Comment gérer vous le problème du tassement de la ouate quand vous soufflez dans les caissons ?
D'ailleurs, je me demandais, en combien de temps on considère la ouate "stabilisée" ?
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Comment gérer vous le problème du tassement de la ouate quand vous soufflez dans les caissons ?
D'ailleurs, je me demandais, en combien de temps on considère la ouate "stabilisée" ?
En garantissant la densité de "non tassement". Dans mon cas, avec la ouate du fournisseur, c'était 43kg/m3 pour des murs verticaux. On a tourné entre 45 et 50 kg/m3. Pour les rampants, la préconisation était de 38kg/m3 : on a mis autour de 45 kg/m3.
@madmac: oui, il est clair que le contre-lattage aide beaucoup, on l'a vu au rez-de-chaussée dimanche, là où le contre-lattage était fait : en fait, on a autant de ventres, mais le pare-vapeur tient sans problème (pas d'agrafes qui pètent). D'ailleurs, le seul endroit où on a oublié un tasseau, c'est là que toutes les agrafes ont sautées !
On a déjà posé du fermacell, mais sur les panneaux de contre-ventement... pas directement devant la ouate. C'est au programme de la semaine prochaine. Dans tous les cas, comme on n'a pas bien procédé à l'agrafage (la ouate s'est glissée devant les tasseaux là où le PV n'était pas suffisamment agrafé), je vais rouvrir et vider le surplus de ouate afin d'avoir des murs droits avant de poser le fermacell.
Concernant le croutage : j'ai vidé 1l d'eau autour de la trappe d'accès au comble (environ 1,5m2). La surface est humide (changement de couleur de la ouate qui fonce et s'agglomère et devient collante, comme du papier mâché). Je pense que cela suffira. Verdict dans une bonne semaine. Je n'ai pas vérifié le reste du comble, mais je pense qu'il faudra que j'y retourne (quand il fera plus frais, car hier soir, c'était l'enfer là haut ).
... 43kg et 38kg de preconisation ... et calcule a 55 et 60 a la commande : ca c'est du Philou
Pour le croutage, juste de l'eau tout court, ou adjuvante d'un peu de moussant, style savon ?
Et je retiens que le contre-lattage aide et que l'agrafage doit etre pose sur le bord du tasseau et pas juste mis au milieu de celui-ci.
Pi comment ca il fait chaud ? C'est meme pas vrai d'abord ! Va payer ton litre de sueur dans les combles :niark:
Bonsoir à tous !
Je débarque sur le forum après plusieurs jours de lecture de différents sujets, et en particulier de celui-ci. Je me renseigne pour la construction de la MOB qui commencera début 2008.
J'étudie en ce moment l'isolation et je penche actuellement pour l'insufflation de ouate de cellulose.
Je tiens tout d'abord à remercier tous les participants à cette discussion. Grâce à la lecture de ces 27 pages, j'ai appris beaucoup de choses sur le sujet.
La composition de mes murs devrait ressembler à celle décrite plus haut par un autre participant (désolé j'ai oublié votre nom !). Et ça donnerait :
bardage
lattage et lame d'air
pare pluie laine de bois type isoroof (mu = 5)
ossature et isolant ouate de cellulose (mu = 1/2)
contreventement par l'intérieur en pavaplan 3F (mu = 60)
lattage et vide technique
parement intérieur en fermacell (mu = 11)
Les questions que je me pose sont les suivantes:
- quelle épaisseur d'isolant me conseillez vous (et ça conditionne la largeur de l'ossature) pour avoir une bonne isolation des murs ?
- l'usage du pavaplan 3F (8 euros du m² HT) est tentant (il sert de contreventement intérieur, les panneaux sont très grands donc gain de temps pour le menuisier qui va faire le clos couvert, il a un mu de 60 donc il joûe également le rôle de freine-vapeur. Le problème c'est qu'il n'est pas souple et donc on ne peut pas contrôler la densité de cellulose insufflée comme avec un freine-vapeur souple. Et j'avais prévu de faire l'insufflation moi-même.
