sauf erreur de ma part, le conductivimètre en lambda / R normé est soumis à un échantillon d'une épaisseur significative ( je me souviens plus, disons 25 mm ).
Et c'est delà que découle bcp de choses.
En iso reconnu comme tel, le lambda sera uniforme ( quasiment à 100 % ) et doubler l'épaisseur doublera le R effectif.
Cette épaisseur importante est donc aussi la source des pb et des arguments faciles pour les isolants minces, puisque non adapté. Mon bon monsieur, les normes sont pas faites pour nous, on a a besoin de 3 mm.
je reprends mon exemple par l'absurde cité plus haut, et je suis à peu prés certain que les isolants minces reposent sur la même construction de manipulation.
Je fabrique un verre de 0.5 mm d'épaisseur et je le vend comme isolant plus tard.
Je mesurerai un R de 0.15 environ ( prenons cet ordre de grandeur ) qui est en fait la somme Rsi + Rse pour quasi 100 % de cette composante R totale. J'en déduis un lambda par équivalence. Je fais tester par un labo ( tiens, un institut universitaire technologique polonais ) qui me donne un lambda sur le produit testé.
Ensuite, je garde ce lambda et je "vends" un produit vitré simple épaisseur en 5 mm. Et donc j'annonce un R de 1.5 en ep 5mm et un R de 3 en 10 mm.
Sauf que bien sûr mon R global ne va pas progresser ou à peine en situation pratique ( peut être je passerai de R 0.15 à R= 0.20 en multipliant l'épaisseur par 20 ) et un matériau assez conductif ( le verre ) ne va devenir isolant par magie.
Je suis persuadé que les produits minces utilisent le même genre d'entourloupettes.
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