Surtout qu'on a déjà ici qu'une souffleuse à laine de roche faisait aussi l'affaire. Et, ça, on en trouve partout à louer.
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Surtout qu'on a déjà ici qu'une souffleuse à laine de roche faisait aussi l'affaire. Et, ça, on en trouve partout à louer.
A vérifier tout de même avec fabricant de la ouate que les débits d'air et de matière sont suffisants pour la ouate (qui s'agglomère plus facilement dans les tuyau, qui est plus dense, ...).
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Et bien je vois qu'il y a encore du monde ici !
Alors pour ma part, on écarte complètement le flocage en rampants, l'inconvénient majeur étant l'apport d'humidité dans la charpente qui m'a été très fortement déconseillé (pourrissement très probable du bois de charpente). Tant pis, cela parraissait tellement simple !...
Philou67 : d'après tout ce que j'ai lu, cela ne me parait pas une bonne idée de "décompacter au minimum", au contraire, la différence entre la mise en oeuvre à la main et avec une cardeuse-soufleuse, c'est que on décompacte moins bien à la main et donc moins d'air par endroits et surtout inégalité de densité. Je pense qu'il faut au contraire décompacter au maximum pour ensuite recompacter le plus uniformément possible.
Autre information : je crois que j'ai lu sur ce forum qu'il fallait "bidouiller" un peu si on utilisait une soufleuse de laine minérale. En tout cas il y a des inconvénients et je crois qu'il n'est pas possible d'arriver à des densités supérieures à 35kg/m3.
Pour finir, je compte épandre à la main dans les rampants en 55kg/m3 par le dessus, je vous donnerai des nouvelles et j'espère qu'il n'y aura pas de tassement car plus aucun accès ne sera possible après fermeture du pare-pluie... J'hésite encore pour le type de ouate, les différences de prix sont tellement importantes entre isol'ouate, thermofloc et cellisol, même si la première (la plus chère) me fait le plus confiance !
Bonne continuation !
Dernière modification par Yoghourt ; 13/08/2007 à 15h26. Motif: majuscules
Avez-vous lu le question-réponse au début du magazine "La Maison Ecologique" de ce mois-ci ?
Quand pensez-vous ?
C'est vraiment pas bien de faire de l'insufflation soi-même ?
Je connais pas les tarifs que tu as, mais la ouate en vrac Homatherm est peu ou prou au tarif de la laine de roche en vrac.
Sinon j'ai parlé aujourd'hui avec le commercial ouest de Homatherm et je lui ai exposé mon projet de caissons extérieurs pour souffler la ouate, sa réponse : "c'est une très bonne idée".
Bon d'accord, elle vient pas de moi, mais ça fait pas de mal non plus d'avoir un autre avis positif sur le truc.
Dernière modification par Yoghourt ; 13/08/2007 à 15h26.
Alors finalement j'opte pour de la ouate vendue décompactée qui devrait m'éviter bien des ennuis de décompactage! C'est de la bellouate fabriquée depuis juin dans le Var. Ils auraient racheté une machine à Damstatt qui fabrique isol'ouate en Allemagne et affirment que la qualité est équivalente puisqu'ils utilisent les mêmes techniques. Même si j'ai eu quelques informations contraires comme quoi il y aurait un savoir faire dans la fabrication de ouate et que il y aurait du bon et du moins bon dans cette ouate, le fait qu'elle soit vendue décompactée est un gros avantage dans mon cas et de plus 25% moins chère que l'isol'ouate et fournisseur à 30kms au lieu de 130... Les avis techniques sont en cours pour cette ouate et je reste assez confiant...
En effet Romut les caissons sont indispensables si tu veux insuffler et si tu veux arriver à des densités importantes (au-dessus de 40kg/m3) je pense qu'il faut prendre vraiment soin à l'étanchéité de ces caissons (à l'air).
Quant au prix proche de la laine de roche, je connais pas très bien le prix de cette dernière mais tu dois probablement avoir un bon prix car dans mon cas en auvergne, les prix au kilo pour les ouates que j'ai cité plus haut oscillent entre 1€10 et 1€60/kg TTC, cela reste encore largement plus élevé que les matériaux que l'on trouve partout comme les laines minérales. Après il faut bien garder en tête que l'on s'y retrouve très largement je pense sur le long terme, autant en performance thermique qu'en durabilité...