Est ce un réel problème ?
Et je ne peux pas vraiment faire autrement si je veux contreventer par l'intérieur !!!
J'ai encore beaucoup de questions en réserve consernant les cloisons intérieures et les planchers mais on va y aller doucement.
Merci pour vos réponses.
[HS] KIKI80, tu est de picardie ? De quel coin ?? ca serait bien qu'on se mette en contact.. [/HS]
Philou : l'insufflation t'a pris combien de temps environ ? Et au final, ca te revient à combien au m2 ?? C'est "facile" à faire ou pas ?? ( désolé j'ai pas encore tout lu.... pas fini l'iso exterieure encore! pfff......)
Initialement, je souhaitais insuffler tous les rampants avec la densité maximale possible (55kg/m3). Devant la mise en oeuvre ne permettant pas de monter raisonnablement au de là de 45kg/m3, j'ai du me résigner. Mais en fait, 55kg/m3 aurait été atteignable sans soucis si les coffres avaient été fermés hermétiquement, car la ouate en panneau (70kg/m3) que nous avons mis par ailleurs tiens parfaitement, y compris à l'horizontal. Lors de l'insufflation, on injecte beaucoup d'air (normal, c'est l'isolant), et le fait que le PV offre une résistance mécanique bien plus faible que les autres parois du coffre fait qu'il se déforme...
Donc oui, j'ai fait l'erreur de croire que je pouvais insuffler une plus forte densité avec des coffres fermés par un PV armé. Bah... j'espère que j'aurai un repreneur pour mon surplus
Oui, sans adjuvant... le vapo tombait déjà suffisamment en panne avec de l'eau
Honnêtement, je suis pas sûr qu'il soit nécessaire d'ajouter quelque chose. Ma fille s'est amusée à mouiller des flocons de cellulose et à les laisser sécher : ça devient dur comme du papier mâché qu'on faisait en maternelle.
Bonjour et bienvenu sur notre forum.
Philou67 pour la modération.
1- Vise un R de 5 dans tes murs et de 7 en toiture (le minimum étant respectivement de 3 et 5). Ca te donne des montants d'ossature entre 12 et 20cm.Les questions que je me pose sont les suivantes:
1- quelle épaisseur d'isolant me conseillez vous (et ça conditionne la largeur de l'ossature) pour avoir une bonne isolation des murs ?
2- l'usage du pavaplan 3F (8 euros du m² HT) est tentant (il sert de contreventement intérieur, les panneaux sont très grands donc gain de temps pour le menuisier qui va faire le clos couvert, il a un mu de 60 donc il joûe également le rôle de freine-vapeur. Le problème c'est qu'il n'est pas souple et donc on ne peut pas contrôler la densité de cellulose insufflée comme avec un freine-vapeur souple. Et j'avais prévu de faire l'insufflation moi-même.
Est ce un réel problème ?
J'ajoute une chose : pour le confort d'été, et malgré la bonne densité de notre isolation, l'étage est surchauffé par forte chaleur extérieur (de même qu'il se refroidit très vite la nuit). Je confirme donc la très faible inertie. Il faudrait ensuite que je fasse des mesures périodiques en journée (air et murs) pour vérifier le déphasage, mais pour l'instant, je suis assez déçu.
Pour le RDC, la situation est toute autre (certes la proximité du sous-sol encore ouvert l'explique peut-être en partie) : on dispose facilement de 5°C de moins que l'étage et que l'extérieur. Le poêle de 3t semble y être aussi pour quelque chose : il dégage comme un rayonnement frais.
Je suis impatient de connecter la DF et le PC
2- Ta composition me semble bonne. Dans le pire des cas, tu peux faire appel au professionnel pour tes murs et t'occuper de ta toiture toi même. Si tu fais les murs par toi même, il faudra travailler à l'oreille plutôt qu'à l'oeil et au touché.
