Bonsoir,
Est-il vraiment important de savoir parler anglais si on travaille dans la recherche en france ou en belgique par exemple ?
Je parle bien de parler anglais, pas d'écrire ou de lire l'anglais.
Merci de me renseigner.
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Bonsoir,
Est-il vraiment important de savoir parler anglais si on travaille dans la recherche en france ou en belgique par exemple ?
Je parle bien de parler anglais, pas d'écrire ou de lire l'anglais.
Merci de me renseigner.
Oui.
Les publications sont en anglais, donc il faut pouvoir les lire. De plus nombre de colloques sont intégralement ou partiellement en anglais (tout comme parfois des cours de M2, si l'intervenant n'est pas francophone). Dans certains laboratoires (s'il y a des étrangers dans l'équipe ne maîtrisant pas bien le français ou ne le parlant pas du tout) il est aussi courant de tenir les réunions en anglais.
Ok merci de ta réponse.
C'est dommage alors.
Ca s'apprend assez facilement sur le tas.
Au pire, tu auras un accent pourris, comme la majorité des français : tant qu'on te comprends, c'est pas la mort.
Si je peux éviter un maximum l'anglais alors ça m'arrange, parce que même le lire je ne comprends pas tous les mots, et pour l'écrire je fais plein de fautes donc le parler c'est encore pire, à cause de l'instantanéité.
Je pense que je vais abandonner l'idée.
Ou alors, tu peux apprendre, pratiquer et progresser en anglais... comme tu le fera en biologie (si c'est ce que tu veux étudier).
Oui mais bon.
En biologie je comprends plutôt bien les notions mais c'est en anglais que ça ne va pas, je trouve que c'est dur de comprendre l'anglais (et les langues étrangères en général).
Bonsoir,
si c'était facile, les français n'auraient pas cette réputation.
L'anglais scientifique c'est presque le plus facile à comprendre, c'est toujours le même vocabulaire vu qu'on est spécialiste de son domaine en recherche, donc on s'y fait vite.
Pour l'expression orale, y'a pas de secrets, c'est en forgeant qu'on devient forgeron, il faut pratiquer.
Pour la compréhension, un bon moyen est de regarder la télé en anglais (ou avec les sous titres au pire), ou les séries télé etc...
Bref, pour la recherche, c'est indispensable, les publis sont en anglais, les colloques sont en anglais, mais comme je l'ai dit plus haut c'est souvent le même vocabulaire, pas besoin d'être parfaitement bilingue non plus.
C'est aussi une question de motivation, en france on doit commencer à apprendre l'anglais au cours primaire, donc arrivé dans le supérieur on a une décennie d'apprentissage, même si on a pas de facilité, ça finit par rentrer.
Lazar
avec les DVD visibles en anglais, les logiciels de travail de l'anglais, les facilités de voyages dans les pays anglophones... si c'est la seule barrière entre toi et la recherche, elle tombera bien facilement... si c'est une excuse, elle est un peu facile à mon goût...
(après un anglais calamiteux et un 10 laborieux au bac et presque 10 ans sans utiliser l'anglais, j'ai par nécessité fait l'effort pendant 6 mois et obtenu 850 au TOEIC il y a 2 ans... et honnêtement je partais de très loin...)
Je suis vraiment nul en anglais, même avec toute la bonne volonté du monde je n'y arriverais pas, je croyais pouvoir me débrouiller avec le français seul, ce n'est pas le cas.
Merci pour votre aide.
honnêtement, je me disais la même chose... mais si tu fais de la bio, tu as du voir un peu de plasticité du SNC et tu sais que l'apprentissage est toujours possible, même pour apprendre à jouer de la Lyre avant de boire le bol de ciguë..; donc à 20 ans et un objectif, c'est finger(s) in the nose !
Tu fais de la recherche en bio ?honnêtement, je me disais la même chose... mais si tu fais de la bio, tu as du voir un peu de plasticité du SNC et tu sais que l'apprentissage est toujours possible, même pour apprendre à jouer de la Lyre avant de boire le bol de ciguë..; donc à 20 ans et un objectif, c'est finger(s) in the nose !
En fait je n'ai pas encore commencé ma licence et en 1ère S on devait voir la plasticité du système nerveux central mais on ne l'a pas vue, mais durant la licence il y a aura une UE anatomie fonctionnelle du système nerveux central.
