Long Shot Turn off : De l'Ingénierie vers les Relations internationales ?
Bonjour,
Après être passé par des classes préparatoires, je suis maintenant élève en ingénierie mécanique. L’an prochain je pars à l’étranger pour terminer mon cursus double diplômant, j’aurais à la fois un diplôme d’ingénieur français et un master en génie mécanique Nord-Américain.
Si j’en suis arrivé là, c’est qu’étant brillant en S au Lycée et ne sachant pas trop ce que je voulais, j’ai suivi les conseils des professeurs et subis la pression de l’entourage, j’ai fait le parcours classique du mec qui touche sa bille en sciences. On peut dire que je suis tombé dans le piège : on m’a vendu un titre, pas un métier.
Le problème c’est que de mon côté je me rends compte que j’ai toujours eu un grand intérêt pour les sciences sociales, même si j’ai appris à apprécier la technicité et les sciences dures au cours de ma formation.
Bref, tout ça pour vous dire que pourtant je ne me vois pas du tout bosser dans le monde de l’industrie, ça ne me conviendrait pas. Je n’ai pas envie d’avoir de regrets plus tard, alors je veux essayer de sortir de là tant qu’il en est encore possible. J’ai envie que ma carrière professionnelle parte dans la direction que je veux, même si j’ai conscience que ça risque de retarder mon entrée dans le monde du travail.
Ce qui m’intéresse définitivement aujourd’hui ce sont les relations internationales « tendues » : lutte contre le terrorisme, conflits politiques armés, criminalité organisée, crises civiles, prolifération nucléaire voir tout ce qui a attrait aux opérations clandestines. Bref, des questions relatives à la défense, la sécurité.
Dans un futur hypothétique, si c’est possible, l’objectif serait de pouvoir travailler avec l’ONU (fonctionnaire international), dans un Ministère (affaires étrangères, défense, intérieur), dans des ONG, à la DGSE, bref un truc où « ça bouge ». Le top serait évidemment de pouvoir associer mon savoir technique sans qu’il soit prédominant mais ça je n’y compte pas trop.
De mon côté et en parallèle de mes études (qui prennent du temps) je mets l’accent sur les langues (Anglais, Espagnol, Arabe) mais je n’ai pas encore l’occasion de me faire des bases solides en géopolitique, histoire très contemporaine, droit international etc. ; Bref, tout ce qui me permettrait de réduire le vide de culture générale entre moi et un mec qui aurait une licence dans le domaine. L’an prochain j’aurais un peu plus de temps, j’ai bien envie d’essayer de suivre des MOOCs gratuits en plus de lectures plus spécialisées. Pour l’instant la seule littérature qui m’apporte une vision plus pragmatique des relations internationales ce sont les romans écrits par des experts ou des anciens du renseignement alors…
J’ai vu des Master BAC+4/5 qui m’intéressent, mais je ne sais pas s’il m’est possible d’intégrer ces écoles sans « repartir de zéro » ni si c’est une bonne idée. J’étais tombé sur des formations privées dispensées par l’IRIS SUP notamment qui semblent proposer des cours en plein dans ce que je recherche, mais je ne sais pas quel crédit accorder à cette école étant donné que j’ai toujours évolué dans des milieux scientifiques, là c’est totalement différent.
Je n’ai pas encore regardé les formations disponibles dans des pays anglophones, mais là je me fais pas trop d’idées, mon parcours serait déjà difficile à expliquer à un recruteur français, alors à un étranger…
Pensez vous que ma formation « technique pure et dure» peut être positive d’une quelconque façon ? Que me conseillerez-vous en termes d’orientation ? On peut encore corriger le tir ?
Merci d’avoir pris le temps de me lire.
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