Bonjour,
Peut-être que j' invente un faux problème, mais il y a un passage dans la preuve du théorème suivant que je ne comprends pas vraiment:
Théorème ( mot à mot) : un endomorphisme f de E est nilpotent si et seulement son polynôme caractéristique ( noté P(X) plus tard) est de la forme (-X)^n.
Pour la preuve, le sens P(X)=(-X)^n implique f est nilpotent, pas de souci. Pour l' autre sens, on suppose une racine complexe L de P(X), on en déduit donc qu' il existe x dans E, x non nul, tq f(x)=Lx, d' où f(^k)(x)=L(^k)x, donc si f est nilpotent L=0 donc P(X)=(-X)^n.
Mon problème vient du fait que si E est un espace vectoriel réel, f un tel endomorphisme et L un nombre complexe ( dont on ne sait pas encore qu' il vaut 0), comment peut on écrire f^(k)(x)=L(^k)x ?? Et même, quel sens cela a, si L est complexe, d' écrire f(x)=Lx, alors que f est un endomorphisme de E qui est un E-V réel ?
J' ai donc essayé de répondre à la question par moi-même et j' aurai voulu savoir si le raisonnement était bon :
On peut considérer F de tel sorte que y est dans F si et seulement si il existe x dans E et z un nombre complexe tq z.x=y. Alors F est un espace vectoriel ( qui est E, sauf qu on autorise la multiplication par un nombre complexe et plus seulement par un nombre réel). De même , on considère g un endomorphisme de F tel que g(y)=z.g(x) (y=z.x comme précédemment). Alors f et g on même polynôme caractéristique et on peut reprendre la preuve en raisonnant sur g au lieu de raisonner sur f, et donc il y aurait du sens à écrire g(x)= L.x et g(^k)(x)=L(^k)x.
Bonne journée et bonne année !
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