Sur ce Bonne Nuit !
Dernière modification par Yoghourt ; 13/08/2007 à 15h27. Motif: majuscules
Une dernière chose, j'ai trouvé un lien qui présente très bien ce qu'il ne faut pas faire avec de la ouate de cellulose en rampants par le dessus :
http://www.charpentiers.fr/index.php...ion_ouate_pose
Ya vraiment des gens qui s'en font moins que nous pour les techniques de pose ...
no comment !
Développe: pourquoi t'est-ce qu'il ne faut pas souffler la ouate dans des caissons par le dessus?
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Bonjour,
J'ai une longère en Bretagne, avec une isolation posée par moi (donc pas très bien faite ) et qui depuis a été ravagée par différentes colonies de rongeurs de toute taille qui nous envahissent périodiquement ... Je voudrais en particulier isoler les murs de placo du rez-de-chaussé qui sont les plus touchés !
- Avez-vous des "bonnes adresses" de professionnel sur le département du 35 ?
- Des "bonnes adresses" pour la location d'une souffleuse ?
- Et où acheter la matière première ?
Merci
Pour préciser un peu les choses sur les différentes manières d'isoler avec la ouate de cellulose, le plus simple est de consulter les avis techniques de chacun des fabricants.
Dans le cas de la ouate que nous posons et dont l'application est en photo sur le lien indiqué par jojoledemago,(http://www.charpentiers.fr/index.php...ion_ouate_pose ) les possibilités d'applications sont multiples.
Je pense que le commentaire pessimiste de notre ami vient du fait qu'il confond les précautions de mise en oeuvre d'un isolant quel qu'il soit en cas de pose en toiture dite chaude (isolant le long du rampant), et en toiture froide (isolation sur le plancher des combles).
En effet quand on isole en rampant il faut veiller de manière spécifique à la ventilation de la sous face de couverture, de manière à protéger les bois de charpente des condensations eventuelles.
Ce risque est de toute façon très minime avec la ouate de cellulose, car le point de rosée est diffus dans l'épaisseur de l'isolant ce qui n'est pas le cas des isolants plastiques, minéraux ou "minces".
De plus la ouate, comme beaucoup d'isolant végétaux à la capacité de pouvoir éguler l'hygrometrie sans perte notable de son pouvoir isolant.
Pour rassurer encore jojo, précisons que nous avons des toits equipés de cette manière depuis plus de vingt cinq ans, que nous surveillons régulièrement pour vérifier le vieillissement. A ce jour aucun probleme n'est a signalé et les charpentes sont e parfait état.
Etant applicateurs agrées par le fabricant de la ouate, nous posons régulièrement ce produit et nous pouvons assurer à jojoledemago qu'il a été mal conseillé.
Cordialement.
Dernière modification par Philou67 ; 13/08/2007 à 09h46. Motif: Réparation du lien
J'avais déjà vu ce genre de technique sur un autre site, mais dans ce cas, il s'agissait de flocage, c'est à dire de ouate soufflée avec de l'eau, qui assure qu'il n'y aura pas de tassement.Une dernière chose, j'ai trouvé un lien qui présente très bien ce qu'il ne faut pas faire avec de la ouate de cellulose en rampants par le dessus :
http://www.charpentiers.fr/index.php...ion_ouate_pose
Ya vraiment des gens qui s'en font moins que nous pour les techniques de pose ...
no comment !
@Yoghourt : pour un plancher plat, on obtient le même résultat au niveau du rendu, mais il y aura forcément un tassement avec le temps, car en projection à sec, la densité reste faible. Pour obtenir une forte densité, il faut la comprimer avec l'air qui est soufflé, et donc utiliser des coffres fermés.
Et même avec des coffres bien fermés, en mur vertical, il faut bien faire attention au soufflage, car j'ai du rouvrir certains coffres dont le haut s'était tassé et avait laissé un vide.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Bienvenue à Charpuze et merci pour le fair-play. En effet, je pense qu'on m'aurait parlé de ce que je fais dans les mêmes termes que ceux que j'ai utilisé, je n'aurais pas été aussi courtois. Ainsi la discussion pourra être constructive.
