Que faire après mon Bac S : fac ou prépa ?

[invite27513e9b]

Et si je m'oriente vers l'instrumentation spatiale, dans ce cas le meilleur choix serait lequel ? Vu que je ne pense pas qu'il ne s'agisse que de la recherche comme pour devenir astrophysicien
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[mon_cosmos]

Au vu de ton niveau que tu nous décris et de tes envies, je continue de te recommander plutôt la fac. Si tu veux être sûre de tes choix, je pense que le mieux est encore que tu envoies des mails directement aux universités ou classes préparatoires pour savoir à quoi t'attendre et que tu n'aies pas de mauvaises surprises. Ils pourront t'envoyer tous les détails que tu souhaites. Et n'hésite pas à aller aux portes-ouvertes de ces établissements s'il y en a.

Comme j'ai déjà dit, la fac c'est très général donc même en première année de physique tu auras encore de la chimie dans l'emploi du temps quasiment à 50% avec la physique. La première année à la fac est vraiment commune pour que tu puisses changer de voie en fin de première année sans avoir de retard si tu réalises que la physique n'était pas pour toi. La séparation physique et chimie se fait au cours de la deuxième année (en ce qui m'a concerné du moins).

[Hermillon73]

Bonjour,

Je vous déconseille (à piock) de prendre au pied de la lettre les nombreux conseils pas forcément très bien informés de mon_cosmos. Même son dernier message sur le mélange physique-chimie à 50% (filière tout à fait raisonnable qu'il a pu suivre, effectivement) n'est pas une généralité selon les facs.

Il vous donne quand même un bon conseil "allez aux journées portes ouvertes".

Je vous en donne un autre : statistiquement, les élèves moyens (je parle de ceux qui étaient moyens en travaillant, pas de ceux - il y en a heureusement - qui se révèlent dans le supérieur) du lycée échouent ou souffrent très très fort en fac. J'entends par élèves moyens les élèves en dessous de 14 (en gros) au lycée en maths/"physique". Toutes les prépas ne destinent pas à l'X, et une petite prépa peut peut-être mieux vous préparer (c'est plutôt la façon d'enseigner, l'objectif par rapport au concours, etc qui devront vous déterminer, plutôt que les fumeuses statistiques master pro versus écoles d'ingénieurs - les deux intègrent bien leurs étudiants, et sans surprise d'autant mieux que l'école ou le master est réputé dans son domaine).

Il y a aussi la solution de l'IUT, surtout pour quelqu'un désireux de faire de l'instrumentation (je laisse de coté l'astrophysique, que vous avez vaguement évoqué, sans savoir même (j'ai cette impression) où vous mettriez les pieds "Oui j'ai entendu parlé de ça aussi! C'est pour devenir enseignement-chercheur c'est ça ?").

Cordialement

[invite27513e9b]

Bonjour Hermillon73,
Merci de votre réponse mais pourquoi dites-vous que les élèves moyens du lycée échouent en fac? Parce qu'en général on conseil aux élèves n'aillant pas le niveau pour faire une prépa ou une école d'aller en fac car justement le niveau est plus facile.
Je n'avais pas du tout envisagé l'IUT je me renseignerais, mais pour l'astrophysique je me suis déjà très bien renseignée et chercheur était ce qui me plaisait le plus dans ce domaine, pour la réponse que vous avez cité je parlais de l'ENS.

[pm42]

Merci de votre réponse mais pourquoi dites-vous que les élèves moyens du lycée échouent en fac? Parce qu'en général on conseil aux élèves n'aillant pas le niveau pour faire une prépa ou une école d'aller en fac car justement le niveau est plus facile.

Les conseils ne sont pas toujours pertinents. Le taux d'échec en début de fac est souvent élevé et ce depuis longtemps. Parce que la fac, c'est dur. Ca va moins vite qu'en prépa au début mais cela avance régulièrement, avec un encadrement et une entraide statistiquement plus faible...
Donc cela nécessite méthode, motivation, implication forte, une certaine efficacité et c'est souvent ce qui manque à un élève moyen au lycée. Sinon, ses notes seraient sans doute meilleures.

pour la réponse que vous avez cité je parlais de l'ENS.