Pour cela, il faudra que tu te réserves à l'intérieur un ou 2 caissons tests réalisés avec par exemple, une cloison intérieure et du pare-vapeur. Ces caissons te permettront de faire le réglage de la machine qui dispose de deux commandes : quantité d'air, quantité de matière. Plus tu augmentes la quantité d'air, plus tu augmentes la densité. Plus tu diminues la quantité de matière, plus tu augmentes la densité.
La machine que nous avons utilisée était préréglée en matière à 5/8 (60%) avec pour recommandation de ne pas la modifier mais de jouer plutôt sur la quantité d'air.
La commande de réglage d'air varie quant à elle de 20% à 100%.
Un autre paramètre joue : la hauteur d'insufflation. Plus tu montes le tube haut, et plus il faut augmenter l'air.
Donc avec tes caissons tests, tu vas identifier le bon réglage d'insufflation. Pour cela, tu peux calculer à l'avance la quantité de ouate à souffler et jouer sur la commande d'air pour arriver à tout souffler. En fait, dans un premier temps, tu laisses le tube à 10cm du bas du caisson et tu laisses tranquillement la ouate remplir le bas. Le tube doit toujours être dans la ouate. Ensuite, lorsque la masse de matière située au dessus du tube est suffisante, l'air va comprimer la ouate qui se trouve sous le tube pour permettre à la matière insufflée de prendre sa place. Une fois que la force exercée par l'air est insuffisante pour comprimer plus, la machine va s'embaler (le ventilateur tourne à vide). C'est le signal (sonore) pour remonter le tube (soit de 20 en 20 cm, soit une fois que tu as le coup de main, de manière continu et régulier). Au fur et à mesure que tu remontes, la ouate est soufflée et tassée par l'air, et ce jusqu'en haut.
Arrivé en haut, tu inverses le sens du tube, et tu laisses à nouveau remplir le haut et tasser légèrement. Tu arrêtes la machine, et au final, un dernier petit coup de matière pour combler le tassement final qui crée toujours un vide autour de l'orifice.
Pour les rampants, si tu te réserves un accès par le comble, tu gagnes sur tous les plans :
- accès facile, position relativement confortable
- bonne visibilité par le dessus (ne permettant pas cependant de vérifier la densité, mais permet de visualiser l'avancement)
- pas d'orifice à pratiquer
Bon, voilà, j'espère n'avoir pas écrit trop de bêtises et avoir été suffisamment clair dans mes explications sur notre méthode d'insufflation.
Dans le pire des cas, tu peux faire comme moi, et calculer tous les volumes de caissons, et leur correspondance en sac de ouate. Au fur et à mesure que tu insuffles, tu contrôles la quantité insufflée et tu ajustes le réglage en fonction. Pour cela, prévois des aides car à deux, c'est trop juste. Pour insuffler des coffres fermés, le minimum est 3 personnes (un à la machine qui charge, un qui insuffles, un qui coordonne machinste/souffleur, qui rebouche, qui troue, qui aide le souffleur, qui réconforte, qui apporte la boisson, ...).
Nous avons travaillé environ 10 heures le samedi, et 7 heures le dimanche pour 120 sacs de cellulose. La location de la machine a couté 240€ HT. La superficie insufflée était d'environ 95m2 en toiture, 105m2 dans les murs (extérieur et intérieur), 30m2 au plafond du RDC. Les densités n'étaient pas toutes les mêmes, ni les épaisseurs.
Disons que le prix moyen au m2 pour 10cm d'épaisseur à 45kg/m3 était d'environ 4,5€ (matière) + 0,70€ (machine) HT.
Ouais..... donc au final plutot économique et "assez" rapide... enfin du moins j'aurais cru plus long.... Tu as quand meme pas mal de surface. Les 30 m2 de plafond c'est dans un plancher bois ?