Donc je développe pour Yoghourt : je pensais que les photos parleraient d'elles-même après mes différents posts précédents mais peut-être s'agit-il d'un simple mal-entendu. Je m'explique, il apparait sur ces photos que la ouate de cellulose est soufflée et non insufflée, on obtient ainsi une densité de l'ordre de 25kg/m3 (### celle présentée ici sera peut-être légèrement plus dense puisqu'elle est composée à 10% de gypse...). cette densité est très loin d'être suffisante pour garantir le non tassement de l'isolant dans le temps. Pire même, tous les avis techniques (que j'ai lu) précisent bien de prévoir un retrait de l'ordre de 5 à 20% dans le cas de déversement manuel ou soufflage. Finalement, dans les combles, il suffit de prévoir une épaisseur plus importante mais en rampants comme le dit très bien philou67 il faut absolument une densité supérieure obtenue grâce à l'insufflation par exemple sinon imaginez les conséquences d'un retrait au niveau du faîtage (haut de la charpente).
Donc Charpuze, pour te répondre, je ne pense pas faire l'amalgame entre toiture froide et toiture chaude, je pense que tu voulais parler de combles froides et combles chaudes. Je ne vois pas trop où tu veux en venir avec la ventilation de la sous-face de la couverture, il est écrit sur le site que ces photos sont prises avant pose du pare-pluie, j'ose imaginer qu'au-dessus de ce dernier, il y a contre-liteaux, liteaux pour assurer une bonne ventilation. Pour finir, peut-être manque-t-il une information sur ce site, peut-être que vous "compressez" la ouate manuellement après soufflage puis recommencez la manip jusqu'à atteindre une bonne densité. Je compte moi-même déverser la ouate dans mes rampants puis la compresser jusqu'à 55kg/m3. Sans une densité de cet ordre de grandeur, je ne vois vraiment pas comment vous pouvez affirmer que "nous avons des toits equipés de cette manière depuis plus de vingt cinq ans, que nous surveillons régulièrement pour vérifier le vieillissement. A ce jour aucun probleme n'est a signalé et les charpentes sont e parfait état." Je serais curieux de voir ce que peut donner une image thermique des batiments équipés ainsi ou des photos après réouverture du pare-pluie. Par---contre, au niveau du vieillissement de la charpente, vous me rassurez, j'utilise du douglas non traité et je compte sur le bon comportement de la ouate pour éviter l'humidité, les rongeurs et les parasites qui pourraient se loger dans le peu de "bois blanc" appelé aussi aubier qui composera ma charpente.
Je dois aller commander mes tuiles alors à bientôt !
Dernière modification par Yoghourt ; 13/08/2007 à 15h30. Motif: sérieux, attention au dénigrement
J'oubliais...
Puisque philou67 nous parle de flocage, je tiens à préciser qu'il m'a été très fortement déconseillé d'utiliser cette technique en rampants : apport d'humidité dans la charpente à éviter, puisqu'on peut le faire à sec, autant en profiter !
Voilà, bonne continuation !
Entre 25 et 35 selon les réglages de la machine me semble plus juste.
Oui, on est d'accord.cette densitée est très loin d'être suffisante pour garantir le non tassement de l'isolant dans le temps.
De mémoire, il n'y a pas dans ces avis techniques de référence d'attestation d'expérimentation ou info équivalente prouvant que le chiffre de 5 à 20% ne sort pas d'un chapeau. (mes anciens profs auraient marqué sur la copie du CSTB: peut mieux faire )Pire même, tous les avis techniques (que j'ai lu) précisent bien de prévoir un retrait de l'ordre de 5 à 20% dans le cas de déversement manuel ou soufflage.
Il suffit aussi, pour une toiture à faible pente, de caissoner et prévoir une épaisseur plus importante, il me semble. Si le faîtage a son propre caisson, je ne vois pas où est le problème.Finalement, dans les combles, il suffit de prévoir une épaisseur plus importante mais en rampants comme le dit très bien philou67 il faut absolument une densité supérieure obtenue grâce à l'insufflation par exemple sinon imaginez les conséquences d'un retrait au niveau du faîtage (haut de la charpente).
Quand on passe de 0 à 15°, l'adaptation des techniques de comble froide ne me semble pas aberrant.
Après tout, l'insufflation à haute densité de la cellulose est l'adaptation d'une technique pour pente=90° (mur) à des pentes inférieures.
