Avec la reprise des termes de Patrick, c’est une réponse à ma question, et ça me conforte dans l’idée qu’utiliser le terme de non-séparabilité est une manière de repousser à plus tard la nécessaire révision de nos conceptions de l’espace et du temps.
Un argument qui me semble avoir du poids est celui du refus de l’action instantanée à distance. C’est en fait une position de principe qui présuppose la forme de l’espace-temps.
Mais si on accepte l’idée que rien n’est déterminé à l’avance par des conditions extérieures à la conscience que l’on a des phénomènes, si l’on admet que tout est construit de façon subjective d’abord, intersubjective ensuite, alors on peut concevoir un autre espace-temps qui concilie toutes ces « contraintes objectives ». C’est un choix à faire.
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