Ça rassure, oui.
Satisfait de mon installation? Oui, pour l'instant. Je suis néophyte, je ne demande qu'à apprendre à bien connaître mon système. J'ai fait ce choix (chaudière et auto construction silo) grâce à l'aide apportée par les gens de ce forum. Quant au fameux débat sur étanche-pas étanche, puisque visiblement lorsque c'est non-étanche tout se passe bien, et qu'en règle générale qui-peut-le-plus-peut-le-moins, je n'ai donc rien a craindre avec un silo bien fermé.
Pour le débat silo étanche/pas étanche , ventilé /pas ventilé , il semble évident que plus les granulés sont secs , meilleur est le rendement . Mais avant que le granulé soit gorgé d'eau au point de se déliter et de bloquer les mécaniques (vis ou aspi) , faut stocker en amazonie . A la dernière livraison , j'ai fait remplir dehors , apres mon remplissage silo , une poubelle 240l ,sans précaution , dont çà a volé partout avec la pression de dépotage , j'avais plein de granulés au sol , dans la cour . J'ai ramassé le plus possible , mais dans les graviers , il en restait plein . Meme après plusieurs nuits ( sol humide car en mai/juin , l'été était toujours pas arrivé si vous vous rappelez) , je ramassais les plus gros , ils avaient à peine gonflé , et le 4ème jour , c'était un tas de sciures .
Egalement , ayant un garage /sous-sol semi enterré , que j'estimais humide ( auréoles de salpetre au sol sur le ciment) , je me suis posé la question de l'humidité avant de choisir le type de silo , et j'ai visité 2 autres installations en toile dans des caves en terre , dont une avait été recreusée pour atteindre 2m50 et stocker un maximum . Tout çà dans un village dont les prés sont couverts d'eau l'hiver , le gars avait mis une pompe vide cave au fond de la fosse , et il a jamais été embêté ( il avait un groupe électrogene et une 2eme pompe en secours) .
Un silo toile se gonfle comme un parachute à la livraison dès que le camion souffleur met son moteur en marche , et très peu de poussières s'échappent dans mon garage , donc si l'air sort , l'humidité peut évidemment faire le chemin inverse et penetrer les granulés , on est bien d'accord , c'est pas top . Mais les fabricants n'étant pas fous , il est précisé dans les brochures , en gros , pas de silo toile si local très humide . Mais un installateur , lors de sa visite initiale , ne teste jamais l'hygrométrie avant de faire ses devis , il y a donc de la marge avant panne . Après , statistiquement , parmi les personnes ayant eu des pannes causées par du granulé humide , combien avaient un silo " à l'air libre " , à comparer avec les silos " super étanche " ?
Bref , risque de panne par blocage , très faible je pense , après , les plus perfectionnistes peuvent constuire des blokaus en matériaux pvc intégral , et y mettre une vmc hygro , réglée au plus bas , mais évidement le gain de rendement ne vaudrait pas le coût financier en matériel et électricité .
Et ce débat , parmi les gens qui se chauffent avec du bois -buche , pas grand monde pour se le poser , bois sec au maximum , après chacun stocke comme il peut .
Je me demande si un hygromètre dans le silo peut être dangereux (un "bête" truc à piles). Un/des avis?
Je viens de découvrir et regarder le "guide d'aide au montage d'une pièce de reserve à garnulés..." mis en ligne et téléchargeable ici :http://www.okofen.fr/fr/produits/brochures.html [que je trouve très bien fait et illustré ; même la "fuite" par les hourdis, que j'ai rencontrée - je n'y avais pensé -, est évoquée].
En ce qui concerne la "ventilation" (page 16) :
a) on distingue les raccords sur l'extérieur (qui servent alors à la ventilation) et les raccords dans une pièce voisine (chaufferie) (ils sont alors fermés et des trappes de ventilation vers l'extérieur sont alors aménagées)
b) ces trappes spéciales ont des clapets anti-retour
On peut donc sans doute en déduire que :
a) plutôt que "ventilation", c'est "mise à l'air qu'il faudrait dire"
b) qu'il s'agit d'autoriser des gaz de s'échapper du silo mais d'éviter que de l'air extérieur circule vers le silo
c) le fait qu'on ne "ventile" pas vers les autres pièces me fait penser qu'il s'agit d'évacuer le CO susceptible de s'accumuler, plutôt qu'une "ventilation" à proprement parler...
Pour le reste, assez d'accord avec minioko85.
