez moi), il est admis qu'il a construit une nouvelle formule qui est "évidemment vraie", alors qu'il est impossible de le démontrer.
Voir par exemple http://membres.lycos.fr/godel/theoreme_plus_pres.html
J'espère que cette présentation reproduit "honnêtement" la démonstration de Gödel. Si c'est le cas, il est écrit à un moment donné :
En fait, il y a une autoréférence gênante, qui pourrait laisser penser que la démonstration d'incomplétude n'est valable que si on autorise cette autoréférence dans les formules. Si on ne l'autorise pas, est-ce que le théorème ne tient plus ? Et donc, dans ce contexte sans autoréférence possible, le système formel de l'arithmétique pourrait être consistant et complet ?Envoyé par le site web en question
Autre chose, si en autorisant l'autoréférence on obtient quelque chose d'inconsistant, on peut parfois démontrer une formule et son contraire. Mais du coup, que devient le théorème sur l'incomplétude ?
Enfin, si on modifie le système formel de l'arithmétique de la façon suivante : on introduit un nombre entier théorique gamma et la formule suivante : quel que soit x appartient à N, x < gamma
(en gros, on empêche l'accès à l'infini, tout en autorisant les grandes valeurs)
Est-ce que le théorème de Gödel est invalidé ?
(il me semble que oui, car tout peut être démontré par induction, non ?)
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  ]. Ce n'est que par la suite qu'Hilbert a reconnu qu'il y avait là un thème à explorer. De cette exploration, il s'est avéré qu'une question mathématique simple et claire ne possède pas toujours de réponse tranchée ; de plus, une certaine forme de hasard intervient même en mathématiques pures, et se rencontre au travers des équations diophantiennes, objet du dixième problème de Hilbert. En effet, nous verrons que certaines questions assez simples d'arithmétique, liées aux équations diophantiennes, ont --- dans un sens bien déterminé --- une réponse complètement aléatoire. Et cela, non pas parce que nous ne pourrons y répondre demain, dans cent ou mille ans, mais parce que la réponse est aléatoire quel que soit le raisonnement utilisé.
 ]. Ce n'est que par la suite qu'Hilbert a reconnu qu'il y avait là un thème à explorer. De cette exploration, il s'est avéré qu'une question mathématique simple et claire ne possède pas toujours de réponse tranchée ; de plus, une certaine forme de hasard intervient même en mathématiques pures, et se rencontre au travers des équations diophantiennes, objet du dixième problème de Hilbert. En effet, nous verrons que certaines questions assez simples d'arithmétique, liées aux équations diophantiennes, ont --- dans un sens bien déterminé --- une réponse complètement aléatoire. Et cela, non pas parce que nous ne pourrons y répondre demain, dans cent ou mille ans, mais parce que la réponse est aléatoire quel que soit le raisonnement utilisé. ) que cette phrase se méta-référence à elle-même.
 ) que cette phrase se méta-référence à elle-même. 
  Re : Gödel, ta démo ne me convainc pas.
 Re : Gödel, ta démo ne me convainc pas.
				