Bonjour
Je suis d'accord avec erik, je trouve cette phrase profondément ignoble.
Comment peut-on oser dire à ceux qui se sont trompés "tu es trop bête, tant pis pour toi", a fortiori quand il s'agit d'un élève de collège, voire plus jeune un enfant, en apprentissage ? L'esprit critique dont tout le monde parle, il s'apprend et cette page pourrait constituer un bon exercice si elle s'accompagnait d'une explication mathématique -pourquoi c'est faux- mais surtout d'une analyse didactique : Pourquoi peut-on croire que c'est juste ? Qu'est-ce qui fait qu'on s'en aperçoit, qu'on ne s'en aperçoit pas ? etc... Là oui, ce serait intelligent.
Pour le moment, ça n'apporte pas d'autre intérêt que de faire rire ceux ceux qui ne comprennent pas que cela peut-être dommageable.
Mais je voudrais venir sur l'utilisation du mot "esprit critique". Quelqu'un qui trouve cette page sur internet et qui a l'esprit critique, que fait-il ?
> Il vérifie les sources !
Quelles sont les sources ?
> Un enseignant chercheur dans un établissement prestigieux...
A partir de là, la vérification de base, la plus importante, celle qu'on apprend au petit collégien quand il fait son exposé est faite. On a vérifié la source et on a accordé une autorité à son auteur.
A partir de là, le lecteur est en confiance. Se rendre compte d'une erreur n'est donc plus du ressort de l'esprit critique, mais de ses compétences mathématiques.
Dernière chose. 1 est pair, et alors ? ^^
Les élèves de terminale apprennent tous par coeur i2=-1, sans qu'on prenne forcément le temps de leur expliquer d'où sa vient, ce qui en choque plus d'un.
On pourrait multiplier les exemples de "bizarreries" mathématiques que quelqu'un rencontre dans son parcours scolaire (0! = 1, 00=1, le degré d'un polynôme nul qui vaut , les nombres irrationnels ...)
Sans compter le nombre de choses totalement fausses qu'on peut apprendre en sciences et qui sont corrigées ensuite, ou encore les paradoxes, les jeux d'esprits que quelqu'un peut avoir rencontré...
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