Pas besoin d'artillerie lourde ou de technique destructive, il suffit de balayer soigneusement le plafond avec un thermomètre IR. L'hiver dernier, j'ai ainsi fait quelques mesures pour confirmer que mes nez de panne constituent des petits ponts thermiques vis à vis de l'isolant juste à côté!Je serais curieux de voir ce que peut donner une image thermique des batiments équipés ainsi ou des photos après réouverture du pare-pluie.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Un truc que j'ai pas fait ( et j'ai un peu la flemme, j'avoue): faire une simulation dynamique d'une isolation cellulose avec une petite lame d'air non ventilée en ouate et membrane pare-pluie perspirante.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Dans ce cas il n'y a pas que le CSTB qui rend des copies incomplètes, on peut trouver les mêmes infos sur les agréments techniques européens ou encore les directives du fabricant. En fait il y a bien des tests pratiqués, en tout cas pour Damstatt (isol'ouate en France) et thermofloc dont j'ai les avis techniques. Ces tests sont réalisés selon 3 critères différents : les fabricants doivent régulièrement tester leur ouate pour vérifier si les coefficients de tassement sont en-dessous des coef maximum notifiés dans les avis techniques. Ces 3 critères sont : tassement dû à des secousses qui doit être inférieur à 7 ou 8%, tassement dans un caisson par vibration qui doit être nul et tassement dû à des conditions climatiques particulières inférieur à 10%. Seul le dernier test n'est pas très clair, en tout cas pour moi. J'ajoute que les taux de tassement sont définis par la norme ISO/CD 18393.De mémoire, il n'y a pas dans ces avis techniques de référence d'attestation d'expérimentation ou info équivalente prouvant que le chiffre de 5 à 20% ne sort pas d'un chapeau. (mes anciens profs auraient marqué sur la copie du CSTB: peut mieux faire )
Ceci montre bien que le fabricant doit satisfaire à des règles strictes au niveau du tassement de son produit si il veut conserver son agrément, ensuite, il détermine un pourcentage global à prendre en compte basé sur une durée de vie de 50 ans en conditions réelles, et puisque il doit garantir le coefficient d'isolation thermique dans le temps, le fabricant a tout intérêt à le prendre en compte. En fonction de la densité de pose de la ouate, chaque fabricant aura des pourcentages légèrement différents mais tous s'accordent sur le fait qu'en soufflage sur plan horizontal ou inférieur à 10°, il y aura forcément tassement, que le seul moyen de l'éviter est d'insuffler dans des caissons fermés pour obtenir des densités plus élevées.
Je rectifie mes chiffres donnés plus haut après relecture de quelques avis, les pourcentages de tassement à prendre en compte sur les avis que j'ai lu se situent entre 13et 20%. Je répète que cela varie selon le type de ouate et notemment les ouates qui contiennent du gypse (ou plâtre) qui se tassent plus (attention je me réfère seulement aux dires sur les forums et ceux des concurents, cela me parait logique mais je prends garde de n'affirmer que ce que je peux prouver...). Donc Yoghourt pour en revenir à nos moutons :
Peut importe le nombre et la disposition des caissons, à partir du moment où tu as 1 caisson avec un angle supérieur à 10°, ce qui est toujours le cas en rampants, et que tu as un tassement, aussi minime qu'il soit, il y aura forcément un "trou" dans l'isolation en haut du caisson et donc un gros pont thermique. A moins qu'il y ait une technique particulière de positionnement des caissons à laquelle je n'aurais pas pensé, dans ce cas montre nous un schéma.Si le faîtage a son propre caisson, je ne vois pas où est le problème.