Tu dis que tu as fait les murs exterieur et interieur, tu as fait des caissons à l'exterieur ou tu es en mob ? (désolé de te faire surement repeter, je vais tout lire.. mais la j'ai pas trop le temps...). Ca le ferait des caissons pour la ouate sur mur en parpaing (toujours ma solutions en attendant des devis de mob...)
par contre, tu peux me fait un peu peur pour l'inertie..; je pensais qu'elle serait presque aussi bonne que de la laine de bois...
Au niveau déphasage, ca donne quoi ?
Pas facile de mesurer le déphasage... Si quelqu'un a une méthode, je suis preneur.
Bon, il faut relativiser : nous n'avons pas encore le fermacell aux murs, la maison est encore un chantier, tout est ouvert (y compris la trappe d'accès au comble), les fenêtres sont souvent ouvertes (courant d'air chaud), ...
Il faudrait faire une mesure de déphasage sur un rampant : un capteur de t° dans le comble et mesure sur le rampant en continu sur 24h. Mais j'ai pas vraiment le loisir de m'occuper de ça en ce moment
oui en fait j'ai été trop vite.. j'ai confondu déphasage et inertie... ups: La laine de bois n'a plus d'inertie je pense....
j'ai du mal moi aujourd'hui..
Il faut lire :
La laine de bois n'a PAS plus d'inertie je pense....
Merci Philou pour ta réponse.
Je comptais moi aussi insuffler à 55 kg. Pourquoi dis-tu que ta mise en oeuvre ne te l'a pas permis ? A cause du PV ? Il faut des cloisons rigides pour monter à 55 kg /m3 ? Un PV avec un liteaunage n'est pas assez résistant pour une telle densité ? Ou est ce que c'est parce que tu n'avais pas assez l'habitude d'utiliser la machine ? Est ce qu'un pro aurait réussi à monter à 55kg ?
Dernière modification par Philou67 ; 18/07/2007 à 11h09. Motif: Suppression de la longue citation
La raison est essentiellement à cause du liteaunage inexistant sur les rampants. Dans les murs du RDC, je pouvais monter à plus de 45kg/m3.Merci Philou pour ta réponse.
Je comptais moi aussi insuffler à 55 kg. Pourquoi dis-tu que ta mise en oeuvre ne te l'a pas permis ? A cause du PV ? Il faut des cloisons rigides pour monter à 55 kg /m3 ? Un PV avec un liteaunage n'est pas assez résistant pour une telle densité ? Ou est ce que c'est parce que tu n'avais pas assez l'habitude d'utiliser la machine ? Est ce qu'un pro aurait réussi à monter à 55kg ?
Avec des coffres fermés, je pense que ça ne pose aucun problème.
Pour info, dans mon secteur, un revendeur local de Benotherm m'a conseillé de prévoir une insufflation à 60 kg/m3 et m'a proposé de reprendre les sacs en trop s'il m'en resté, pas s'il en reste un ou deux. A partir d'une dizaine !Nous avons travaillé environ 10 heures le samedi, et 7 heures le dimanche pour 120 sacs de cellulose. La location de la machine a couté 240€ HT. La superficie insufflée était d'environ 95m2 en toiture, 105m2 dans les murs (extérieur et intérieur), 30m2 au plafond du RDC. Les densités n'étaient pas toutes les mêmes, ni les épaisseurs.
Disons que le prix moyen au m2 pour 10cm d'épaisseur à 45kg/m3 était d'environ 4,5€ (matière) + 0,70€ (machine) HT.
Pour ce qui est de la location, les prix ont l'air intéressant au vu de ce que j'ai pu lire ici puisqu'il me propose la machine pour 240 euros la semaine !
ESt ce que toutes les machines se valent ou y a t-il des modèles à éviter ?