Il n'y a pas de crainte que de bons pellets s'éffritent suite à une reprise d'humidité sur une saison ou deux...
Cette question n'est donc pas un vrai problème !
Mon propos était de dire : un silo bien conçu est étanche pour les raisons de poussière lors du soufflage. Faut-il se compliquer l'existence à le "ventiler", pour en plus perdre du PCI (même si ce n'est pas beaucoup - mais d'un autre coté, certains chipotent entre 230 ou 235 euros la tonne ; je pense que dans un sous-sol "propre" l'humidité de bois stocké - ou du papier journal dont j'ai parlé - devrait tendre vers des 12 à 15 % ; cela fait quand même quelques % de perdu par rapport aux pellets normés achetés). C'est bien là du perfectionnisme !
Envoyé par mr_larson
Sans doute que non. Mais il faudrait un électronicien pour nous dire s'il y a un risque d'arc électrique ou de point chaud. Ce que je ne pênse pas, mais je suis nul - archi-nul ! - en électronique...
Et il doit encore exister de bons vieux hyrgomètres à "cheveux" ??? [ce serait bien d'en avoir un dans le silo et un en dehors ; on pourrait avoir idée s'il y a reprise d'humidité ou pas ...]
pour info tout les kits bouche de remplissage chez okofen sont ventilés
j'ai essayé de mettre un bout de tarif, mais la je n'ai pas le temps, je le posterai plus tard
Oui. On les voit dans le guide dont j'ai mis le lien plus haut (page 16).
A noter :
a) c'est relativement nouveau ; donc il y a sans doute eu une évolution, peut-être suite à un accident avec le CO ?
b) il est bien précisé que si les bouches donnent sur une pièce telle que la chaufferie, il faut y laisser les plaques (donc ne pas ventiler vers ces pièces) :
Il est nécessaire dans ce cas de n‘utiliser que des raccords de remplissage fermés, SANS ouverture de ventilation.
Dans ce cas, on met un "Tuyau PVC d’aération avec volets et clapet anti-retour d’air (réf. Z135)" entre le silo est l'extérieur.
Donc les bouches sont toujours ventilées, mais il faut condamner la ventilation si les bouches donnent dans une pièce voisine.
C'est ce qui me fait penser que c'est plus une mise à l'air, pour dégager le CO, qu'une "ventilation" (au sens circulation d'air)...
Bonjour, les bouchons ventilé ce n'est pas nouveau, je n'ai plus mes vieux tarifs, mais j'en est encore un de 2011, ils sont dessus.
Par contre le clapet c'est nouveau.
Je voudrai te demander pourquoi tu parle de CO ? je ne comprend pas bien ou il peut y avoir du monoxyde de carbone dans un silo.
Le Co étant présent, OK mais à l'état métastable, donc si il y a dégagement, il va ce transformer en CO2. Pour avoir du CO dans ton silo, il faudrait, soit que tu ai le feu dedans, soit qu'il ai pris l'eau, que tu le laisse en l'état pendant quelque temps, puis sous le phénomène de fermentation, il viendrait à y avoir une combustion incomplète. Chose qui, je le conçois, peux arriver dans des silos de plusieurs centaines de tonnes de stockage, avec effet pression, humidité.....mais pas dans nos silo. Pas de CO sans feux ( un peu imagé, quoi, que...). Le CO2 si tu veux, mais dans ce cas pas de réel danger.
pas de CO sans feux ? il y a echauffement pendant la fabrication des pellet , et legere production de CO qui reste piegé dans les pellet et en ressort doucement ... il est donc possible de se retrouver avec un peu de CO dans un silo remplis de pellet sortant juste de fabrication ... il y a eu quelques accident , rare , mais qui meritent quand même de se mefier un peu
la quantité de CO emise par les pellet et faible : il n'y a pas besoin d'une vraie ventilation : il faut juste eviter le silo completement etanche ... et ne jamais entrer dedans sans ventiler un bon coup
vu la forte toxicité du CO même en faible concentration il faut se mefier de l'emission de CO quand on se fait livrer des pellet : la piece ou est le silo doit etre bien ventilé
je pense qu'un certain temps après la livraison il n'y a plus de danger de CO
essayer avec un detecteur de CO : le mettre dans un seau de pellet avec un couvercle etanche
pour tester un detecteur de CO , mettre un seau a la sortie d'echappement d'une voiture , et fermer le couvercle ... même si il y a peu de gaz d'echappement dans le seau ça suffit a faire sonner le detecteur de CO ... instantanement si on a reussi a mettre assez de gaz d'echappement , ou en quelques minutes si c'est plus dillué
1) Oui, 2011, pour moi, cela reste "nouveau" ; le temps passe si vite ! [par "non nouveau", je fais référence aux années 2007 / 2008, lorsque j'ai bien fouillé la question ; il n'y avait pas de bouches aérées ; la PESK était montée sans tampon et avec un tubage de 80 ; la régulation était l'antique TEM grise... Sans le vouloir, je suis dans ce monde là !]