On est d'accord, j'ai lu jusqu'à 10° sur les avis techniques, cela dépend aussi de plein d'autre choses, par exemple, en épandage à la main, les chiffres des avis ne sont valables que pour un plan horizontal alors qu'il sont aussi valables pour des plans jusqu'à 10° en soufflage. Cela dépend aussi de la qualité des caissons, par exemple le bois brut "accrochera" mieux que le raboté. Je vous conseille très vivement la lecture des "consignes de mise en oueuvre" à cette adresse : http://www.isolouate.com/html/telechargements.htmlQuand on passe de 0 à 15°, l'adaptation des techniques de comble froide ne me semble pas aberrant
Tout à fait d'accord, je pensais à la caméra thermique car un des installateurs que j'ai contacté compte s'en procurer une en s'associant avec des collègues, afin de prouver les bons résultats de leur mise en oeuvre. C'est simplement plus parlant pour le client qui peut "voir" la différence avec sa propre maison aussi.Pas besoin d'artillerie lourde ou de technique destructive, il suffit de balayer soigneusement le plafond avec un thermomètre IR
Tout ca pour dire et répéter qu'il faut à mon avis bânir toute pose en soufflage dans les rampants et en tout cas prévoir et respecter des densités qui correspondent aux préconisations du fabricant car chaque ouate est fabriquée différemment. C'est aussi pour cela que j'ai tendance à qualifier des ouates ou des fabricants de ouate de "sérieux" ou "non sérieux", en fait je me suis un peu emballé et je m'en excuse, c'était un raccourci pour parler d'un côté des fabricants qui te disent de quoi est composée leur ouate et qui ont au moins un petit avis technique et conseils de pose à te proposer, de l'autre ceux chez qui tu ne peux avoir aucune information, juste le prix (souvent très intéressant d'ailleur) !
A bon entendeur...
Salut SKIPPY0321
Je pense qu'il est tout à fait possible d'utiliser de la ouate de cellulose dans ton cas. Je ne connais pas les caractéristiques exactes du madrier contrcollé mais à priori il n'y a qu'une seule couche de colle (j'ai lu de type B4 si ca peut aider...). Il suffirait de trouver les coefficients de perspirance de ces madriers pour pouvoir faire les calculs et vérifier qu'il n'y ait pas de problème d'humidité.
Pour vérifier ceci, tu as soit la feuille de Yoghourt et les conseils de ceux qui l'utilisent régulièrement sur ce forum, soit tu vérifie les coefficients de perspirance de chaque élément composant ton mur sachant que la vapeur d'eau doit pouvoir s'échaper à l'extérieur beaucoup plus facilement qu'elle ne peut pénétrer dans ton mur. Les règles sont souvent proposées : coeff mu 5 à 10 fois supérieur coté chaud (intérieur) par rapport à l'élément le moins perspirant côté froid (extérieur). Sachant que ces règles sont à mon avis très restrictives et avec une simulation sur la feuille de Yoghourt, tu peux avoir quelque-chose de plus précis et donc de moins restrictions quant à la perspirance finale de ton mur.
Pour ce qui est de la mise en oeuvre, tu peux installer un frein vapeur (c'est là qu'il va falloir bien choisir la perspirance de celui-ci ainsi que celui du pare-pluie côté extérieur) côté intérieur si tes madriers ne sont pas apparents. Sinon, il faut demander à l'entreprise qui montera tes madriers pour qu'ils installent le frein-vapeur à l'avancement horizontalement avec recouvrement de 10cm, les lés font en général 1m50 de large. Il faudra aussi prendre un grand soin à l'étanchéité à l'air de ce frein vapeur.
Dans le cas où tes madriers sont apparents et qu'il nest pas possible d'istaller ce frein-vapeur à l'avancement, il faudra choisir un isolant qui ne craint pas l'humidité mais en naturel là je ne vois que le liège.
Bon courage !
restrictions = restrictif
Bonjour à tous,
Je suis entrain de réaliser mon plafond placo à fixé sur des suspentes à 5 cm de mes solives 8 sur 20. Je compte isoler en déversant de la cellulose en vrac sur le placo sur une épaisseur de 25 cm.
Mes combles ne seront pas aménagés et sont donc perdus. Je me pose la question du frein vapeur et de la pose de celui-ci. Je comptais respecter les conseils de mon fournisseur local quant à la pose de celui-ci sur mon placo avant la cellulose mais je me rends compte qu'il n'est pas évident de le poser et impossible d'avoir une parfaite étanchéité à l'air. D'autant plus qu'il y aura des gaines électriques qui perceront à quelques endroits le plafond. j'ai pu lire que dans le cas d'un comble non aménagé qu'on pouvait s'en dispenser et dans mon cas particulier, ne vaut-il pas mieux ne pas en mettre du tout qu'en mettre un et qu'il ne soit pas hermétique. Il fait 1m de large, l'écart entre les suspentes est de 60 cm. !