Rebonjour Philou,
pourrais tu me dire comment tu as fait tes cloisons intérieures. Tu les as isolées phoniquement avec de la cellulose ? Comment les as tu construites ? J'en suis resté à l'ossature bois avec PV renforcé, liteaunage et parement en fermacell (à moins que je me trompe de personne et que ça ne soit pas chez toi ?). Mais c'est assez contraignant si on veu faire passer de l'électricité des deux côtés de la cloison ! Est ce que vous avez une autre configuration à me proposer ? ESt ce qu'avec des panneaux de laine de bois ou cellulose on peut se permettre de faire passer les gaines dessus ou dedans. Je m'explique. J'avais pensé à un moment percer mon ossature de cloison pour faire passer les gaines dedans comme avec une ossature métallique et mettre des panneaux de cellulose entre les parements fixés directement sur l'ossature. Comme ça j'aurai eu axé direct aux deux côtés de la cloison pour faire mes sorties prises et interrupteurs. Mais je ne sais pas si cette configuration est autorisée par le consuel et si l'électricité peut cohabiter de la sorte avec l'isolant.
Merci pour vos retours d'expérience.
Oui, c'est ça.
Oui, sauf le liteaunage : ossature bois + contreventement d'un coté.
Ben, on fait passer l'électricité par le faux plafond, et on descend par la lisse haute dans la cloison. Ensuite, c'est sur, les câbles gênent un peu lors de l'insufflation, il faut s'arranger pour les placer contre l'ossature.
J'avoue ne pas bien comprendre ton pb... Mettre des panneaux ou insuffler ne change pas grand chose, l'isolant est toujours en contact avec les gaines et tu as accès aux deux cotés de la cloison.ESt ce qu'avec des panneaux de laine de bois ou cellulose on peut se permettre de faire passer les gaines dessus ou dedans. Je m'explique. J'avais pensé à un moment percer mon ossature de cloison pour faire passer les gaines dedans comme avec une ossature métallique et mettre des panneaux de cellulose entre les parements fixés directement sur l'ossature. Comme ça j'aurai eu axé direct aux deux côtés de la cloison pour faire mes sorties prises et interrupteurs. Mais je ne sais pas si cette configuration est autorisée par le consuel et si l'électricité peut cohabiter de la sorte avec l'isolant.
Merci pour vos retours d'expérience.
Pour le perçage de l'ossature bois, mon constructeur (celui qui a fait les cloisons en OB) m'a demandé de limiter le perçage des montants au diamètre 20mm, et de ne pas abuser du regroupement de trous. Pour les lisses hautes ou basses, je n'ai pas de restriction => les électriciens ont installés une boite de dérivation (ça s'appelle comme ça ?) dans le comble qui concentre les câbles pour l'étage en provenance du boitier principal situé au sous-sol. Tous les câbles pour l'étage partent de cette boite et passent dans les faux plafonds pour redescendre dans la cloison. Ensuite, le câble chemine dans les montants à 30cm du sol. On a donc comblé le bas des caissons avec des panneaux, et rempli le reste en insufflant.
La densité préconisée dépend des ouates. Vérifie si elle possède un avis technique et quel est la préconisation.
Il faut aussi garder en tête que plus l'isolant est dense, moins il ne contient d'air, donc moins il isole... même si les différences pour la ouate sont presque négligeables.
Mon problème, c'était de savoir comment faire passer l'électricité dans les cloisons. Certains ont développé le sujet dans les pages antérieures et c'est lors de cette lecture que j'avais cru comprendre que l'un des problèmes provenait du fait que l'on ne pouvait pas "noyer" les gaines électriques dans la cellulose. Mais s''il n'y pas de contre-indication !!!
Peut on entourer de cellulose toutes les gaines de la maison si nécessaire ? Gaines électriques, gaines de VMC, gaines de plomberie ?
