Risque de condensation ?

[invite4123a815]

Bonjour,

Dans une volonté d'économie d'énergie, je souhaite couper le chauffage et la climatisation dans un de mes locaux (été comme hiver).


Cette salle de 30m² est alimentée en air extérieur (débit 45 m3/ h), et est inhabitée (il s'agit d'un local technique comportant un TGBT, une centrale incendie et un télé-transmetteur).

Elle donne d'un côté sur l'exterieur, et de l'autre côté sur un local vide non chauffé.

L'isolation des murs est correcte avec un U=0.5 W/m².K°,
Uplafond=0.95 W/m².K°


Ma question est la suivante: Existe t'il un gros risque de condensation malgré la présence de ventilation (je m'inquiète surtout pour l'hiver) ?

Est-il possible de déterminer pour quelle température extérieure j'obtiendrai une température intérieure négative ?

Si Oui de quelle valeur ai-je besoin ?


Merci d'éclairer ma lanterne


Je vous souhaite une agréable journée
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[cornychon]

Lorsque la température extérieure serra proche de 0°C pendant deux ou trois jours, les températures des masses thermiques risquent de descendre à des températures de l'ordre de 3 à 4°C.
Dans le cas où il y a un radoucissement avec un air humide, il y aura condensation contre les surfaces des masses thermiques.
Si ton isolation est intérieure tu limiteras les dégâts !

J'ai des combles non isolées utilisées pour y entreposer les matériels "qui peuvent servir". Après une période froide de quelques jours, les objets qui ont une masse thermique de l'ordre du kg sont humides.

[Clair31]

Bonjour,

Lorsque la température extérieure serra proche de 0°C pendant deux ou trois jours, les températures des masses thermiques risquent de descendre à des températures de l'ordre de 3 à 4°C.
Dans le cas où il y a un radoucissement avec un air humide, il y aura condensation contre les surfaces des masses thermiques.
Si ton isolation est intérieure tu limiteras les dégâts !

Heu, je suis désolé, mais je crois bien que c'est l'inverse, une isolation extérieur limite les changement de température de la masse des murs, il restent tièdes donc pas froid et conséquemment pas de condensation sur la surface du mur, mais possible a l'intérieur même de l'isolant.

J'ai des combles non isolées utilisées pour y entreposer les matériels "qui peuvent servir". Après une période froide de quelques jours, les objets qui ont une masse thermique de l'ordre du kg sont humides.

Ca se confirme, les masse (froides) à l'extérieur de l'isolant permettent la condensation lors des changements de conditions climatique.
Mais un local pas chauffé du tout, même isolé peu permettre la condensation de la vapeur d'eau sur les surfaces froides, prévoir au moins une VMC hygro...
A+

[cornychon]

Bonjour,

Heu, je suis désolé, mais je crois bien que c'est l'inverse, une isolation extérieur limite les changement de température de la masse des murs, il restent tièdes donc pas froid et conséquemment pas de condensation sur la surface du mur, mais possible a l'intérieur même de l'isolant.

A+

Il s'agit d'envoyer dans un local de 30 m2 un débit d'air de 45 m3/h d'air à 0°C pendant plusieurs jours.
Si l'isolation est extérieure, la masse des murs va probablement descendre à une température de l'ordre de 3 à 5°C.
Si après ce froid arrive une période humide de l'ordre de 15°C, les murs vont condenser une très grande quantité d'eau.
Avec une isolation intérieure, la masse intérieure etant plus faible, la quantité d'eau condensée serra plus faible.
Le calcul est possible mais bon ……………

[A voir en vidéo sur Futura]