Merci de m'aider.
A+
Bonjour à tous !
Je souhaiterais vous poser une question sur l'emploi ou non d'OSB en contreventement. Je pensais que l'utilisation de l'OSB était à bagnir pour les murs respirants. Et j'ai donc été surpris de lire la composition d'un mur respirant proposée par des architectes allemands dans le dernier numéro de la maison écologique. Ils utilisent de l'osb en contreventement intérieur et un pare-pluie en Agepan DWD côté extérieur. L'osb est jointoiyé avec de l'adhésif pour l'isolation à l'air. L'osb est donc utilisé comme du pavaplan 3F . Je croyais que l'avantage du pavaplan était sa perméabilité avec un mu de 60. Je pensais que le mu de l'osb était beaucoup plus élevé et que le matériau n'était pas assez perméable pour être utilisé. JP Oliva le déconseille, et dit qu'avec l'osb le mur n'est plus respirant. Et pourtant sur le site Isoroy, le mu de leur OSB 3 lameply est de 30 à 50. C'est un peu vague et c'est surtout beaucoup plus faible que ce que j'aurais cru. Le mu change suivant l'épaisseur de la plaque ? Je croyais que mu était une valeur fixe ne dépendant que du matériau lui même !
Qu'en pensez vous ? Tous les OSB sont-ils comme ça ou celui ci est il particulièrement étudié pour les parois respirantes ?
Merci d'avance pour vos réponses.
Salut kiki80,
Selon toi qu'est ce qui respire le mieux : 1 mm de polystyrène ou 2 m de chanvre ?
La valeur mu est la caractéristique physique du matériel pour la respirabilité. Ce qu'on détermine c'est la valeur SD qui dépend du mu et de l'épaisseur que tu installes. C'est cette valeur SD qui doit respecter la règle 5 fois moins par rapport à la couche précédente. Donc avec l'épaisseur tu peux jouer pour obtenir la valeur SD qui va bien.
Voila j'espère que cela t'aidera.
Michel
Merci pour la réponse.
Je me suis rendu compte dans la journée que j'avais dit une bétise ce matin en postant ma question. En fait j'ai fait une confusion entre mu et lambda.
Bonjour à tous , nous venons de faire realiser l'insufflation des murs de notre maison ossature bois , densité 55 kg ,et j'ai à cette occasion pris des photos et vidéos à voir en page 13 et 14 de notre BLOG : http://construireaujapon.skyrock.com
Cela peut donner une idée des techniques utilisés par des pro et illustrer un peu ce post.
Cordialement
Laurent
Bonjour MadMac,
j'aimerais les développements de ce court message : une entreprise devait arracher le vieux plancher que j'avais au grenier, enlever les scories et déposer à la place 100mm de laine de bois + 5mm d'isolant phonique avant de remettre à niveau et de poser une plaque prête pour un parquet à clipser. Au dernier moment, il découvre les SCORIES entre les poutres et décide que c'est un bon isolant. Exit donc les 100mm de laine de bois. Est-ce une bonne idée ?
Merci de répondre urgemment ! Ils sont en pleine action !
Bonjour,
Je poste pour la 1ère fois sur ce forum, mais ça fait qq temps que je le parcours )
Alors pour vous résumer un peu la situation, mon mari et moi rénovons une vieille ferme en Haute-Savoie, et arrive maintenant la question de l'isolation... au départ, nous souhaitions partir sur de la ouate de cellulose en panneaux, à poser nous même, mais à force de lire tous vos messages, nous avons retenu l'idée du flocage. Nous avons donc contacté une 1ère entreprise spécialisée dans l'isolation avec des matériaux écolos, qui nous propose les tarifs suivants:
- 19.51 euros HT/m2 pour 10cm de ouate floquée, densité 42kg/m3 (les montants seront mis en place par nos soins)
- 492 euros pour le déplacement (150km)
- 152 euros pour l'installation de la machine
- 200 euros de supplément pour les finitions autour des portes et fenêtres
soit un total de 2955 euros pour isoler 100m2...
Première question, est-ce que ces tarifs vous paraissent corrects? je n'ai pas réussi à trouver de prix pour le flocage sur ce post, mais peut-être ai-je loupé quelques messages
Et concernant la densité, pour du flocage, est-ce la pratique?