2) La question de la ventilation des silos, de l'aération complète du silo avant de rentrer dedans, est venue après un accident avec le CO (je crois qu'il s'agissait d'un silo industriel lié à une chaufferie industrielle). Via des recommandations dans un guide de Propellet Suisse...
Mais cet accident est rentré dans "les moeurs", et comme après l'explosion des silos à céréales du port de Metz ou de Blaye, il y a eu de nouvelles "normes", recommandations, etc... [là, c'était la poussière !]
Il y a bien un danger, minime, que du CO s'accumule dans un silo de pellets... [ sans feu ! Heureusement !]
3) Je ne vois vraiement pas pour quelle autre raison on "ventilerait" un silo, avec dedans un matérau plus sec que ce qu'il sera à l'équilibre avec un air de sous-sol "normalement humide"... Il n'y aurait vraiment aucune raison logique.
[contrairement à la chaufferie, où tout le monde comprend qu'il faut restituer l'air prélevé par la combustion !]
[le guide insiste bien qu'il ne faut pas confondre aération du silo et aération de la chaufferie]
Comme d'hab, j'essaye juste de comprendre... Et je discute !
Juste pour que je ne passe pas pour un ahuris, voir :
a) http://www.travail-et-securite.fr/archivests/archivests.nsf/(allDocParRef)/TS717page18_1/$File/TS717page18.pdf?OpenElement
b) http://www.propellet.fr/fiches-qualite.php [voir fiches "pros" n° 2]
OK je me répète il est a l'état métastable, pas besoin de détecteur, c'est de la physique élémentaire.
Effectivement à l'usine , il peut y avoir échauffement donc distillation ,méthanisation, combustion incomplète donc CO.
les granulés arrivant encore chaud dans les silos de l'usine peuvent continuer à dégager encore du CO emprisonné. mais plus dans nos silo. Pour info pour créer du CO il faut élever la température au dessus de 950 °C sinon on produit du CO2 (équilibre de Boudouard). Ce qui signifie que ton usine n'était pas loin d'être en feu.
Je pense que dans nos silo il est froid, et encore même il y est un très faible dégagement de CO la molécule O reprend automatiquement une seconde molécule O pour devenir du CO2
Lire la fiche Propellet, et on en reparle.
Elle confirme bien que les bouches aérées font partie des mesures suite à l'étude de ce problème de CO [il est aussi confirmé que dans les petits silos, c'est surtout le "principe de précaution" qui prévaut - pour tous ceux qui comme moi, n'en ont pas ! Le maxi mesuré par l'étude autrichienne est de 70 ppm pour une norme maxi en France de 200]
Je viens de découvrir cette fiche, fort intéressante.
Non, tu n'est pas un ahuris bien au contraire, ce que je me tue à vous dire et si tu regarde bien cela concerne les stockages industriel ou il peut y avoir humidité, pression et réaction exothermique comme dans n'importe quel stockage de bois en masse (fermentation).
mais pas dans nos petit silo.
ok, pour info le liens pro pellet est mort.
je l'ai retrouvé sur google.
pas pensé au remontées par la chaudière et mais pour le silo il faut fermentation on est d'accord.
en conclusion il faut ventilé suite au risque de dégagement de CO.
Mes excuses.
la pyrolyse du bois commence bien avant 950°C ... comme il faut au moins 200°C pour ramolir la lignine , et qu'il peut y avoir plus , la pyrolyse commence un peu
voir aussi le sechage de la sciure qui se fait souvent par passage de la fumé d'un foyer ... avec possibilité de gros taux de CO dont une partie pourrait rester dissous ?