Je sais que je peux toujours apprendre mais c'est chaud l'anglais, je viens de lire quelques publications en anglais sur Nature et je comprends la moitié, c'est déjà ça mais ce n'est pas suffisant. Et puis il faut aussi rédiger des publications en anglais, bon ça ça ne pose pas trop de problèmes vu qu'il y a toujours le temps de le faire chez soi (enfin je crois) ? D'ailleurs comment ça se passe, on a la possibilité de recourir à un traducteur pour lire les publications ou pour les écrire ou tout doit être fait sur place au labo (et donc sans traducteur) ?
Pour ce qui est de parler l'anglais c'est le pire, écrire ou lire je peux me débrouiller mais le parler en trouvant les mots dans l'instant c'est dur.
En plus il ne suffit pas de le parler, il faut aussi comprendre ce qu'on nous dit et si les autres ont un accent assez bien prononcé bah voilà quoi.
Vous pensez que je devrais abandonner l'idée définitivement ? Même si je comprends bien la bio ?
Dernière modification par Meiosis ; 20/07/2012 à 19h53.
Si vous attaquez les publications scientifiques dans Nature avec un niveau 1ere S, c'est déjà un sacré miracle si vous en comprenez la moitié. Ce sont les papiers les plus ardus à lire. Trêve de plaisanteries, le niveau est largement trop élevé pour vous. Il faut commencer par redescendre sur terre, et revenir à des choses à votre niveau.
Pour l'anglais, si vous abandonnez maintenant, autant oublier toute activité scientifique.
piwi
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.
J'ai eu mon bac S.
Cependant j'ai peur de m'engager dans une voie longue et au final abandonner à cause de l'anglais.
Je ne me fais pas trop de soucis pour aller jusqu'au doctorat vu que c'est en français (je crois que la thèse est en français à part le résumé), le problème c'est la pratique du métier qui me fait peur.
1ereS ou bac S, pas grande différence ici.
Pour les cours, vous allez avoir des conférences et des interactions avec des anglophones. Vous ne serez pas épargné par l'anglais
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.
ça me rassure de savoir que je serai confronté à des anglophones durant mon parcours scolaire, ça permet d'améliorer son anglais.
Il y aura des cours en anglais durant le master aussi ? Ce serait l'occasion d'améliorer sa compréhension de l'anglais scientifique.
Même en licence il y a des cours d'anglais scientifique. De mon côté j'ai eu des jeux de rôle, mises en situation, mais aussi de la lecture d'articles scientifiques, des reportages à regarder et des questions auxquelles répondre sur ces reportages... mais aussi un peu de grammaire
En master, nous étions regroupés selon nos spécialités. Donc on avait du vocabulaire à connaître selon notre parcours (écologie pour moi), et les articles que l'on étudiait étaient aussi selon notre parcours à la fac (donc des articles d'écologie). Il y avait des cours en anglais durant le master. Et même en licence, on a eu fait des TPs en anglais, on a souvent eu à lire des articles en anglais... Dès la licence tu devrais faire des synthèses d'articles scientifiques, des mémoires, et pour ça il faudra lire en anglais. Oui tu vas y passer du temps au début, chez toi avec ton dico, mais après ça devient automatique. Et comme ça a été dit plus haut, c'est toujours le même vocabulaire qui revient dans ton domaine de recherche.
Donc NON, n'abandonnes pas juste à cause de l'anglais. Ce serait vraiment une chose stupide si c'est ce que tu veux faire.
Par contre il te faudra faire des efforts, ça c'est certain. Et c'est là dessus qu'il faut que tu travailles : bosser ton anglais plutôt que partir perdant.
La question de l'anglais va se poser avant le master. Il serait bon de maîtriser la langue avant d'ailleurs! A Strasbourg, certaines épreuves se rédigeaient en anglais au niveau M2. Du coup autant éviter de se retrouver à la rue de ce coté là et pouvoir se concentrer sur la science. J'imagine que c'est la même chose dans les autres facs.
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.
Ok je vous remercie pour vos réponses.
Je vais y réfléchir.
je suis en cours d'apprentissageTu fais de la recherche en bio ?