En vous remerciant par avance
Bonjour à tous,
Même type de question que clemclem74
Nous venons d'acheter une maison de 1982 dans la Loire, actuellement les combles perdu sont isolé avec 20 cm de laine de verre déroulée sur un planché.
Elle semble en mauvais état et aucun lien entre les rouleaux n'ont été fait, ils sont juste accolé.
On me propose de remplacer la laine de verre par 20 cm de ouate de cellulose soufflée et de retirer la laine existante.
Voici le devis:
- 30 € TTC/m² pour la ouate.
- 5 € TTC/m² pour l'enlèvement de la laine de verre existante.
Soit un total de 3 500 € TTC pour les 100 m² de combles, ce prix inclus les 228,67 € TTC de pose. La dessus on a droit à 25 % de crédit d'impôts sur 3 271,33 soit 817,83 €.
Cout total, crédit d'impôts déduit: 2682,17 €.
N'ayant aucune idée des tarifs, cela vous semble il correct? Faut il mieux de la ouate soufflée ou de la ouate en panneaux? A quoi faut-il faire attention? Des recommandations?
Merci d'avance pour tout.
@tradguard : la ouate soufflée sur un plancher de comble perdu, c'est la mise en oeuvre la plus simple et la plus rapide. C'est donc aussi la plus économique. Tant qu'à isoler, autant mettre le paquet : 30cm minimum, car dans ton tarifs, le plus cher est la main d'oeuvre. J'estime que la matière première pour 20cm d'épaisseur est de l'ordre de 6€/m2.
Troque donc l'enlèvement de la LDV contre 20cm de plus en ouate (et tu l'enlèves toi même).
Concernant l'usage de panneaux, en comble perdu, la grosse différence va se jouer sur la densité (d'un point de vue thermique) et sur le tarifs (d'un point de vue économique). La solution de ouate soufflée ou épandue à la main (réalisable par soi-même) me semble optimale.
@clemclem74 : j'ai pas trop d'infos sur les tarifs du flocage. 42 kg/m3 me semble une bonne densité (pour le déphasage, car je ne crois pas qu'il y ait de problème de tassement avec la ouate floquée). En revanche, tu ne précises pas l'allure de tes coffres (horizontaux, verticaux, rampants), ni si la superficie est celle des surfaces isolées, ou celle de la surface au sol (ou habitable) de ton logement.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Bonjour Philou67 et tous les autres bien sûrs.
Je souhaiterais quelques précisions sur le taif avancé.
6€/m² pour la ouate, c'est TTC ou HT, et pour quelle densité. Pour de l'isolation à plat, tu pars sur du 30-35 kg/m3 ?
De mon côté, je n'ai pas encore de devis écrit mais un revendeur local m'a parlé au téléphone de ouate Benotherm à 1€/kg HT. On est à peut prêt sur tes bases en 30kg/m3. Par contre, si c'est 60kg/m3, tes tarifs sont alors bien meilleurs.
Je suis parti sur les même bases que toi : 1€ le kg HT. Pour 20cm, ça donne à peu près 6kg du m2 avec une base de 30kg/m3.
La densité à plat par déversement ou soufflage n'excèdera pas cette densité, à moins de la tasser, ce qui n'a à mon sens pas grand intérêt dans un plancher de comble perdu. Vu le prix et la facilité, autant mettre le paquet dans l'épaisseur, sachant par ailleurs qu'avec le temps, elle va se tasser légèrement.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Merci pour cette réponse.
Je me permets de revenir un peu en arrière pour aborder de nouveau une discussion que l'on a eu ensemble sur les cloisons intérieures. Il me semble me souvenir que tu les as elles aussi isolées en ouate de cellulose.
Je pense faire moi-même ces cloisons mais j'ai demandé tout de même à mon menuisier de chiffrer ce poste parce que je n'aurai peut être pas le temps de tout faire tout seul. Il me propose de faire ces cloisons en 45x95. Est ce que c'est la section que tu as utilisé chez toi ? (je ne sais plus si l'info est sur ton site). Est ce que tu as des entretoises dans tes caissons ? (cloisons et murs) Ca fait deux caissons à remplir entre deux montants de l'ossature ? ou un seul caisson de 2m50 de haut ?