C'est curieux...
Vous ne vous considérez pas comme réel ? Moi, si.
Sans entrer dans le (vaste) débat sur le platonicisme ou non en mathématiques, on peut quand même se sentir fondé à contester cette affirmation. On retire bien plus des maths que ce qu'on y met...Les mathématiques sont un langage extremement évolué et synthétique, mais on n'en retire que ce qu'on y met.
J'aime bien par exemple de ce qu'avait dit Dirac, à propos de sa formulation (en 1927) relativiste de l'électron, qui fournissait la prévision de l'existence du positron, prévision à laquelle il n'avait pas cru, initialement : "Mon équation est plus intelligente que moi."
Un monde "extérieur" (comme vous le nommez...Extérieur à quoi, en fait ?) truffé de ces structures mathématiques, au demeurant.Les concepts mathématiques, l'Art, sont nos inventions , comme nos mots, et en définitive, et restent notre création exclusive, et pas celle du monde exterieur.
Non, je ne pense pas, car ma réponse à Arcole ne se situait pas au même niveau... Je voulais simplement dire que nous pouvions acquérir de la connaissance sur la réalité quantique sans que nous ayons une perception de celle-ci, via nos sens physiques, et donc sans représentation mentale naturelle, intuitive...
Maintenant, bien sûr que celle-ci agit sur nous (puisque le fondement de la réalité est quantique), mais de telle sorte que nous ne percevons qu'un monde classique.
Si Arcole avait raison, si nous étions dans la posture de vouloir nous élever du sol en tirant sur notre col de chemise, jamais nous n'aurions pu découvrir et entreprendre l'exploration de cette réalité quantique... Cette réalité imperceptible, dans toute la signification littérale du terme.
Imperceptible, mais pas indicible...
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