Si je reviens sur les cloisons, peux tu me préciser, Philou, comment sont faites les tiennes ? Je me souviens du schéma qui a été dessiné plus haut, peut être par tes soins d'ailleurs, et qui était là pour présenter la méthode de pose du frein vapeur à l'horizontale (oui, c'était bien toi je crois !), tu expliquais alors que tu posais le parement d'un côté et le FV de l'autre avec un liteaunage pour le vide technique (un liteaunage horizontal pour éviter les ventres dans le FV lors de l'insufflation, ou un liteaunage vertical sur les montants de l'ossature ?) avant d'insuffler la ouate. Mais comment as tu géré les accès électriques sur l'autre face ? Il y a eu une longue discussion là dessus plus haut et je ne me souviens pas qu'une mise en oeuvre ait été donnée clairement. Peux tu m'éclairer sur ce point ? Ou quelqu'un d'autre bien sûr, tous les avis et retours d'expérience sont les bienvenus !
Il me semble me souvenir que l'un des problèmes était la gestion des boitiers électriques et leur étanchification pendant l'insufflation.
D'avance merci pour vos réponses.
Rebonsoir Philou !
Je souhaiterais revenir sur la composition de mes murs extérieurs décrite plus haut. Tu me dis qu'elle te semble bonne.
Je voudrais seulement une petite précision. Est-ce que tu peux me dire si le fait que tous les mu des matériaux ne soient pas strictement décroissants de l'intérieur vers l'extérieur est grave ? La règle du 1/5 est largement respectée entre int et ext mais vais-je avoir des problèmes entre mon pare pluie bois à mu=5 et la cellulose attenante à mu=1 ou 2 ? Parce que ça fait une règle du 1/5 dans le mauvais sens ce truc là.
Mais peut être que les valeurs des mu étant très faibles je suis sauvé ???
C'est peut être très bête ce que je demande là mais ça me rassurerait beaucoup d'avoir des infos là dessus. Je voudrais valider ce point avant d'aller plus loin.
Merci à tous par avance et bonne nuit !
Comme tu l'as posté dans "La vapeur d'eau dans les murs", le mieux est encore de tester avec la feuille de Yoghourt. A priori, j'aurais tendance à dire que ton contreventement fera office de freine-vapeur qui limitera suffisamment l'entrée de vapeur dans ton isolant. Le mieux est de le vérifier avec la feuille dans des conditions extrêmes.
Merci beaucoup.
J'étais justement en train de jeter un coup d'oeil à la feuille de Yoghourt pour faire un test. Mais il est un peu tard pour faire ça ce soir. Il faudra que j'y revienne avec les neurones plus frais.
Salut à vous !
Je reviens après quelques semaines d'absence mais je n'ai pas manqué de vous lire régulièrement.
Un professionel me propose une solution dont on n'a jamais parlé sur ce fil , en fait, comme je refais entièrement ma toiture, je comptais isoler en rampants par le dessus, soit insufler de la ouate entre plafond+FV et Pare-pluie, soit en épandage manuel mais je ne suis pas sure de pouvoir arriver à 55kg/m3 et refermer à l'avancement avec le pare-pluie...
Donc ce professionel me propose d'utiliser la technique de flocage à 35kg/m3 et donc de projeter la ouate sur ma charpente dans les rampants, racler le surplus pour ensuite poser le parepluie !
Avantages : simplicité de mise en oeuvre (surtout pour les endroits un peu tordus comme les lucarnes...) ; possibilité de bien vérifier si il y a de la ouate partout ; aucun risque de tassement puisque cette technique est préconisée pour l'isolation des murs ; pas de "bombage" du pare-vapeur...
Inconvénients : apport d'humidité dans la charpente ; le technicien de chez Ampack me dit que le sisalex500 comme freine vapeur ne convient plus dans ce cas (il se décomposerait), qu'il faut de l'ampatexDB2 et là le prix est multiplié par 3 dans mon cas (600€ de FV!!!)...
Peut-être serez-vous intéressés à réfléchir à cette technique qui me parait très intéressante dans le cas d'une isolation par-dessus, reste à voir si les inconvénients sont négligeables.