950°C est la temperature ou le CO est franchement plus stable que le CO2 , mais il y a production de CO a des temperature plus basse , en quantité plus faible mais pas nulle
a temperature ambiante le CO est assez stable pour etre dangereux ... si le CO se transformait rapidement en CO2 il n'y aurait jamais d'intoxication au CO
la bonne question serait plutot de savoir en combien de temps les pellet perdent ce CO , car je pense que le danger ne vient que de pellet qui viennent d'etre fabriqué
je ne vois aucune chance qu'une fermentation produise du CO : ça fait toujours du CO2 pur ... et une fermentation ne se produit que sur des produit stocké longtemps ! le contraire de ce probleme de CO de pellet sortant de fabrication
peut etre que la livraison par soufflage suffit a garantir qu'il n'y ai plus de danger de CO , avec les violante variation de pression que subit chaque grain
mais enfin rien n'interdit que le camion de livraison soit remplis directement au cul de la machine de production ... donc livraison des pellet tout chaud
si on connaissait les detail de cette affaire on serrait peut etre sur que ce CO n'a aucune chance d'arriver dans un petit silo
@chatelot
Oui, la fiche ne se télécharge pas directement ; lancer "silo + pellets + CO" dans Google et c'est l'un des premiers résultats (un pdf signé Propellet).
Où tu trouveras l'explication :
a) L’étude autrichienne Bioenergy 2020 a identifié comme principale cause de présence de CO dans les stockages de granulés de bois l’auto-oxydation des acides insaturés et acides gras contenus dans le bois.
On observe une diminution du taux d’acides gras avec l’augmentation de la durée de stockage. D’autre part, lors du pressage de la sciure de bois, l’augmentation de la température crée un film de lignine qui encapsule les gaz dégagés ; ceux-ci s’échappent ensuite progressivement au travers de fissures dans la lignine.
b) Dans certains cas d’installations de chauffage défectueuses, il est possible que des gaz de combustion, à travers les systèmes de transfert (vis ou aspiration) gagnent l’espace de stockage. Ces gaz, issus dans ces cas de combustion incomplète, ont une forte teneur en CO.
Cette défaillance peut également conduire à une augmentation de la teneur en CO dans la chaufferie si celle-ci n’est pas ventilée correctement.
Transfert des gaz d’une combustion incomplète
depuis la chaudière
• Essence de bois : plus la teneur en acides gras non saturés est importante dans le bois, plus les granulés dégagent du CO.
Le pin ayant nettement plus d’acide gras que l’épicéa, on observe donc que les granulés issus de pin dégagent plus de CO que les granulés issus d’épicéa.
Les granulés de feuillus, trop peu représentés, ne présentent pas de résultats exploitables dans le cadre de l’étude Bioenergy 2020 pour en tirer des conclusions concernant le rejet de monoxyde de carbone.
• Temps de stockage : plus leur pressage est ancien, moins les granulés dégagent de CO. Les dégagements sont beaucoup plus importants dans les premières semaines qui suivent le pressage.
Mais concluons :
a) avec les silos textiles : aucun danger
b) avec les silos de moins de 10 tonnes à plancher en V étanches : le danger n'est que théorique (sauf après une livraison) ; par précaution, mettre des bouches ventilées ; ventiler au moins 15 mn avant d'y rentrer ; le taux de CO le plus élevé mesuré par l'étude autrichienne est de 70 ppm (pour un maxi admissible en France de 200)
c) la question se pose surtout avec les silos industriels, où il faut respecter des procédures / équipements.
NB : ma dernière livraison était en effet "toute chaude", sortie quelques 1/4 h avant de l"usine d'Urmatt à 7 km !
Pour ma part, j'en sais plus suite à ces recherches. Je ne modifie pas mon silo. Je continue de faire gaffe avant de rentrer (même si je faisais encore plus gaffe avant ! Je rentrais avec ma femme à proximité. Dans l'ignorance, j'avais sur-évalué le danger]
@kawastinger
a) c'est pour cela qu'on vérifie que la vanne coupe-feu actionnée par le Bélimo se freme bien et va en butée
b) il me semble qu'il y a un contrôle de la dépression en fonctionnement normal ; en tout cas sur la mienne ; j'ai eu une mise en défaut suite au condenseur colmaté. Donc si dépression, le CO ne devrait pas sortir vers le silo ???
dans une bonne chaudiere le foyer doit toujours etre en legere depression ! pas seulement pour ne pas envoyer de CO dans le silo mais aussi pour ne pas risquer d'en envoyer dans la chaufferie , souvent communiquant avec la maison ! c'est un bon point pour la securité de voir que ça s'arrete automatiquement en cas de probleme !
bonjour,
@did
sur les anciens modèles de pellematic pas de contrôle de dépression foyer.
par contre sur les nouveaux, modèles de tête, 4 à 5 ans max , il y a un pressostat qui contrôle la dépression.
