Bonjour,
Nous avons un projet de construction bioclimatique avec isolation en paille entre montants d'ossature.
Pour l'aspect technique :
- En toiture, les caissons de bottes de paille seront refermés par des panneaux pare-pluie rigides en laine de bois (puis liteaux et contre-liteaux pour la couverture en ardoise).
- Pour les murs, des panneaux de même nature seront posés au préalable pour le contreventement et le support du bardage. (enduit terre sur la paille à l'intérieur).
- Pour le plancher, les caissons seront fermés par de l'OSB, puis membrane de désolidarisation et ensuite une dalle fibrée de 6 cm et carreaux de terre cuite (pour l'inertie).
=> En fait, les techniques préconisées par J.P. Oliva et S. Courgey dans la dernière édition de L'isolation thermique écologique
Pour avoir assisté à quelques chantiers d'isolation en paille (en toiture), nous avons constaté que le fait de rentrer les bottes en force générait des zones moins isolées : au niveau des jonctions entre bottes, les coins des bottes se retrouvent déformés, ce qui fait comme des trous entre les bottes, lesquels doivent ensuite être bouchés avec de la paille en vrac ou en enduit avec copeaux ou paille broyée, mais dans les 2 cas je trouve ça fastidieux et thermiquement, ça reste un pont thermique relatif.
Nous avons la chance d'avoir à notre disposition, et surtout gratuitement, des plaques de laine de chanvre (10 cm d'épaisseur), en quantité insuffisante cependant pour réaliser tout ou partie de l'isolation de la maison.
Mon idée : découper des morceaux de laine de chanvre avec une longueur correspondant à la profondeur des caissons, sur une largeur de 10 cm, et de les poser sur les coins de la botte précédente pour qu'à l'installation de la botte suivante, la laine de chanvre se trouve comprimée dans l'orifice entre les coins des 2 bottes.
Cela vous semble-t-il judicieux thermiquement en toiture, voire pour les murs et le plancher ?
Merci par avance !
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