On peut comparer l'intelligence des robots à celle des radars routiers, tu te fais flasher à 55 km/h sur une route déserte et on ne peut pas discuter.
Alors dans le cas que vous proposez, le robot ne réfléchit pas: ça bouge, je tire.
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On peut comparer l'intelligence des robots à celle des radars routiers, tu te fais flasher à 55 km/h sur une route déserte et on ne peut pas discuter.
Alors dans le cas que vous proposez, le robot ne réfléchit pas: ça bouge, je tire.
Génocide, Torture, Destruction de la nature, Injustices, Esclavage, Dictatures, Sacrifices humains, Armes de destruction massive, Famines organisées!!!! L'homme a déjà fait tout ça!! Qu'est-ce que le robot pourraient de pire? Tuer des centaines de milions de personnes, on a pas besoin des robots pour ça! Balancer une bombe nucléaire? On a pas besoin des robots pour ça non plus!
A mon avis il y a moin de risque que l'homme devienne esclave de la machine même si le président des états unis était un robot, que le risque que l'homme devienne esclave de l'homme puisque ça on sait que c'est déjà comme ça depuis des miliers d'années..
L'histoire nous a montré que l'on ne peut pas avoir confiance en l'homme, pour gouverner d'autres hommes. Qui sait si les robots intelligents ne pourraient pas un jours être la solution au problème, affin de nous éviter d'autres guerres mondiales et d'autres massacres de milions d'êtres humains.. ??
Vision intéressante, des robots qui décideraient pour nous. Mais est-ce que cette programmation tiendrait le coup dans le temps ? Et au but d'un certain temps n'auraient-ils pas envie de s'occuper d'autre chose? Et si un évènement non programmé se produisait comment réagiraient-ils ?
Très intéressant ton commentaire nidhalg.L'histoire nous a montré que l'on ne peut pas avoir confiance en l'homme, pour gouverner d'autres hommes. Qui sait si les robots intelligents ne pourraient pas un jours être la solution au problème, affin de nous éviter d'autres guerres mondiales et d'autres massacres de milions d'êtres humains.. ??
Il y a 1000 ans, le chef d'un village de quelques centaines d'habitants pouvait facilement gérer l'ensemble. Aujourd'hui et de plus en plus, certains pays dépassent les cent millions d'habitants, il y a tant de variables à analyser que les dirigeants seront obligés de diriger avec des programmes informatiques décisionnels.
on en est pas loin d'une certaine manière.
le pilotage politique à coups de sondages à tout va.
l'analyse économique sur la base de macro-indicateurs, PIB, croissance, inflation, mais qui ont du mal à mesurer la segmentation de ces paramètres..
pour revenir au sujet :
"un ordinateur decideur "?
il me semble que c'est une totale vrai/fausse reponse.
celà revient à remettre les clés aux programmeurs, hypothèse effrayante de surcroit.
si je pousse ton idée, tu suggères indirectement un robot avec un inné ( des gènes = programmes ) et un acquis. !?
pourquoi pas.
sujet interessant.
mais on aurait quand même un "inné" re-programmable à tout moment ainsi qu'un acquis filtrable à tout moment, bref un OGM permanent, dans les mains des créateurs
Je ne fais pas que le suggérer, c'est ce dont je parle assez régulièrement sur ce forum. C'est la base de fonctionnement de la plupart des algos utilisés en IA.
Pas forcément re-programmable. Surtout que l'acquis dépend fortement de l'inné, donc changer l'inné en cours de route empêcherait le programme de fonctionnermais on aurait quand même un "inné" re-programmable à tout moment ainsi qu'un acquis filtrable à tout moment, bref un OGM permanent, dans les mains des créateurs
Probablement idem pour un filtre sur l'acquis, car les données apprises sont souvent inter-dépendantes...
Mais bon, un robot décideur autonome n'est pas d'actualité (par contre certains systèmes experts, en médecine, fournissent de meilleurs résultats que n'importe quel expert du domaine).
Et les humains ne sont pas prêts à accepter ce genre de guides (moi le premier...)
j'en sais moins que toi sur le sujet, ma dernière expérience de programmation d'un système expert remonte à mon stage de fin d'étude.
du lisp , c'est te dire !
je serais d'ailleurs curieux de savoir là ou on a fait des progrès et là ou ça bloque.
mais c'est peut être un autre topic.
