Bien le Bonjour a tous, et tout d'abord merci d'avance a ceux qui prendront le temps de lire ce sujet.
Voilà, j'occupe actuellement à l'année la maison de mes parents, en région parisienne, tandis qu'eux ne l'occupent que quelques mois par an, y vivre en hiver est impossible pour eux.
Cette maison est une maison rectangulaire GMF construite entre 1979 et 1980, d'environ 130 m² habitable, composée d'un RDC de 80 m², d'un étage sous-pente d'environ 50 m², de combles perdus et d'un sous-sol intégral de 80 m².
Au RDC on a : salon/sam traversant, cuisine non-ouverte sur salon, hall d'entrée, wc et buanderie/cellier
A l'étage on a : 4 chambres et une salle de bain.
Question orientation, au RDC l'entrée et 2 portes-fenêtres ( salon et cellier ) sont orientées sud-est, auxquelles s'ajoutent une porte de service (buanderie) et 2 portes fenêtres orientées nord ouest (cuisine et sam).
A l'étage, 3 fenêtres de toits ( type velux ) orientées sud-est ( chambre d'enfant 1, chambre parentale, SDB ) 1e orientée nord-ouest (chambre d'enfant 2), 1 fenêtre standard orientée sud-ouest (chambre parentale), et la même orientée nord-est (chambre d'enfant 3).
En terme d'isolation, 3 des 4 murs donnant sur l'extérieur sont en parpaings creux de 20 cm avec une isolation de 4 cm de polystyrène recouvert de BA13. Le 4ème mur ( mur pignon orientation nord ouest ) n'est pas isolé au RDC ( ancien garage reconverti en buanderie/cellier ), à priori il est isolé a l'étage par du polystyrène (4cm) + BA13.
Les combles perdus accueillaient à l'origine une isolation de 20 cm de laine minérale ( je ne saurais pas dire si c'est de la LDV ou LDR ) qui reposait d'une part sur le plafond en placo de l'étage, entre les traverses en bois sur lesquelles ce même plafond est fixé (vis), et dans les sous-pentes des chambres. Elle ne fait aujourd'hui plus que 10-15 cm d'épaisseur, et ne couvre plus la totalité du plafond ( 20% du dit plafond est "à nu").
Le sol du RDC/plafond du sous-sol est une dalle en béton/hourdis avec simplement du carrelage.
Le sol de l'étage/plafond du RDC est une dalle en béton avec simplement un parquet en bois massif, sauf pour la salle de bain, ou il n'y a que le béton recouvert de dalles pvc adhésives premier prix.
La cave possède 4 petites fenêtres 15 cm sur 120, donnant sur l'extérieur, le reste des parois est enterré, les murs en parpaings sont a nus, et le sol est une simple couche de béton coulé de quelques centimètres. Cette cave abrite le tableau électrique, le chauffe-eau, les canalisations d'arrivée/évacuations, et le vin, bien sur.
Les fenêtres du RDC et de l'étage sont en bois, double vitrage 4/8/4, et elles sont d'origine (1980), je vous laisse imaginer leur état.
A l'origine la maison devait être chauffée en tout électrique via des grille-pains premier prix de l'époque. En 1984, mon père, n'en pouvant plus de payer des factures astronomiques d'électricité en hiver, a installé une cheminée dans le salon, contre le mur porteur intérieur qui délimite le salon/sam traversant, des autres pièces du RDC.
Cette cheminée est composée d'un foyer fermé ( à l'époque, aujourd'hui la porte vitrée est brisée, il manque la moitié du verre ) avec dos en fonte, de marque Brisach, de 78 cm de large, de puissance 15 kw, avec ouverture en guillotine, entouré d'un habillage en pierre d'estaillade/marbre rosé (pas sur, je mettrais une photo sous peu). L'évacuation de la fumée se fait via un conduit en métal ( partant du foyer ) qui est lui même prisonnier d'un conduit en boisseau (partant lui aussi du foyer) de terre cuite, le conduit en boisseau montant jusqu'au toit à travers les plafonds du RDC et de l'étage, tandis qu'il semblerait que le conduit en métal s'arrêterait, lui, quelque part entre les deux..
A côté ( à 5 cm, depuis le sol de l'étage jusqu'au toit ) du conduit en boisseau d'évacuation des fumées, se trouve un autre conduit en boisseaux de terre cuite,partant du plafond du RDC, jusqu'au toit, et qui servait, je cite mon père "pour l'aération", et qui est aujourd'hui bouché a une extrémité par du papier journal, depuis plusieurs années.
En hiver, sans cheminée ni chauffage d’appoint, lorsqu'il fait 0°C dehors, avec uniquement la chaleur apportée naturellement par le soleil, et la chaleur dégagée par les appareils électriques ( frigo+pc+cuisinière a gaz pour les repas ), il fait 6°C a l'intérieur. Si je fais chauffer correctement la cheminée de 18h à minuit, le salon/sam atteint les 13-14° à minuit, et retombe à 9-10°C vers 6h du matin.
On peut obtenir 17°C dans le salon si on chauffe en continu (24/24), mais on retombe très vite a 9-10°C au bout de 6h s'il fait 0°C dehors.
Mon soucis est le suivant : je n'peut pas être présent en journée durant l'hiver, je pars a 7h30, je rentre à 17h. Lorsque je rentre, la maison est fraîche, je la fais chauffer quelques heures tout en m'occupant de mes petites affaires du quotidien, je me couche, et lorsque je me lève, il fait frais. Etc, etc..
Cet hiver, je l'ai passé a 10-12°C en chauffant le soir en semaine, en étant absent le weekend, j'ai consommé 6 stères de bois ( chêne, hêtre <25% d'humidité, 250 euros ), et je peut attribuer 250 euros d’électricité au fonctionnement d'un radiateur "bain d'huile" lorsque la température descendait en dessous de 0/lorsque je n'étais pas seul.
Honnêtement, 500 euros de chauffage, c'est pas grand chose j'imagine. Mais c'est 500 euros pour 10°C.
Ma question est donc : par quoi commencer pour améliorer le confort thermique en hiver dans cette maison ? Dans 3 ans mes parents, âgés, vont devoir revenir vivre ici toute l'année durant au moins 2 ans. Je les vois mal passer un hiver a 10°C, ou je n'imagine pas la quantité de bois nécessaire pour faire chauffer la maison en continu.
Ci joint un petit schéma en coupe de la maison, très très basique (fait sous paint ^^' ) pour illustrer vaguement mon pavé.
-----