Le problème des ENS c'est d'y rentrer. Ce n'est pas impossible mais sauf cas très particulier, il est impossible de conseiller à un élève de lycée de se fixer cela comme objectif parce que même en étant le 1er d'un très bon lycée et en faisant une grande prépa (dans les 5 meilleures), on ne sait pas si l'élève va y arriver (j'ai qques exemples en tête).

[Hermillon73]

Bonjour

on conseil aux élèves n'aillant pas le niveau pour faire une prépa ou une école d'aller en fac car justement le niveau est plus facile

Le niveau de fac (en première année) est celui d'une "petite" prépa intégrée (type polytech, typiquement).
Le niveau en fac d'une deuxième année dans une licence de physique est au moins équivalent, voire un peu supérieur au niveau de la demande en capacité d'abstraction, au niveau demandé dans une petite prépa intégrée. Donc éviter de voir la fac comme une roue de secours si vous n'avez pas le niveau évoqué ci-dessus, et méfiez-vous de "on". "On" n'a peut-être pas envoyé ses enfants échouer à l'université (quand vous discutez avec des enseignants universitaires, c'est fou le nombre de parents qui mettent leurs enfants en prépa car "mon gamin n'avait pas la maturité nécessaire pour la fac"). Il est peut-être possible de trouver des petites facs où ce que j'énonce n'est pas vrai, mais j'ai comme un doute (je pense que c'est même plutôt l'inverse, notamment dans les facs des grosses villes, Lyon, Paris, Marseille...qui ont assez d'étudiants, et où le niveau est certainement plus "élevé" que dans certaines prépas provinciales).

Je suis globalement d'accord avec pm42, le rythme, les méthodes de travail seront différentes, (et dans une moindre mesure, également un peu les contenus) c'est cela que vous devez regarder. Typiquement, pour ce que vous voulez faire, regarder un portail commun maths-physique-info de première année d'une bonne fac, puis les parcours en physique et/ou en sciences pour l'ingénieur.

Quand même un petit "warning" par rapport à ce qu'il dit ("cela va moins vite qu'en prépa"): les facs ont très peu d'heures. De moins en moins. Si je compare les cours et TD de prépas auxquels j'ai eu accès et les cours de fac, je constate une chose : en prépa, vous avez encore un vrai cours magistral avec un prof qui vous écrit au tableau noir le cours, et vous donne les explications qui vont avec. Puis des TDs, en nombre suffisant pour pouvoir commencer par des choses très simples avant d'aller vers le complexe. En fac, on vous donnera parfois un poly que vous devrez bosser seul chez vous (c'est la partie cours), et vous aurez quelques heures de TD (on revient assez peu sur les choses simples, pas le temps). L'autonomie est donc exigée, comme le dit bien pm42 (certains adorent, mais de nouveau, rarement les étudiants un peu faibles - en travaillant - au lycée).

mais pour l'astrophysique je me suis déjà très bien renseignée et chercheur était ce qui me plaisait le plus dans ce domaine, pour la réponse que vous avez cité je parlais de l'ENS.

D'accord, mais vous m'accorderez qu'on ne peut pas d'un coté s'interroger sur "ai-je le niveau pour faire une prépa" et de l'autre se dire "j'aimerai bien rentrer à l'ENS". Il n'y a que vous pour savoir raisonnablement où vous situer.
Notez que vous pouvez très bien faire votre master à l'ENS en venant de la fac (vous ne serez pas payé par contre, mais les cours/diplômes sont les mêmes).

Bon courage pour votre orientation (je vous imagine en première, je ne sais pas si vous avez précisé cela dans vos post?)

Cordialement.

[invite27513e9b]

Bonjour et merci de vos réponses, même si je n'ai pas encore pris ma décision je me fais déjà plus d'idées sur ce à quoi m'attendre.
En fait, l'autonomie demandée à la fac m'attirerais plus par rapport à la prépa qui semble se rapprocher du lycée vu ce que vous me dites, et je ne dirais pas non plus que mon niveau est faible, j'espère et je pense pouvoir m'en sortir. Mais je suis partis avec des "on dit" sur les prépas et les écoles qui se sont révélés être faux, pour la fac aussi d'ailleurs. Je vais donc continuer de chercher et suivre le conseil de mon_cosmos.
Merci pour vos conseils, et non je suis en fait en terminale.