En fait je n'ai pas encore commencé ma licence et en 1ère S on devait voir la plasticité du système nerveux central mais on ne l'a pas vue, mais durant la licence il y a aura une UE anatomie fonctionnelle du système nerveux central.
Je sais que je peux toujours apprendre mais c'est chaud l'anglais, je viens de lire quelques publications en anglais sur Nature et je comprends la moitié, c'est déjà ça mais ce n'est pas suffisant. Et puis il faut aussi rédiger des publications en anglais, bon ça ça ne pose pas trop de problèmes vu qu'il y a toujours le temps de le faire chez soi (enfin je crois) ? D'ailleurs comment ça se passe, on a la possibilité de recourir à un traducteur pour lire les publications ou pour les écrire ou tout doit être fait sur place au labo (et donc sans traducteur) ?
Pour ce qui est de parler l'anglais c'est le pire, écrire ou lire je peux me débrouiller mais le parler en trouvant les mots dans l'instant c'est dur.
En plus il ne suffit pas de le parler, il faut aussi comprendre ce qu'on nous dit et si les autres ont un accent assez bien prononcé bah voilà quoi.
Vous pensez que je devrais abandonner l'idée définitivement ? Même si je comprends bien la bio ?
Nature est en effet une marche qui doit venir plus tard... on apprend pas à courir avant de savoir marcher !
un relecteur pour l'écriture d'article... et encore
abandonner, non, certainement pas pour cette raison
Ok.
C'est une bonne idée si je lis des articles en anglais concernant la biologie sur wikipedia pour m'entrainer ?
tout ce que tu peux lire, écouter, écrire, penser...
quand tu écris, réfléchis en anglais, en plus la rédaction scientifique est facilitée puisque tu fais des phrases simples et courtes...
Quand je lis les articles sur wikipedia je les comprends sauf des fois (contrairement à nature) mais quand j'écris je fais des phrases lourdes ou avec un peu de fautes, et sans dico sous les mains je ne sais pas vraiment rédiger car il me manque du vocabulaire (pas obligatoirement du vocabulaire scientifique d'ailleurs).
Donc c'est ça qui me perturbe.
Dernière modification par Meiosis ; 21/07/2012 à 18h05.
c'est justement pour ça qu'il faut s'y prendre tôt...
et arrêter avec ce côté très français de sanctionner le négatif plutôt que de valoriser le positif de ton niveau
Oui je sais je regarde que le côté négatif mais je préfère anticiper.
J'espère que ça viendra avec le temps à force de lire.
d'expérience, je dirais que ça viendra... mais c'est un exercice à bosser, comme un autre
Oui c'est sûr, mais il y a tellement de vocabulaire que je ne pourrai pas tout savoir même en lisant régulièrement de l'anglais, donc c'est ça que je crains, qu'il me manque du vocabulaire pour comprendre certaines phrases des articles publiés ou pour rédiger moi-même, d'où ma question : est-il courant pour un chercheur non-anglophone de recourir à un dictionnaire en ligne pour ses publications ou pour comprendre le sens de certaines phrases ?
J'avoue que ça me rassurerait de le savoir.
D'ailleurs les publications sont rédigées sur le lieu de travail ou chez soi-même ? ça m'intéresserait aussi de savoir un peu comment ça fonctionne.
je n'ai pas encore le niveau pour répondre (j'espère être un chercheur en devenir),
moi j'ai un traducteur google sur mon iphone
une chose cependant, plus tu avances, plus tu lis sur un domaine précis, et plus les mêmes termes reviennent,
je viens de finir un "bouquin" de 250 pages sans presque chercher de mots, quand il y a 3 ans je peinais à lire une page et sortais le dico toutes les 3 lignes...
Ah ça me rassure alors.
C'est vrai que les mêmes termes reviennent donc ça aide.
Pour l'instant je m'entraine à lire des articles en anglais sur wikipedia (sur la biologie moléculaire et cellulaire).
J'ai remarqué que la plupart des mots que je ne comprends pas ne sont pas des termes scientifiques mais des termes alternatifs comme certains verbes ou certains mots ou encore certaines constructions grammaticales.
Mais à force ça va bien finir par rentrer comme tu dis.
Au labo, chez soit. Drôle de question, car peu importe en vérité; l'important c'est d'écrire. ^_^D'ailleurs les publications sont rédigées sur le lieu de travail ou chez soi-même ?
Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.