On est d'accord la-dessus, mais il faut réaliser ce que veut dire fractal : lissé à une certaine échelle de temps, le taux de croissance moyen ne peut pas être beaucoup plus grand que l'inverse de ce temps.Je comprend. Je répète, je vois cela plus "fractal" avec des crises plus ou moins profondes, plus ou moins longues. En aucun cas des discontinuités d'ailleurs. Des intégrales de gaussienne avec une hauteur de marche plus ou moins grande, et une raideur de la contre-marche plus ou moins grande, métaphoriquement.
Cordialement,
MIchel
Ce qui signifie que la croissance actuelle de l'ordre du %, soit sera un phénomène localisé dans un petit nombre (qui est peut être 1) de très petites périodes de temps (comme la notre), soit se reproduira "souvent" mais avec des périodes de décroissance tout aussi fortes, avec retour pratiquement aux valeurs initiales (ici préindustrielles), du moins du point de vue de ce qui est mesurable quantitativement (les différences qualitatives sont toujours possibles).
Cordialement
gilles
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