C'est sans doute un autre topic, et je ne pense pas que je pourrai y apporter beaucoup de réponses, mais si tu as envie de créer un nouveau sujet, ça peut être intéressant (par contre essaye de bien cerner le sujet, histoire qu'on ne fasse pas un nouveau sujet général sur l'IA qui dérive très rapidement )
àmha, j'ai le sentiment que seul un ordinateur quantique à température ambiante sera capable de nous diriger !!!
@ +
DarkOctani le concret !
oui enfin faut pas oublier qu'on peut toujours équiper un robot d'un interrupteur "ON-OFF", même avec un ordinateur quantique, et éventuellement avec une télécommande si il fait le méchant
Tu pourrais donner un exemple stp? Parce que je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler, là...certains systèmes experts, en médecine, fournissent de meilleurs résultats que n'importe quel expert du domaine
Le seul exemple que j'ai est ce que j'ai étudié en cours:
Un système expert, composé à partir des tactiques de diagnostique de multiples "experts" du domaine (médecine cardiaque si j'ai bon souvenir), donnait en moyenne un meilleur diagnostique que chacun des experts pris séparément (il commettait moins d'erreur de diagnostique que n'importe quel expert seul)
En surfant un peu, je suis tombé sur ce lien qui te résumera un peu le principe:
http://www.diatelic.fr/se.html
A noter que je parle bien d'un système expert, c'est à dire un algo qui n'a que très peu d'autonomie et dont l'essentiel de l'intelligence vient directement des humains qui ont travaillé à son élaboration.
C'est un système d'alerte qui va suivre (plus) finement un patient déjà cadré (si j'ai bien compris)....En surfant un peu, je suis tombé sur ce lien qui te résumera un peu le principe:
http://diatelique....
Si un système opère dans une spécialité donnée, c'est plus une aide a la décision qu'autre chose car si on l'a mis en cardio (par ex), le diagnostic est déjà fait car on sait pourquoi on l'a fait.
L'exemple que j'ai montré, oui. Mais l'exemple étudié en cours non.
Tout dépend du niveau de diagnostic que l'on souhaite, et pour lequel on définit le système expert (on pourrait avoir un macro système expert qui redirige vers tel ou tel système expert précis)Si un système opère dans une spécialité donnée, c'est plus une aide a la décision qu'autre chose car si on l'a mis en cardio (par ex), le diagnostic est déjà fait car on sait pourquoi on l'a fait.
En l'occurrence, c'est le même principe que dans la médecine traditionnelle: le macro système expert, c'est le médecin généraliste et le second système expert, c'est le spécialiste.
Pour des questions psychologiques (faire une confiance absolue à la machine), les systèmes experts ne peuvent pour le moment être utilisés qu'en aide à la décision.
Et pourtant, certains seraient mûrs pour être directement utilisés en temps que décideur.
Cela dit, je répète qu'un système expert n'a pas grand chose d'intelligent, c'est essentiellement une compilation des techniques des experts du domaine. Sa capacité d'improvisation est proche de 0, même si le lien que j'ai donné semble indiqué une certaine capacité d'apprentissage...
On est très loin d'une IA.
Il y a quelques temps (...), j'ai lu une étude sur un tel système (pas d'a priori dans la prise en charge) qui avait des résultats identiques aux médecins (mais moins rapide) sur les pathologies testées.
Il est vrai que la plupart des diagnostics peuvent se faire avec un tel système parce qu'ils ... sont faits de cette façon (comme tu le soulignes : c'est vrai au niveau organisation et démarche intellectuelle individuelle).
L'intelligence humaine consiste simplement a pouvoir se passer de certains paramètres (ou directement rechercher les plus pertinents en fonction d'un état encore "subjectivement" ou incomplétement apprécié) : pour passer a l'étape suivante la machine a besoin de la totalité des informations necessaires (demandées) alors que l'humain va se satisfaire des données disponibles (variables en quantité et qualité) quitte a rectifier ensuite.
Le fait d'avoir de plus en plus d'échelles d'évaluations et des recommandations de plus en plus précise rend, pour les pathologies concernées, un tel système possible (ama) mais peu utilisable tant que le l'humain doit passer derrière pour finir le travail (manque d'informations ou que le programme n'est pas "complet" (bases de données exhaustives) et n'assure pas la totalité de la prise en charge).
Il faudrait qu'il apporte un réel gain de temps ou d'argent.
Ou de sécurité... un système expert ne passe pas à coté d'une maladie parce que sa femme l'a quitté la veille, ou ne lis pas en diagonale un dossier parce qu'il est pressé (ou on le presse) !
