Bonsoir et mille excuse pour ma réponse tardive.
1°) La maison: 109 m2 au sol sur 2 niveau. Construction: sous-sol partiel (~45 m2). 1 er étage partiel (40 m2), donc, au total 149 m2 dont un séjour cathédrale de 35 m2. A ajouter: combles aménageables de 40 m2 "au sol". Construction: fondations en bauge, jusqu'à 1,10 m au dessus du sol, puis brique creuse. Épaisseur des murs: 30 cm. Isolation: bof, on peut dire néant. Pour faire "simple" il faut la considérer comme si elle faisait 218 m2 (là dessus, les 6 chauffagistes que j'ai rencontré étaient d'accord, au vu de la maison et de sa configuration un peu atypique)
Le calcul de la puissance de chauffe était de 25 Kw. La précédente chaudière, au fioul, était donnée pour 28 Kw mais j'ai passé déjà trois hivers dans cette maison, qui m'ont démontré que cette puissance était insuffisante par temps froid (t° intérieur à 13° pour une t° extérieure de -15° (même en Eure et Loir il peut faire -15° voir -18° pendant près d'1 mois: je l'ai vécu). La maison est située en hauteur (au bout de mon terrain c'est une falaise: ancienne carrière qui a servi pour la construction de l'aqueduc de Maintenon), en plein vent et il y fait beaucoup plus froid que dans le village (situé juste au pied de la falaise).
Pourquoi choisir le modèle 35 Kw? Parce que celle que j'ai choisi a un fonctionnement électronique "glissant" automatiquement (je dis bien puissance et non température d'eau, dont l'ajustement est manuel): de 13 à 45 Kw pour une puissance nominale de 35 Kw. Ne me demandez pas comment cela marche, ce fonctionnement "glissant": je sais pas vous l'expliquer pour le moment. Tout ce que j'en sais c'est que la boite électronique comprend 2 automates programmables dont l'un travaille sur cette variation et que... j'ai oublié ce que m'avait expliqué le chauffagiste. Il faudra que je lui redemande à l'occasion.
2°) je ne fais pas l'ECS pour le moment par la chaudière... mais j'y réfléchis. Deux possibilités: soit je rajoute deux ballons tampons pour qu'elle puisse aussi fonctionner avec des bûches, 2 x 1 000 litre à priori (j'ai plein de bois dispo) mais là se posera le problème de rester à proximité de la machine pendant les recharges (basculement dans un mode puis dans l'autre), soit en utilisant une autre sortie de la chaudière (il y en a 4 possible) avec un échangeur et système de recirculation permanente de l'ECS. Le dernier système est plus complexe car, dans le cas d'une chaudière à pellet le démarrage est lent et l'échangeur doit servir aussi de réserve (volume à calculer, en cours, et peut être aussi ballon tampon de x litres à ajouter).
A terme j'ai prévu d'isoler une partie de la maison (pas tout, je l'ai expliqué sur un autre fil) et la chaudière sera beaucoup trop puissante. Enfin, presque, car elle chauffera alors une deuxième maison (à rénover complètement) de 80 m2.
J'en viens à la fréquence du nettoyage que j'ai annoncé à chaque tonne de pellet consommée... et à la consommation en elle même.
La chaudière est construite ainsi: deux chambres de combustions situées l'une au dessus de l'autre, puis un parcours en "S" vertical avant passage des fumées dans l'échangeur puis évacuation vers la cheminée. A voir elle est très haute par rapport au marques du Top 10 et donc les parcours sont plus longs. Les deux chambres communicantes, occupent à peu près les 2/3 de la hauteur de la chaudière. En observant le parcours des fumées, j'ai constaté que le plus gros des suies reste (ou redescend, je ne sais pas) d'abord dans la chambre de combustion des bûches, puis dans le cendrier situé dans la partie pellets et qu'elle sont de moins en moins présentes d'abord dans la partie en "S", puis dans l'échangeur ou là il y en a très peu et beaucoup plus légères et "volatiles". J'ai noté que ce dernier restant relativement propre j'ai voulu essayer d'espacer son nettoyage. Attention, ce n'est pas la préconisation du constructeur (1 fois par semaine) mais sa préconisation semble basée sur une utilisation mixte bûches/pellets, voir charbon. A noter (je crois l'avoir déjà dit) qu'elles sont tellement légères qu'elles volent lors du "goupillonage", ce qui m(amène à porter un masque anti poussière lors de l'opération... et à passer l'aspirateur après. Il n'y en a pas beaucoup, mais quand même. J'ai constaté que leur consistance n'est pas la même que dans le réservoir à cendres ou elles sont beaucoup plus "lourdes" et ne volent pas, ou très peu: en sortant de l'aspirateur quand je le vide, celles du cendrier tombent en masse, bien que tout soit complètement brûlé, et ne volent pratiquement pas.
La consommation: la chaudière fioul consommait 150 à 200 litres par semaine à températures clémentes récentes équivalentes... si, toutefois on peut vraiment comparer (-2 à 5° la nuit et 7 à 10° le jour, avec une "pointe à 15° récente sur 1 seul jour). Dans des conditions climatiques à peu près équivalentes (ça c'est peut être un peu contestable car le temps était sec par rapport aux trois hivers précédents) j'ai consommé un peu moins de 12 à 14 sacs par semaine, soit donc de 180 à 210 Kg de pellets par semaine (je compte les sacs), soit un équivalent de 100 litres de fioul en moyenne (c'est pour cela que je dis que le temps sec a peut être joué aussi sur cette consommation en baisse, plutôt que la température).
Par températures glaciales (inférieures à -5° le jour et -10° la nuit), je consommais 400 litres de fioul par semaine. Je vous dirai ce que la nouvelle chaudière consommera alors. J'ai cru comprendre que c'est pour bientôt. Au final, ma consommation de fioul était de 4000 litres par an, c'est pourquoi j'ai prévu de brûler 8 tonnes de pellets. Je dimensionnerai mon futur silo en conséquence: 8 tonnes... ou plus... ou moins...
Au passage, je constate que, à priori, Crépito génère moins de cendres (dans ma machine) que Piveteau pourtant certifié Dinplus (c'est écrit sur le sac). Je me demande si c'est bien logique car le revendeur m'avait certifié le contraire.
Bonne soirée.
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