Puiser des calories dans le milieu ambiant, que ce soit l'air, l'eau ou la roche ne me semble pas s'apparenter à une exploitation minière; la ressource est intégralement renouvelée chaque été, et, de fait, c'est plus de l'énergie solaire que de la géothermie... rappelons que le puisage dans une nappe phréatique en vue de chauffer un bâtiment suppose une restitution intégrale de l'eau refroidie dans cette nappe; il n'en est évidemment pas de même pour les puisages à fin d'utilisation domestique (arrosage ou autre)
Si il y a volonté de contrôle des forages, c'est certes pour limiter les prélèvements d'une part (voir loi sur l'eau datant de je ne sais plus quand, il y a une quinzaine d'années) en les taxant (c'est déjà le cas pour l'industrie et l'agriculture en théorie), mais dans le cas qui nous intéresse, il n'y a aucun prélèvement, et d'autre part pour éviter un développement anarchique de forages mettant en relation les diverses nappes souterraines, ce qui constituerait un vrai danger pour notre ressource commune en eau.
Accessoirement, mais cela nous éloigne du sujet, dans les communes ayant un réseau collectif d'assainissement, l'utilisation importante d'eau de forage ou de puits pour les toilettes (de loin le poste le plus consommateur) mettrait rapidement en faillite ce réseau d'assainissement puisque les taxes finançant son fonctionnement ne seraient plus collectées...
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