Je suis assez surpris par l'aspect "moins rapide" dont tu parles. Vu la simplicité interne d'un système expert, il n'y a quasiment aucun temps de calcul.j'ai lu une étude sur un tel système (pas d'a priori dans la prise en charge) qui avait des résultats identiques aux médecins (mais moins rapide)
Pourrais-tu préciser un peu cet aspect ?
Oui, ça c'est incontestablement un côté intéressant...un système expert ne passe pas à coté d'une maladie parce que sa femme l'a quitté la veille, ou ne lis pas en diagonale un dossier parce qu'il est pressé (ou on le presse) !
Ca pourrait simplifier toutes les procédures qui sont actuellement mises en place ( référentiels de soins et autres pratiques professionnelles...) qui alourdissent considérablement les protocoles, pour un gain de sécurité qui n'est pas très convaincant...
+1 pour la sécurité.
Je veux parler ici d'un système de diagnostic complet et autonome.
Pour que le système puisse faire son boulot il faut collecter les données et les lui fournir, l'humain va les interpréter en temps réel.
Par exemple, il aura, au premier coup d'oeil, un certain nombre d'informations qui vont déjà lui permettre de cibler et rechercher les suivantes (en sautant peut être directement a une conclusion).
Le système devra avoir la totalité des informations demandées qui necessitent le passage a l'étape suivante (étapes qu'il devra effectuer forcément l'une après l'autre) et cette collecte va prendre un certain temps.
D'autre part, pour que l'humain gagne du temps, il faut que le système fasse un diagnostic fiable a 100% sinon il faut recontroler derrière lui.
Il doit donc pour cela avoir une base de données exhaustive car sachant que chaque tissu, chaque organe, chaque fonction est le siège d'anomalies potentielles plus ou moins nombreuses, pas forcément liées entre elles, a prendre en compte ou non ou pouvant provoquer encore des pathologies distinctes, le parcours de cette énorme base va prendre au moins un peu de temps.
(en fonction d'un certain nombre d'éléments (circonstances) préexistants.
Sans compter les syndromes diagnostiqués par défaut que le système devra éliminer un par un avec la demande d'informations ad'hoc.
En résumé, comme en médecine "tout" peut se voir (est concevable), le système devra éliminer toutes les options "liées" alors que l'humain pourra se contenter d'une certaine probabilité pour assoir un choix (le système devra calculer celles de toutes les options avec toutes les données correspondantes).
Par contre une aide a la décision pour exploiter certains groupes de données dans certaines situations préidentifiées : il n'y a pas photo, le système gagne sur tous les tableaux.
Eh oui Myoper vient de découvrir que nous étions tous unique ... !
Cordialement,
DarkOctani l'antisagesse !
Ce n'est pas l'idée que je voulais faire passer sinon ni le programme ni la médecine ne seraient possibles.
Autrement dit et pour simplifier, ce sont les mêmes pathologies individuellements exprimées qui sont dissemblables (il existe quand même bon nombre de présentations académiques).
J'ai pourtant bien précisé l'antisagesse !
@ +
DarkOctani l'incompris !
octanitrocubane, je te l'ai déjà dit par MP il y a quelques jours, mais je le répète ici: poster des messages creux comme ceux-ci me semble archi-hors-charte (en plus de casser systématiquement les discussions)
Tu joues de ta schizophrénie et de tes malheurs d'enfance pour qu'on ne te dise rien, mais là, ça me fatigue.
OK, je vois mieux ce que tu disais: l'humain va anticiper un certain nombre de résultats, et au lieu d'attendre le résultat d'une analyse, va s'appuyer sur son expérience pour agir.
C'est vrai mais j'aurais deux objections:
Objection 1:
Pas forcément. Un système expert(SE) est certes très con, mais rien n'impose qu'il "perde son temps" à attendre des données qui pourraient être inférées à partir du reste des informations.Le système devra avoir la totalité des informations demandées qui necessitent le passage a l'étape suivante (étapes qu'il devra effectuer forcément l'une après l'autre)
Tout dépend de comment il est codé (l'usage de logique floue et/ou de data-mining, en particulier, pourrait avoir un net intérêt dans ce cadre)
Après, si ce sont des informations très importantes, le SE ne pourra effectivement pas s'en passer... mais le médecin non plus, sans prendre un certain risque.
