Suite à vos remarques (cf forum onpeutlefaire) j’ai repensé le système .
D’abord ,en vrac, plusieurs observations ou réflexions :
- Tous les modèles de poêles de masse (PDM)décrit dans les différents forums et sites (je crois que je les aient tous passé en revue !) ne sont pas tant de masse que ça. En effet une part importante de leur volume est dédiée au circuit de circulation des fumées.
- Le bâti qui sert d’accumulateur de chaleur (la masse donc) est constitué d’éléments de refend le plus souvent constitué de briques ou de blocs de béton. Cet accumulateur présente ainsi une surface importante au contact des fumées mais très faible avec le foyer (largeur de la brique).
- Le principe du poêle est fondé sur la captation des calories en vue du rayonnement, à l’exclusion de la convection, et tout doit être mis en œuvre pour conserver les calories à l’intérieur du PDM.
- Tout système de récupération des calories visant à être utilisées à l’extérieur du PDM ( pour alimenter un radiateur ou un chauffe-eau, ou encore des bouches avec extracteur incorporées au PDM) doit être considéré comme un autre système (voir les PDM russes sur http://www.stove.ru/index.php? qui, équipés d’un bouilleur, sont de véritables chaudières de chauffage central)
- Si la conservation des calories peut être efficacement assurée, il est alors possible d’envisager de les diffuser le plus rapidement possible dans la masse du PDM.
- L’utilisation de différents matériaux qui ont un coefficient de dilatation différent impose de prévoir des joints ou des espaces de dilatation. Ceci peut entraîner des pertes thermiques et occasionne à mon sens une plus grande complexité pour un autoconstructeur inexpérimenté.
- Certains proposent un foyer constitué par un insert (récup ou neufspécifique) : http://www.kachelofe.com/insert/mixte.htm
http://forum.lixium.fr/cgi-bin/d.eur?7640100
http://ecofeu.com/poeles.htm
à voir, selon prix, par rapport à un foyer bâti en briques réfractaires qui semble de toute façon plus adapté à toute personnalisation.
Ceci étant, comme je l’ai exposé sur le fil, j’avais d’abord imaginé un monolithe de béton réfractaire dans lequel le foyer aurait été une inclusion créée au moyen d’une forme en bois amovible ( fragmentée) après coulage du béton. Le réseau des fumée était analogue à celui des schémas ci-dessous.
Inconvénient : ce principe imposait de bâtir un solide coffrage et posait le problème de son remplissage (accessibilité très difficile due à l’espace réduit entre le sommet du PDM et le plafond)
Afin d’augmenter la diffusion de la chaleur du foyer au sein de la masse j’envisageai l’installation d’un réseau de tubes de cuivre dont une extrémité est accolée au foyer, l’autre située à la périphérie du PDM (figure1)
1 - remplis de liquide (eau ou huile)
Inconvénient : a priori aucun. La dilatation du liquide imposant un vase d’expansion faisant, de fait, office de radiateur , ainsi le t principe de rayonnement est conservé (cf avis Dédé)
OU
2 - remplis d’air ou de vide partiel , cette fois dans un réseau fermé.
Inconvénient : incertitude sur le risque d’explosion puisque pas de maîtrise de la température. Incertitude sur la pérennité du vide.
OU
3 – barres de cuivre (ce métal étant un excellent conducteur thermique)
Par la suite j’ai imaginé un autre système qui privilégie (par rapport au transfert par le biais des fumées) le transfert direct de chaleur du foyer vers la masse du PDM.Ainsi le conduit des fumées est constitué par des tuyaux ou boisseaux noyés dans la masse constituée de graviers. Plus besoin des tubes ou barres de cuivre
Hypothèses :
- le gravier (silice) peut stocker la chaleur et faire office d’élément réfractaire ( cf pierre rougie de Dédé).,
- une masse de graviers n’est pas compacte et peut laisser circuler l’air émanant du foyer.
- la dilatation de cette masse non compacte supprime les contraintes dues aux différents coefficients de dilatation des matériaux qui constituent le PDM traditionnel. Il suffit de laisser un espace entre le sommet de cette masse et le couvercle du PDM.
Tout ceci étant je propose le PDM ci-dessous (figures 4 et5) qui est constitué :
- d’un socle de 30 cm en béton cellulaire
- d’une enveloppe bâtie en blocs béton de 15/20 cm d’épaisseur
- d’un foyer bâti en briques ou béton réfractaires ou d’un insert
- d’un réseau de circulation des fumées en tubes inox ou boisseaux en terre cuite
- d’une boite à fumée en 2 parties en inox ou bâtie en briques
- le PDM est coiffé par un couvercle isolant amovible qui permet l’accès à la boit à fumée elle même pourvue d’un couvercle amovible en vue accès aus tubes ou boisseaux pour ramonage ( accès également aux tubes horizontaux)
- la cheminée sortant du PDM traverse la pièce (cf figure 2)avant de déboucher à l’extérieur afin de restituer les ultimes calories contenues dans les fumées (on pourrait aussi installer un fumoir à andouilles au 1er étage !!)
- Reste la chambre de post combustion : est elle absolument nécessaire ?
Ultime réflexion : un PDM est il adapté à une région tempérée comme la mienne (Sud ouest) sachant que les intersaisons peuvent être difficilement difficiles à gérer. Faut il activer un PDM pour un petit coup de fraîche passager par exemple ? En ce cas ne faut il pas prévoir un chauffage d’appoint (poêle bois classique raccordé à la cheminé du PDM)
Voilà ou j’en suis ….
-----