Ca c'est faux, il suffit de connaître le statut grammatical (nom verbe complément) de chaque mot, en mathématique c'est clairement plus clair mais ce n'est pas un hasard si j'ai choisi cette phrase comme exemple.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
J'ai pensé au cas où un mot peut avoir plusieurs statut grammatical. Dans ce cas il faut connaitre l'intention de la personne qui prononce la phrase.
Ce qui n'arrive jamais en mathématiques
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Oui d'ailleurs pas obligé de connaitre l'intention, on peut se contenter de constater qu'il a dit soit une phrase mal formée soit une phrase bien formée.
Salut,
Oui c'est ça. Il faut bien distinguer la syntaxe de la sémantique.
Le "sens" est un terme un peu ambigü, "avoir du sens" est un peu les deux en français et "le sens de" est plutôt sémantique. Ici en mathématique "avoir du sens" est clairement syntaxique. C'est pour ça qu'on préfère dire "[formule] bien formée". Là c'est clair.
Il faut bien entendu connaitre les règles syntaxiques (lexique et grammaire). Que ce soient celles de l'arithmétique de Peano donnée en exemple plus haut, ou celles de l'indonésien (Médiat, t'as été la chercher loin celle-là ). Sinon il est impossible de dire si la formule/phrase est bien formée, "a du sens".
Mais viens après la sémantique qui ne fait pas partie (en mathématique) de la syntaxe mais de la théorie des Modèles. https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A...elle_(logique)
On est déjà un fameux étage "plus haut" dans la complexité et construction théorique.
Médiat a raison de parler de parallèle plutôt que d'analogie avec le langage humain, trop d'exceptions, de particularités dans ce dernier. Dans un langage humain la frontière est parfois floue entre syntaxe/sémantique/intonation/contexte.
Si tu as déjà fait de l'informatique à un niveau assez poussé : étude ou conception de compilateurs, alors tu dois pouvoir faire beaucoup plus facilement l'analogie (cette fois le terme convient).
Le lexique en logique formelle est clairement ce qu'on appelle les règles lexicales (souvent décrites en informatique avec des expressions régulières).
La syntaxe en logique formelle est clairement ce qu'on appelle les règles grammaticales (souvent écrites sous forme BNF : Backus Naur Form)
La sémantique a le même nom (et pose tout autant de difficulté/complexité)
Un programme respectant le lexique et la grammaire "a du sens" (même si on ne sait pas nécessairement lequel ). Bien entendu un (bon) compilateur va aussi vérifier les règles sémantiques. Et l'analyse devra vérifier que le programme fait ce qu'il doit faire. Tout comme le mathématicien vérifiera que les formules sont bien celles qu'il souhaite.
Dernière modification par Deedee81 ; 12/02/2021 à 08h01.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Salut
Oui, mais pas au hasard, et n'a rien à voir avec le fait que Bali est un avant-goût de paradis, c'est en fait parce que l'indonésien est une langue sans conjugaison, déclinaison, marque de genre ou de nombre, et n'est pas tonale.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Une petite précision : les règles de grammaire ne sont pas celles de l'arithmétique de Peano, mais celles de la logique du premier ordre, ce que précise l'arithmétique de Peano, c'est le statut de chaque symbole.
Par exemple, les règles de grammaire régissant l'usage des symboles de constante sont fixées par la logique, hors contexte, on ne sait pas ce qu'est , ce pourrait être une fonction, ou une relation, l'arithmétique de Peano précise qu'il s'agit bien d'une constante et que ce sont les règles des constantes qui s'appliquent.
Ce ne sont pas les règles syntaxiques qui sont spécifiques d'une théorie, mais le statut grammatical de chaque symbole
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Ah tiens, je ne savais pas. Etonnant ça !!!!
Ouis, c'est juste, il y a "deux niveaux". Merci de la précision.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)