Objection 2:
Dans l'exemple étudié en cours, c'est justement cette capacité de l'être humain à extrapoler certains résultats qui faisaient que le SE obtenait de meilleurs résultats qu'un expert humain: cette extrapolation accélère certes les choses, mais elle est également un gros facteur d'erreur.
C'est ce dont je parlais plus tôt: la psychologie. On exige d'une machine qu'elle soit fiable à 100% alors qu'on ne demande pas cela à un humain (tu le dis d'ailleurs un peu plus tard: "l'humain pourra se contenter d'une certaine probabilité pour assoir un choix"). Je ne trouve pas ça normal.D'autre part, pour que l'humain gagne du temps, il faut que le système fasse un diagnostic fiable a 100% sinon il faut recontroler derrière lui.
Par ailleurs, si on accepte une certaine marge d'erreur, il est très facile de dire à un système expert: lorsque tu as un degré de confiance de 95%, fournis nous le résultat, mais continues jusqu'à avoir la totalité des informations.
Au final, je comprends tout à fait qu'un humain puisse aller plus vite, mais je suis à peu près convaincu que ce sera systématiquement au prix d'une sécurité de diagnostique moins grande (car si la sécurité était la même, ça voudrait dire que ce test ne sert à (quasiment) rien, ou qu'il est mal conçu).
Cela dit, je reste d'avis que remettre sa santé dans les mains exclusives d'un SE est assez difficile (tout technophile que je suis, je ne m'y risquerait pourtant pas encore)
Mais si on pouvait faire travailler SE et médecin mains dans la mains, le temps de s'assurer d'une fiabilité très importante du SE, je trouverais ça bien.
Question annexe: a-t-on une idée de la proportion d'erreurs de diagnostique en fonction des spécialités ?
Risque qu'il peut estimer pour modifier les informations demandées (en fonction de ce risque) ou le prendre pendant un temps trés court (le minimiser en temps réel) pour voir l'évolution des informations ou faire un test thérapeutique (nouvelles données, nouveaux risques).Un système expert(SE) [...] rien n'impose qu'il "perde son temps" à attendre des données qui pourraient être inférées à partir du reste des informations.
Tout dépend de comment il est codé (l'usage de logique floue et/ou de data-mining, en particulier, pourrait avoir un net intérêt dans ce cadre)
Après, si ce sont des informations très importantes, le SE ne pourra effectivement pas s'en passer... mais le médecin non plus, sans prendre un certain risque.
Je présume que la programation peut être affinée mais il me semble que pour savoir s'il peut se passer de l'information, le système devra passer en revue toutes les possibilités existantes (parce qu'une ou plusieurs pathologies peuvent être mise en lumière avec des informations totalement différentes que celles obtenues au départ : évolution, apparition ou découverte), ce qui fait une énorme charge de travail puis les repasser a chaque nouvelle information (en effet, le facteur "probabiliste" d'une pathologie ou de chaque donnée peut évoluer en fonction des autres données, du temps et des autres pathologies suspectées).
(je suis toujours la dans le cadre d'un système de diagnostic total).
Je pense que même pour une machine, il doit être long d'éliminer la totalité des possibilités a partir d'une base de donnée plusieurs fois grosses comme le bibliohéque nationale même en attribuant des probas aux différentes données (puisques doivent être réévaluées a chaque fois quitte a repartir sur d'autres conclusions).
C'est exact mais le principe de la démarche en médecine peut être comprise comme une technique de "gestion de l'erreur".Objection 2:
Dans l'exemple étudié en cours, c'est justement cette capacité de l'être humain à extrapoler certains résultats qui faisaient que le SE obtenait de meilleurs résultats qu'un expert humain: cette extrapolation accélère certes les choses, mais elle est également un gros facteur d'erreur.
C;a.d que tout doit pouvoir être remis en cause a chaque nouvelle informations car "tout" étant possible en médecine, toutes les informations possibles peuvent être recherchées avec un coèficient de probabilité plus ou moins grand (en fonction de ... voir au dessus)..
D'ou la réflection suivante :
Certes mais l'humain a en plus la possibilité d'avoir l'évolution des informations en temps réel et les tests thérapeutiques (qui sont moins accessibles a la machine dans sa boite).C'est ce dont je parlais plus tôt: la psychologie. On exige d'une machine qu'elle soit fiable à 100% alors qu'on ne demande pas cela à un humain (tu le dis d'ailleurs un peu plus tard: "l'humain pourra se contenter d'une certaine probabilité pour assoir un choix"). Je ne trouve pas ça normal
L'humain va pouvoir remettre en cause chaque étape en fonction du degré de probabilité du "tableau".