Je fais confirmer dès demain le taux d'humidité de la ouate projetée (benotherm) et si c'est compatible avec un frein vapeur de bonne qualité. Peut-être est il nécessaire de laisser sécher le tous quelques jours avant de recouvrir avec le pare-pluie respirant ?
à suivre...
P.S. : je suis en auvergne (allier) et les travaux de toiture débuteront fin août si il y a des gens intéressés : MPs...
Décidément je suis motivé ce soir, j'espère que cela pourra relancer ce fil un peu délaissé ces derniers jours...
Pour les différentes ouates et leur comparaison, comme il a été dit avant, c'est un peu comparer des choux et des patates mais avec un peu de subjectivité, j'en suis arrivé à une sorte de classement :
celles qui me font confiance : Isol'ouate ou Benotherm ensuite thermofloc ou homatherm
La moins chère qui semble un peu louche non pas parce qu'elle est moins chère mais parce qu'elle est VRAIMENT moins chère et que ce sont les seuls à préconiser une densité de pose de 80 à 100 kg/m3 et qu'ils ne savent pas la composition exacte de leur ouate (du moins par téléphone) ni ne la communique sur leur site internet : Cellubio
Sinon je n'ai pas trop d'avis sur les autres qui semblent avoir moins fait leurs preuves, il y a moins ou pas d'avis techniques ou DTU ou autres agréments.
Après il y a aussi le mode de fabrication qui diffère, je n'ai pas ma liste récapitulative sous les yeux mais je pourrai vous la fournir si cela vous intéresse, certaines sont fabriquées à partir de papier recyclé, d'autres à partir de pâte à papier (soit-disant des déchets de papèterie...), certaines commme déjà dit plus haut avec du gypse (ou plâtre), différents pourcentages de sel de borre... Et elles proviennent aussi de différents endroits : Canada (surprenant et pas très écolo !!!...), Allemagne (pratique pour les nombreux alsaciens ici présents ! ), ou même France !
Voilà pour mon pseudo classement...
A plus !
Tout le monde est en vacances ???
En vacances actives...
A la suite du chantier d'insufflation que nous avons réalisé, voici quelques remarques après quelques semaines passées :
- le croutage de la ouate en surface (épandage) nécessite une quantité supérieure à 1l par m2 d'eau. Avec cette quantité, le croutage est très léger. Je vais laisser tomber le petit vapo à main et sortir la grande artillerie.
- nous avions soufflé des coffres "tests" pour prendre en main la souffleuse. Sur les trois essais réalisés, le premier était surdensifié, le deuxième plus léger, et le dernier, qui a servi aux réglages ultérieurs était une moyenne. J'avais aussi réalisés certains coffres verticaux, un peu, comment dire, à la va-vite (isolation phonique de cloisons intérieures). Résultat, le coffre d'essai 2 ainsi que 3 autres coffres ont subis des tassements. Pour les coffres en isolation thermique sur mur extérieur, nous avons comblé en vrac "à la main". Le coffre d'essai a subi un tassement de près de 40cm. Donc un conseil : ne jamais négliger le tassement. Explication du soufflage à la "va-vite" : c'est essentiellement le soufflage de ouate vers le haut, lorsque le tube est en haut de coffre. Cette manip est délicate, et il est parfois difficile d'estimer si l'on a bien mis la quantité de ouate, et qu'elle a été bien tassée.
- nous n'avons subi aucun tassement visible des rampants (de tête les plus longs ont été soufflés sur 7m de longueur).
- le bondage des cloisons soufflées en 45kg/m3 n'a posé aucun soucis pour la pose de fermacell et de lambris. Pour les murs extérieurs et les rampants, nous avons ajouté des liteaux pour la pose du lambris, ce qui n'a pas posé de soucis (et nous a aussi permis de rattraper les écarts de planéité).
