Nous n'avons pas la même expérience des maths, c'était clair depuis le début, mais cela empêche-t-il de nous comprendre ?... (je ne dis pas d'être d'accord)
Le problème n'est pas de ne jamais se tromper : personne n'est infaillible. De manière analogue, quand on programme, il y a un risque d'erreur (surtout si le programme est long). Le problème n'est pas de se dire << je suis certain que je vais y arriver du premier coup !>> mais de chercher des moyens pour détecter les erreurs (car on en fait, c'est sûr !).
L'argument que je vous donnais était celui-ci : un raisonnement par l'absurde fait sauter le garde-fou de la non-contradiction. C'est malheureusement une (bonne) sécurité de moins ! Mais peut-être que le fait que les maths soient a priori non contradictoire est sans intérêt pour vous...
...
Je ne suis pas logicien, vous l'avez bien compris. Mes propos ne reposent pas sur l'axiomatique, mais sur la pratique des raisonnements et leur impacts pédagogiques et scientifiques.
Vous avez le droit de dire que les maths (dont les raisonnements) sont formelles, non concrètes et pas pratique. Pour moi, c'est quelque chose que je pratique tous les jours, ce qui m'a forgé une expérience propre (une expérience modeste... je ne suis pas un génie), une manière d'agir pour réaliser des preuves.
--> Cherchez encore, avec un peu de bonne foi, vous trouverez.
-----