Au bout de 10 étapes passeé avec un degré de probabilité de 90 %, quel va être la probabilité du diagnostic final pour une machine ?
L'humain va finir avec 90% quitte a tout recomencer le raisonnement a chaque étape ou a la fin.
Au final, je pense que la machine peut le faire mais elle doit avoir une BdD quasi exhaustive a l'inverse du médecin (qui sera la carrément moins fiable) qui pourra passer la main ou se planter.
Mais ceux que tu as présenté ou on peut imaginer un cadre plus limité avec un grand nombre de variables, une fois le diagnostic posé, le SE sera plus fiable pour la surveillance de ces paramètres.
Après m'avoir relu, je pense que ce doit être énorme mais il y a la notion de résultat.
Des tableaux cliniques sont soignés sans avoir le diagnostic certain (ou pas du tout), le traitement étant palliatif et probabiliste au début jusqu'a ce que des infomations viennent préciser les choses sauf quand la guérison intervient avant.
Puis l'évolution le fait éventuellement classer dans telle ou telle case.
Dernière chose, car on est à peu près d'accord, mais j'ai peur que tu n'aies pas bien réalisé le principe permettant de coder un SE:
Une équipe informatique va voir un ensemble d'experts humains dans un domaine et leur pose littéralement la question:
"Comment faites vous pour XXX ?" (XXX étant, dans le cas présent: "établir un diagnostique")
S'en suivent des mois de travail conjoint entre l'équipe informatique et le panel d'experts pour mettre en place un SE qui se comporte exactement comme les experts ont conscience de se comporter.
Si ce travail est bien fait, le seul delta entre un expert et ce SE sera:
- les choix inconscients des experts
- les situations vraiment exceptionnelles
En fait, la principale limite à un SE, c'est la connaissance que les experts ont de leur propre méthodologie.
Voilà pourquoi je ne suis pas d'accord avec le fait qu'un SE ait besoin de toutes les infos: si un expert est capable de faire sans une info (pas par simple intuition), alors le SE en a la possibilité.
A noter également qu'un SE n'est pas obligé d'être linéaire: il peut suivre plusieurs méthodologies en parallèle et prendre celle qui donne le résultat le plus rapide, ou le plus fiable entre les deux.
La différence essentielle entre un SE est un expert humain sera l'intuition. Et il semble que l'intuition est régulièrement mauvaise conseillère.
Je penses que les domaines d'applications où la machine pourrait prendre des décisions toutes seules sont très nombreux, à commencer par la finance. J'ai déjà entendu parler de programmes d'analyse de la bourse, qui passent des ordres de vente et d'achat sans intervention humaine.
Alors que ce soit dans les domaines millitaire, médical, scientifique, social ou politique, l'intelligence artificielle me fait moin peur que l'intelligence humaine car le robot, à supposer qu'il soit construit de manière à ne pas avoir d'emotions prendraient des décisions plus rationelles que l'homme sujet à la colère, à la peur, à la haine, et à la fatigue..
C'est bien comme ça que je l'avait pris parce que pour le reste, c'est aussi flou pour moi que la logique du même nom.Une équipe informatique va voir un ensemble d'experts humains dans un domaine et leur pose littéralement la question:
"Comment faites vous pour XXX ?" (XXX étant, dans le cas présent: "établir un diagnostique")
S'en suivent des mois de travail conjoint entre l'équipe informatique et le panel d'experts pour mettre en place un SE qui se comporte exactement comme les experts ont conscience de se comporter.
Si ce travail est bien fait, le seul delta entre un expert et ce SE sera:
- les choix inconscients des experts
- les situations vraiment exceptionnelles.
En fait, la principale limite à un SE, c'est la connaissance que les experts ont de leur propre méthodologie.
D'ailleurs quand tu dis qu'un SE est très con, il n'y a pas besoin d'être intelligent de ce point de vue pour établir un diagnostic, c'est ce qui va poser le moins de problème la plupart du temps.
Pour le détail, en vérifiant une situation exceptionnelle (qui ne peut jamais être écartée a priori), les autres (faisant partie des savoirs des praticiens concernés) seront vérifiées dans le même temps, ce qui rend l'utilité du SE relative.