Cet am , j'ai utilisé ma petite station météo à piles pour évaluer l'humidité ambiante et la reprise d'humidité des pellets .
Juste fait 4 mesures , rien de scientifique , l'appareil indique juste "humidity" en % .
1/ dans le salon : 76 % . ( la vmc hygro ne tourne plus en continu toute seule malgré ce taux élevé depuis environ une semaine) .
2/ au fond du garage , coté opposé à chaudière , dans la partie enterrée sous-sol : 88 %.
3/ en surface , dans la poubelle à roulette de 120l , que j'ai fait remplir en mai en meme temps que le silo , restée depuis sans étanchéité : 66 % .
4/ meme poubelle , mais sous la surface , appareil recouvert de 10cm à peine : 54 % .
Je sais , la maison est humide , c'est d'ailleurs pour çà que le chauffage tourne depuis un mois , juste pour limiter l'humidité , plus que pour le froid .
Je signale que les pellets en surface dans la poubelle ne sont pas gonflés , même si ils s'écrasent assez facilement entre le pouce et l'index , donc ils sont , sans surprise , moins bons question PCI . Mais ils ne tombent pas en miettes .
La limite de cette "expérience" , c'est que à la livraison , je n'avais pas fait de relevé , mais sur 10cm seulement de profondeur et sur un carré de 50x50 environ pour cette poubelle de 1m de haut environ, dont le couvercle est équipé de petits caoutchoucs antichocs pour le bruit fait au "claquage des éboueurs le petit matin" ,donc avec un jour de plusieurs millimètres , on a déjà l'humidité qui baisse de 66 à 54% , et je ne peut pas mesurer le fond du stock . Donc , reprise d'humidité ambiante il y a , mais sur un stock de plusieurs tonnes , c'est non pas négligeable , mais pas catastrophique , pas de quoi bloquer et mettre en panne une machine . On peut toujours mettre une des fameuses "éponges" ou cassettes recueillant l'eau de l'air , style rubson , pour matérialiser cette humidité et se faire une idée des quantités se trouvant dans nos pellets . A+
Hello,
Merci pour ce retour intéressant! Je compte, un de ces 4, installer une sonde hygro dans mon silo, avec une sonde filaire. Apparemment ce ne sont pas les meilleures, mais j'aurais trop peur de laisser un module (passif ou sur piles) dans le silo, et qu'il finisse par tomber dans les pellets...
Ce sera purement à titre informatif pour moi, car je ne compte pas changer quoi que ce soit à mon silo. Trop tard pour ça...
Étonnant quand même que tes pellets s'écrasent entre le pouce et l'index, j'imaginais ça tout de même un poil plus "dur", même avec une certaine reprise d'humidité.
C'est assez significatif sur ce que je pensais : les taux d'humidité sont en "équilibre" avec la teneur en eau du produit. Dans la poubelle fermée, les pellets, hyrgoscopiques, "captent" une partie de l'humidité contenue dans l'air. Si le couvercle reste fermé, cet air ne se renouvelle pas, et se déssèche. Si on ventilait, l'humidité de l'air serait renouvelé, et les pellets absorberait de l'humdité jusqu'à être en "équilibre".
A noter cependant : ces chiffres ne sont pas "proportionnels" avec l'humidité des pellets...
POur savoir combien d'humidité ils ont "repris", il faudrait peser des pellets secs quand ils arrivent et peser ces mêmes pellets après une saison d'exposition à de l'air humide...
Une première approche est possible en prenant 1 litre de pellets en surface, en les pesant, en les dessechant (tam a donné la méthode au "micro-ondes" décrite par l'Ademe) et en les pesant à nouveau.
Idem avec des pellets pris au fond de la poubelle, "assez bien" protégés de l'air humide en surface.
La différence de poids peut être une valeur approchée de l'humidité absorbée.
La chaleur de vaporisation de cette eau donne une idée de la perte de PCI. En quelques calculs, on peut alors poser des éléments de débat...
Sur ma PESK de 2007, elle y est. Il y en a même deux : l'un en entrée de condenseur, l'autre sur le devant avec la prise - petit tube - en haut de la porte. Sans doute lié au contrôle du risque de colmatage du condenseur ?
Tout est relatif , quand je dis que les pellets du dessus s'écrasent assez facilement , pas tant que çà , sinon ils seraient gonflés et délités . Mais je reconnais avoir été surpris de pouvoir les casser entre mes doigts , meme en insistant un peu , comparativement à du bien sec , dur comme une pierre .
