Pourquoi des expressions « au carré » jouent-elles un si grand rôle en physique ? Je cite, dans le désordre :
- la méthode des moindres carrés et l’écart quadratique pour estimer les erreurs d’expérimentation
- la probabilité en mécanique quantique, donnée par le carré du module d’un nombre complexe
- et par-dessus tout, le fait qu’une distance entre deux points, qu’on soit dans un espace à deux, trois ou N dimensions, soit la racine carrée d’une expression donnée ? Je m’explique : sur une ligne (espace unidimensionnel), la distance entre deux points est donnée, c’est d. Sur un plan (2D), c’est la racine carrée de la somme des carrés des composantes sur deux axes orthonormés : d = racine carrée de (x² + y²)(calcul connu de l’hypoténuse d’un triangle rectangle). Mais dans un espace à 3 dimensions, au lieu d’être la racine cubique d’une grandeur de volume, c’est encore la racine carrée de la somme, cette fois de trois expressions, projections de cette distance sur chacun des trois axes : d = racine carrée de (x² + y² + z²). Et idem si on étend ce processus à N dimensions : ce n’est pas la racine Nième d’un volume N dimensionnel, mais la racine carrée de la somme des carrés de N longueurs…Pourquoi ?
Et il y en a plein d’autres. Cela paraît peut-être idiot, mais je ne crois pas que cela le soit plus que de se demander pourquoi les constantes universelles ont les valeurs qu’elles ont et aucune autre…
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