Bonjour,

Après à nouveau beaucoup de lectures du forum très instructives, je viens néanmoins solliciter "l'avis du public" (que j'espère éclairé ) n'arrivant pas à me faire une opinion définitive par moi-même.

Ma situation : maison ossature bois d'une dizaine d'année, isolation 20 cm de paille de chanvre, altitude 600 m dans le jura, protégée du nord mais au contraire très exposée aux vents du sud (majoritaires dans la région en hiver). Surface chauffée 80 m2 (plus à l'étage 50 m2 non chauffés).

Actuellement chaudière buche avec accumulation (1000 litres) qui ne me satisfait pas d’où décision de réutiliser le conduit (6 m tubés inox) passant dans le mur de refend pour un nouvel appareil de chauffage au bois dans la pièce principale de 50 m2 (communication directe avec chambre et sdb i.e. pas de couloir).

Les 2 problèmes avec la chaudière : l'autonomie en hiver + la praticité d'autant plus en intersaison. Vient s'y ajouter récemment des problèmes "techniques" dont un sur le ladomat (obsolète) qui impliquerait de refaire une partie du circuit.

L'hiver une flambée ne suffit pas. Le temps nécessaire au chargement des 1000 litres dépasse l'heure du couchage (je rentre souvent assez tard, nécessité de recharger le foyer très tard dans la soirée) et de fait avec une charge partielle le lendemain matin il n'y a déjà presque plus d'eau suffisamment chaude pour être utile via les radiateurs (35 – 40 ° sur les 2 thermomètres du stockeur). J'ai certainement des pertes (trop) importantes dans le circuit de distribution courant dans le vide sanitaire et en partie des progrès à faire sur l'isolation des huisseries mais c'est un autre débat. C'est très variable en fonction des conditions mais sans chauffage la déperdition la nuit peut aller jusqu’à 4 – 5 degrés (19° --> 15°). D'une manière générale la maison a une faible inertie.

Le fait est que compte tenu de la configuration les "manip" sont assez fastidieuses et qu'il n'est pas toujours simple d'estimer combien de buches recharger pour ne pas dépasser la capacité des 1000 litres (impossible de rajouter un 2nd stockeur ce qui serait une manière de régler le problème).
C'est d'autant plus vrai à l'intersaison ou de fait le principe même de la chaudière (masse 750 kg) implique un "certain" délai et de consommer pas mal d'énergie avant de se voir restituer des calories dans les radiateurs. La face sud de la maison étant relativement vitrée la pièce principale prend facilement 4-5 degrés si le soleil brille, ce qui rend donc parfois encore plus "optionnel" d'aller démarrer la chaudière.

Au final je consomme peut être pas plus de 3 ou 4 stères mais je passe pas mal de journées avec un gros pull, idem le matin il ne fait pas toujours "chaud-chaud" pour prendre la douche (dépendant de l'hygrométrie, 17-18° me vont bien).

Pour être tout à fait honnête sur le pourquoi de l'abandon de la chaudière il y a aussi les manips nécessaires pour refendre les buches pour obtenir en permanence la combustion inversée même lorsque les dernières bûches se retrouvent trop loin de la fente d'aspiration mais surtout ne pas parfois risquer de voir le feu s'éteindre avant d'être vraiment "lancé". Avec un poêle il faudra faire de même mais il sera bien plus facile de contrôler les choses qu'avec la chaudière sous la maison, pas très facilement accessible et qu'il faut ouvrir ce qui n'est ni pratique ni vraiment recommandé.

Voilà pour la position du problème. Pour ce qui des hypothèses maintenant :

Une pac serait facile à installer mais ça ne rentre pas trop dans mes idées. Ca représente un certain cout à l'installation et même si a priori les cop ont a priori bien progressés je suis bien incapable de calculer a combien ça reviendrai à l'utilisation.

C'est aussi l'envie d'avoir le moins de technologies possible et la capacité à pouvoir chauffer sans électricité au cas où qui font que je m'oriente désormais plutôt vers le poêle à buche que granulés contrairement au début de la réflexion. Je suis habitué à une maison extrêmement silencieuse et même s'il y a de fait certainement bien plus de satisfaits qui ne s'expriment pas que de gens ayant un problème (avec toutes les marques on dirait ?), la lecture de tous les sujets refroidit quand même pas mal.

Mais même là pas facile de choisir entre un peu ou pas du tout d'accumulation ? (j'exclu le poêle de masse vis-à-vis du besoin intersaison, idem pour le poêle a bouilleur vis-à-vis du bruit, du cout et de l'aspect "technologique").

"Choisir c'est renoncer" mais malgré une lecture assidue de beaucoup de post je n'arrive pas à me décider étant donné que je crains le délai "au démarrage" avant que ça ne commence à chauffer avec un noblés altech par exemple. Est-ce de l'ordre du quart d'heure ou plutôt d'une heure comme "tout compris" avec ma chaudière ?

D'un autre coté vu qu'un poêle acier cesse de chauffer presque dès la fin de la combustion ça revient à dire qu'il faudra certainement recharger le poêle juste avant le coucher (vers 23h00 – minuit) en fermant la porte de communication chambre - salon de telle sorte à monter la température au-dessus des 18-19° que j'apprécie et décaler le début du refroidissement puisqu'à priori la combustion ne dure pas plus d'une heure sur les modèles que j'envisage en l'état actuel de ma réflexion --> poêle "entrée de gamme" puissance 5 ou 6 kW maxi puisque je veux éviter l'encrassement en fonctionnement "non nominal" en intersaison (pour info actuellement je n'ai pour ainsi dire pas besoin de ramonage, seulement vider les cendres accumulées dans le bas du tubage via l'ouverture du bouchon).

Questions subsidiaires que je n'ai pas résolues non plus :
--> La double voire triple combustion nécessite-t-elle forcement une régulation électronique ?
--> acier ou fonte ?
--> chamotte ou plutôt vermiculite?
--> Poêle étanche ou pas ? (pas de problème pour une prise d'air dans le vide sanitaire en dessous)


Merci d'avance.