A noter que je n'ai pas pu faire de mesure dans le silo toile , pas par peur "electrique" , mais car silo quasi plein , je peux pas l'ouvrir (2è manchette en pression) et y mettre l'appareil . Et de toute façon j'aurais pas pu pousser le truc et faire une mesure "à coeur " , acces impossible meme silo a moitié rempli . Je laisse cette expérience à ceux qui ont des gros silos en dur , et qui peuvent rentrer dedans .
Pour l'humidité ambiante du garage , il faut dire qu'une partie non négligeable vient du ruisselement de la voiture qui sèche dans le garage , et dont l'eau coule du coté silo , et le sol n'est pas une bonne dalle béton , juste une mince couche de béton maigre (quasi du ciment) , sans ferraillage et de quelques centimetres à peine , le tout tout fissuré donc limite techniquement parlant ,un sol en terre battue . Le tout dans un coin de vendée toujours vert , sauf canicule , et avec de l'eau ces jours derniers sur la partie basse de mon terrain (ruisseau qui déborde) .
Peu importe la qualité de ton sol de garage : c'est la quantité d'eau qui "rentre" régulièrement et qui s'évapore qui joue. Quand ta dalle sèche, cette eau "va" dans l'air ! C'est autant de vapeur venant saturer l'air ambiant. Ton sol joue en fait le rôle d'évaporateur ! Si tu avais une dalle béton parfaite, ce serait pareil !
La seule chose qui pourrait changer la donne, c'est un sol étanche (peinture étanche, carrelage) et des regards d'écoulement de l'eau... Là, elle serait "évacuée" et ne s'évaporerait pas.
Bonjour,
Je suis de loin cette discussion. Y a-t-il parmi nous des heureux utilisateurs de silo muni de pesons ?
Si oui, ils pourraient nous dire le poids mesuré à la livraison puis après quelques mois d"été sans consommation.
En supposant qu'une livraison éponge 5% d'humidité, ça fait 50 kg/tonne, quand même
parce que chez vous l'été dure plusieurs mois ?!...veinard !
salut,
un ami a installé une biowin 210sowin chez lui l'année dernière en remplacement de sa chaudière fiuol. Effectivement pour l'installateur il s'agissait de sa seconde chaudière à granule installée en 30 ans de carrière. Mais bon , même en étant un chauffagiste réputé il a fait appel à un technicien de la marque pour la mise en route. La chaudière est reliée à un chauffe-eau thermodynamique de 300L (cheauffe eau avec pompe à chaleur air).
Pour l'instant ça fonctionne plutôt bien. C'est juste l'approvisionnement en granule qu'il faut bien anticiper et bien observer sa qualité. Je pourrai te donner les marques qui sont recommandées. Le conseil c'est d'acheter ses granules en été et si possible de prendre sa conso annuelle en une seule livraison : moins de transport voir franco de port et rabais sur le prix du sac. Evidemment il faut pouvoir stocker tout çà.
Pour te donner une idée de sa consommation: en fioul il brûlait environ 4000 litres par an et en granule il est à 5 palettes de sacs par an soit environ 1200€/an. Et encore son isolation est à reprendre (vieille ferme) voir inexistante par endroits. Il remplit une fois par semaine et vide les cendres en même temps.
le coût de la chaudière: 10700€ mais en rajoutant la sonde, la régulation, les kits hydrauliques, les collecteurs, la main d'oeuvre et la tuyeauterie ça va dans les 15 000. Le chauffe eau avoisine les 3000€.
Je sais tout ça car je me suis occupé de sa déclaration pour l'aide au crédit d'impôts. Mon conseil: renseignes-toi bien avant sur le crédit d'impôts car le crédit va dépendre de beaucoup de facteurs (type de chaudières etc...) qui ne sont pas forcément mentionnés dans le feuillet de déclaration. J'ai appelé les impôts pour se faire et on m'a dit que pas mal de personnes ont du rembourser leurs aides faute de mauvaise déclaration... Il faut donc orienter son choix de marque aussi en fonction de celà. Politique...
Bonsoir,
Christina, je pensais être dans la norme avec plusieurs mois sans chauffage, non ?
Dans les Alpes du Nord, par exemple, à 750 m d'altitude, il arrive qu'il y ait 0 DJU pendant juillet et août...
L'image proposée est soumise à droit d'auteur. Merci de citer la source et l'auteur.
Philou67 pour la modération.
Dernière modification par Philou67 ; 12/11/2013 à 13h04.
bien venu au club (plateau de Langres hautes marne)
