Bonjour à tous,
Ceci étant mon premier message sur le forum, je précise que je suis actuellement en L2 de maths ( à l' université) et à partir de septembre en L3.
Après quelques brèves lectures personnelles, exercices et discussions avec un enseignant de TD, je me suis un peu intéressé aux homéomorphismes (qui seront aux programmes de l' an prochain). On m' a donc conseillé un livre: "Topology Now!" de Robert Messer & Philip Straffin. J' en viens à la difficulté que j'ai rencontré: les auteurs se proposent de démontrer que le tore ( abrégé T²) et la sphère ( abrégé S²) ne sont pas homéomorphes. Ils procèdent par l' absurde en supposant qu il en existe un appelé h: T² -> S², puis par le théorème de Jordan on a que S²\h(c) possède 2 composantes connexes, où c est une courbe simple fermé qui ne sépare pas T² en 2 composantes connexes. Là il reprenne h et le restreigne à T²\c, on a donc h|{T²\c} : (T²\c) -> (S²\h(c)) qui serait encore un homéomorphisme et là est la contradiction car T²\c possède 1 composante connexe et S²\c en possède 2. Mon problème se situe à l' endroit où ils restreignent h à T²\c et qu ils appellent cette application un homémorphisme, en restreignant l' homéomorphisme est on sure de pouvoir continuer à parler de continuité pour les applications restreintes dans les 2 sens( h et h^(-1)) ? par analogie supposons f:[0;1] -> [22;34] un homéomorphisme, on restreint f à [0;1]\]0;1[ et donc peut-on encore parler de continuité pour f|{[0;1]\]0;1[ : [0;1]\]0;1[ -> [22;34]\f]0;1[ et donc d' homéomorphisme ( je n'y crois pas trop)? La clef se situe elle dans le fait que T²\c est dense dans T² , ce qui me semble être la bonne réponse mais je n' en suis pas sûre.
Merci beaucoup et bonne journée !
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