@jojoledemago : d'un point de vue pratique (=> économique), ça me semble une solution intéressante si la toiture doit être refaite. Mais n'est-il pas possible d'obtenir une meilleur densité en toiture (pour augmenter le déphasage) ?
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Bonjour Madmac,
je reviens sur un de tes messages (ok, assez ancien, je relis tout le post depuis le début pour apprendre).
Puis-je te demander pour quelles raisons mets-tu sur ton mur à la fois chaux/chanvre et ouate ?
Bonsoir,
Nous sommes actuellement en phase d'isolation de notre mob, n'ayant pas trouvé de souffleuse en location , nous procédons manuellement. Les caissons sont fermés par du frein vapeur armé proclima DB+ et lattés verticalement, et horizontalement tous les 50 cms.Décompactage de la ouate au mélangeur à peinture dans une grande poubelle, puis déversement dans les caissons verticaux (murs). Je tasse régulièrement la ouate au fur et à mesure de la montée. on essaye d'avoir une densité de 55 Kg. J'ai volontairement laissé le haut des caissons ouverts (frein vapeur en attente d'agraffage). Les derniers centimetres sont relativement pénibles à mettre. Tant que l'on ne touche pas le frein vapeur pas de problème. Mais sur certains caissons, si on tapote le haut du frein vapeur, la ouate se tasse dans des proportions plus ou moins importantes 1 à 15 cms.
Quelqu'un a t il déjà procédé de la sorte ? Avez vous rencontré ce problème ?avez vous une solution à me proposer ?
Qu'en est il des caissons insufflés ? Philou as tu testé de tapoter le frein vapeur des caissons insufflés pour vérifier s'il y avait tassement ?
Merci de vos réponses.
Angora, j'ai franchement des doutes sur la possibilité d'obtenir une bonne densité bien répartie avec un positionnement manuel dans des caissons verticaux. Surtout quand je vois qu'il est possible de faire des erreurs d'appréciation avec la souffleuse.
Je tapote régulièrement les caissons qui ne sont pas encore fermés, justement pour vérifier. Lorsque la densité n'est pas correcte, on le repère très rapidement, avant même de tapoter.
Une mauvaise densité se repère au bout d'un certain temps : elle est révélée par des vides que l'on distingue à travers le pare-vapeur. On voit qu'il y a comme des trous d'air. C'est plein au dessus, c'est plein en dessous, et si on tape un peu, la aoute descend et le trou se reforme un peu plus haut, un peu plus grand, et ainsi de suite jusqu'en au haut du caisson.
On voit aussi la mauvaise qualité de densité et le tassement en ouvrant le coffre. C'est ce que j'ai du faire sur un coffre (et oui, ça arrive d'oublier la pose d'un tasseau). J'ai donc ouvert un coffre de haut en bas (et chance, c'était un coffre mal rempli : la densité était bonne sur la bas, mais pas sur haut, la partie la plus délicate du soufflage avec la machine).
Et bien on voit très nettement la différence entre la aoute compactée et donc qui ne se tassera plus, de celle mal compactée. La première est bien compacte : en ouvrant le coffre, elle tient toute seule, elle est presque 'agglomérée', elle forme une paroi lisse. La deuxième est floconneuse, sans consistance, elle ne tient pas et se désagrège.
Pour finir, en fermant le coffre, on a donc complété la quantité de ouate pour combler le tassement. Je confirme que c'est délicat : autant de ouate entre dans le coffre qu'il en tombe à l'extérieur, aucune ou peu de vérification possible de bon remplissage. Et dans notre cas, nous avons décompacté au minimum la ouate, pour conserver une certaine densité de matière (décompactage à la main, par simple écrasement dans le coffre).
Pour les caissons bien remplis (la grande majorité, bien heureusement), on peut taper comme on veut, ça ne bouge pas. On pousse sur les ventres, ça se comprime, on lâche, ça reprend sa forme. Pas de tassement.
Franchement, essaye encore la recherche d'une souffleuse, surtout pour des caissons verticaux.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance