Bonjour, savez-vous comment montrer simplement et joliement que toute fonction de N vers N telle que : f(x²+y²)=f(x)² + f(y)² et avec f(1)=1 est l'identité ?
merci
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Bonjour, savez-vous comment montrer simplement et joliement que toute fonction de N vers N telle que : f(x²+y²)=f(x)² + f(y)² et avec f(1)=1 est l'identité ?
merci
S'il n'y avait pas de vérité absolue, "toute vérité est relative" en serait une
Bonjour !
Si on calcule f(02+12) on obtient f(0)=0.
Ensuite on trouve f(0+x2)=f(x)2, ce qui correspond à à résoudre y2=x2. On obtient donc x=y ou x=-y, or f(1)=1.
Ainsi f est l'identité.
Est-ce suffisamment joli et surtout juste ? C'est une autre question...
Bonne journée.
[QUOTE=Обуза;1684871]
Ensuite on trouve f(0+x2)=f(x)2, ce qui correspond à à résoudre y2=x2.
Non je ne crois pas, cela implique juste que : pour tout x dans N : f(x²)=f(x)², aucun rapport avec y²=x²
S'il n'y avait pas de vérité absolue, "toute vérité est relative" en serait une
Je ne suis pas entierement sur de ma démonstration, elle me parait a première vue correcte ...
On a
![]()
Si On suppose( bien qu'elle soit soit solution ) on a
ce qui est absurde ! ( f appartient a
! )
Donc f(0) = 0 ;
On en déduit tout que
Nous allons dans un maintenant travailler dans.
En reprenant la dernière expression, et vu que l'on manipule dorénavant les réels, l'on obtient
L'on trouve trivialement que.
Si de telles applications existent alors, elles vérifient la relation, et ce pour tout x dans;
L'ensemble des solutions danssont des fonctions sous la forme
où A, B C D sont des réèls, et w une fonction
de période 1.
Dansles solutions sont donc du type
ord'ou B = 0
d'où A = 1
L'ensemble des solutions est donc la fonction trivialle f(x) = 0, où g(x) = x ;
Une petite erreur s'est glissée en fin de parcours,
Dansles solutions sont donc du type
ord'ou B = -w(0), et donc pour tout n, on a B = -w(n) ( car w est de période 1, on peut donc écrire f comme
![]()
d'où A = 1
L'ensemble des solutions est donc la fonction trivialle f(x) = 0, où g(x) = x ;
Non ce que tu as montré est que la seule fonction de R->R vérifiant sur N f(x²+y²)=f(x)²+f(y)² est l'identité. Ou autrement dit si une fonction f : N->N vérifie f(x²+y²)=f(x)²+f(y)² pour tous entiers naturels x,y alors on ne peut pas l'étendre à R en une fonction f' : R->R vérifiant cette même relation.
Pour la rendre plus complète il faudrait montrer qu'une fonction de N dans N vérifiant l'égalité se prolonge à R en une fonction vérifiant cette même propriété.
On a f(4)=f(2²)=f(2)²=2²=4
f(5)=f(2²+1²)=f(2)²+1²=5
f(3²+4²)=f(3)²+f(4)²=f(3)²+4² et f(3²+4²)=f(25)=f(5²)=f(5)²=5² donc f(3)²=9 et f(3)=3.
Reste à trouver une méthode systématique...
On continue pour les petits entiers :
f(9)=f(3²)=f(3)²=3²=9
f(8)=f(2²+2²)=f(2)²+f(2)²=2²+2 ²=8
f(10)=f(3²+1²)=f(3)²+f(1)²=3²+ 1²=10
10²=f(10)²=f(10²)=f(6²+8²)=f(6 )²+f(8)²=f(6)²+8²
Donc f(6)²=10²-8²=6² f(6)=6 (on est dans N).
f(7) :
f(25)=f(5²)=f(5)²=5²=25
25²=f(25)²=f(25²)=f(7²+24²)=f( 7)²+f(24)²
Donc {f(7),f(24)}={0,25} ou {7,24} (ce sont les décompositions de 25² en sommes de deux carrés parfaits).
Or, 24²+32²=40² f(24)²=f(40)²-f(32)²
40=6²+2² donc f(40)=f(6)²+f(2)²=6²+2²=40
32=4²+4² f(32)=f(4)²+f(4)²=4²+4²=32
Donc f(24)²=40²-32²=24² et f(24)=24
Ainsi {f(7),f(24)}={7,24} avec f(24)=24 donc f(7)=7.
f(2n)=2n pour tout entier naturel n :
par récurrence forte sur n
c'est vrai pour n=0 (et n=1)
Supposons que ce soit vrai pour tout m<=n
cas n+1 pair
Puisque n>=1 (n+1)/2<=n on peut appliquer l'hypothèse de récurrence, on a :
cas n+1 impair (donc n pair)
On peut appliquer l'hypothèse de récurrence à 2n/2 :
Dans les deux cas on a bien f(2n+1)=2n+1
Je ne pense pas qu'il y ait une preuve simple (je vois une possibilité mais avec des théorèmes d'algèbre non triviaux).
Si cette application est unique dans R et qu'elle fonctionne egalement dans N, alors elle est aussi unique dans N. ( Car N est inclu dans R ).
C'est vraiment embêtant que l'on ne puisse plus editer au bout de 5 mins.
Bref, en revenant sur ce que j'ai écris on a
On a
![]()
Si On suppose( bien qu'elle soit soit solution ) on a
ce qui est absurde ! ( f appartient a
! )
Donc f(0) = 0 ;
On en déduit tout que
Nous allons dans un maintenant travailler dans.
En reprenant la dernière expression, et vu que l'on manipule dorénavant les réels, l'on obtient
L'on trouve trivialement que.
Si de telles applications existent alors, elles vérifient la relation, et ce pour tout x dans;
Les solutions danssont de la forme f(x) = Ax+B, où A et B sont des réels.
f(0) = 0, B = 1 et f(x+1) - f(x) = 1, A = 1
L'unique solution dans R ( excepté f(0) = 0 ) est f(x) = x ;
Si cette application est unique dans R et qu'elle fonctionne également dans N, alors elle est aussi unique dans N. ( Car N est inclu dans R ).
Or c'est le cas, donc f(x) = x.
Non, en fait, c'est une bétise ( je viens d'y repenser en mangeant)
En fait, il faudrait revenir a ma premiere version de la démonstration ( j'ai un peu la flemme d'écrire en latex sur ce coup, c'est assez long )
En considérant que l'on ait trouvé dans R que la seule fonction est l'identité ;
On avait donc dans tout entier n d'une fonction R --> R
Mais que l'on peut réécrire sous la forme initiale, c'est a dire( rien ne nous l'interdit, à première vue )
Notre unique fonction R --> R se " métamorphose " en fonction N --> N qui est unique.
Et donc ( je ne sais pas s'il s'agit d'un donc de trop ) on retrouve f(x) = x pour une fonction N -> N ;
Bon il y a peut-être une erreur de raisonnement ...![]()
Oui il y a une erreur de raisonnement !
Mais elle n'est ni dans :
g : R->R vérifiant g(1)=1 et g(x²+y²)=g(x)²+g(y)² pour tout (x,y)=> g=idR
ni dans :
g=idR => sa restriction f à N vérifie f=idN
Elle est dans la supposition que toute application f : N->N vérifiant les deux propriétés f(1)=1 et f(x²+y²)=f(x)²+f(y)² est la restriction d'une application g vérifiant ces mêmes propriétés.
Ta démonstration ne montre donc seulement que la seule application f s'étendant à R est l'identité. Il manque la partie la plus difficile (et de très loin) à savoir que toute application f définie sur N vérifiant les deux propriétés s'étend en une application g définie sur R vérifiant les deux propriétés.
Salut,
Premièrement, nous allons montrer que pour tout entier naturel, il existe des entiers naturels
,
et
, tous strictement inférieur à
, vérifiant
En effet,
Lorsqueprend les valeurs 0, 1, 2 et 3,
décrit tous les entiers naturels, ce qui prouve notre lemme.
Maintenant, nous allons montrer par une récurrence forte que pour tout entier naturel,
.
Le casest trivial. Supposons que nous avons montrer pour tout entier naturel
,
. D'après notre lemme, nous avons :
par hypothèse de récurrence. On en déduit alors, comme f est définie sur N, pour tout
![]()
Reste à montrer l'unicité ...