Par info, j'entends ici "connaissances", pas forcément celles du malade car une différence avec le SE est que le praricien sait qu'il lui manque des connaissances (et a la louche combien : beaucoup, négligeable, pertinentes, utiles ou pas a ce point du diagnostic dans les conditions présentes et les infos disponibles) et va douter a chaque fois jusqu'a ce que ce doute, non levé, ne soit plus utile au diagnostic.Voilà pourquoi je ne suis pas d'accord avec le fait qu'un SE ait besoin de toutes les infos: si un expert est capable de faire sans une info (pas par simple intuition), alors le SE en a la possibilité.
A noter également qu'un SE n'est pas obligé d'être linéaire: il peut suivre plusieurs méthodologies en parallèle et prendre celle qui donne le résultat le plus rapide, ou le plus fiable entre les deux.
La différence essentielle entre un SE est un expert humain sera l'intuition. Et il semble que l'intuition est régulièrement mauvaise conseillère.
En fait, l'intuition, ici, n'est que la transposition du savoir ou de l'expérience (le raisonnement) en temps réel (de façon plus ou moins consciente).
En comparaison, l'humain doit savoir quand il doit passer la main (ou pas), en fonction de son savoir et des infos disponibles, le SE doit pouvoir le faire aussi mais il devra en donner les raison qui prendront du temps (trop) pour en prendre connaissance, a moins que ses connaissances soient exhaustives (c'est ce que je pense, a l'heure actuelle, non raisonnable (impossible ?)).
Je viens de me rendre compte que le sujet est mal choisi car a moins d'avoir un SE exhaustif et la possibilité de lui fournir les données, il restera un doute qui pour être levé necessitera le même travail de la part de l'humain (1% ou 100% du boulot : c'est pareil car le 1% est en général le dernier qui doit être considéré a la lumière de tout le reste).
Et surtout que le diagnostic ne pose pas, la plupart du temps, de problèmes car on se contente d'une approche des symptomes qui va donner une idée de l'évolution en fonction de l'efficacité du traitement déterminé pour ce moment.
Le diagnostic est un nom sur une chose qui permet de savoir de quoi on parle mais sert surtout a prévoir l'évolution et donner un traitement : il peut arriver que le diagnostic soit la dernière information obtenue.
On va donc se contenter d'un diagnostic probable par défaut. La probabilité a avoir est celle imposées par les données mais elle doit être réduite (ou augmentée) en fonction des facteurs et du risque de gravité a ce temps T ainsi que la probabilité de l'évolution et la vitesse d'évolution de ce risque .
Cela part de 0 pour des symptomes bénins qui n'appellent pas sur le moment de traitement ou de suivi particulier (qui ne devrait pas amener a consulter) pour revenir a 0 pour quelque chose de tellement grave pour lequel on aura pas de traitement utile dans le laps de temps considéré en passant par tous les intermédiaires.
Plus qu'un diagnostic, c'est une conduite a tenir qui a une vitesse d'évolution qui change au cours du temps (en fonction de ...).
Par contre, dans un cadre prédéterminé pur lequel l'utilisateur est bien conscient des limites doit être d'autant plus performant que de nombreuses données arrivent vite ou encorear ciblé sur les exceptions qui ne le sont jamais et évoquées avec retard.
Ceci est faux. Dans quelques domaines précis (analyse visuelle du spectre lumineux visible, par exemple), l'homme est effectivement meilleur que la machine, mais ça fait longtemps que le médecin ne prends plus le pouls ou la température à la main, et je ne penses pas qu'il ait été capable un jour de prendre la tension ou faire un électrocardiogramme...
Ceci ne remet cependant pas en cause l'importance d'avoir un médecin humain en plus des robots/machines. Et j'espère que jamais la médecine n'en viendra à se passer du médecin, car se faire soigner, ce n'est pas juste obtenir un diagnostic puis un traitement, et "hop" on est guérit...
Tu comprend ce que je veux dire..
C'est un peu comme si je comparait la reconnaissance d'un symptôme à la reconnaissance d'un caractère graphique. La machine peut reconnaitre un carractère graphique écrit à la main, mais l'homme y arrive mieux. .. Sauf si ce caractère est écrit par un médecin, dans ce cas ni l'homme, ni la machine n'arrivent à le déchiffrer..
Une maladie peut s'exprimer de manières tellement différente d'un patient à l'autre, les liens ne sont pas toujours évidents. Et je crois que l'homme a plus de faculté que la machine pour deviner ce qui n'est pas évident.. Mais ca reste une supposition subjective...