Etudes post-bac

[she-woolf]

Bonjour,
Je suis élève en terminale S et je dois avouer que je suis un peu perdue avec toutes les écoles, toutes les formations et tous les métiers.
Je suis passionnée de physique mais je ne discerne pas vraiment ce qu'est le métier d'astrophysicien et par exemple un ingénieur en aérospatiale. Est-ce que l'astrophysique est centrée sur la recherche autour de l'univers (entre autre) et qu'un ingénieur en aérospatiale gère l'élaboration d'engins spatiaux et tout ce qui va avec.
Ces deux exemples sont-ils des métiers d'avenir ?
Quelles sont les écoles conseillées ? (même si je sais que le pôle de l'aérospatial est à Toulouse je souhaite aller à Paris)

Merci de votre aide
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[betman2014]

salut, je ne connais pas ce domaine professionnellement mais l'astro est plus liée à l'astronomie donc autant dire que les places sont rares.

Pour le second ingénieur le marché existe: bon les écoles tout le monde les connait estaca, supaero...

Les besoins existent; il doit y avoir quand même de la concurrence.

A+

[she-woolf]

Bonjour,
Je me doute que la concurrence sera bien évidemment partout mais j'essaye de chercher la meilleure école et qui par la même occasion correspondra le mieux à mes attentes.
J'ai entendu parler de l'IPSA à Paris, elle forme des ingénieurs en aéronautique et spatiale, cependant elle est privée, est ce que quelqu'un aurait un témoignage de cette école.
J'avais une autre idée en tête, après les 5 ans d'études ici (ou ailleurs, je ne sais pas encore) et il possible de poursuivre sur un DEA en astrophysique. Cela permettrait d'obtenir le titre d'ingénieur-chercheur qui ouvrirait plus de portes grâce aux miltitudes de connaissances acquises, à la fois pratiques et théoriques (avec la thèse). Non ?
Merci de vos réponses.

[van_fanel]

pour ingénieur en aéronautique ou aérospatiale.
Les écoles adaptées sont les écoles du groupe aéro: groupe ISAE (Supaero, ensica, estaca, ensma, enac) en général elles s'intègrent après prépa mais ils existent les admissions parallèles si vous avez un bon dossier. Ces écoles sont à privilégier avant d'envisager n'importe quelle école privée. Dans ces écoles vous aurez beaucoup de cours différents mais pas mal avec une coloration aéronautique (surtout en dernière année): mécanique du vol, portance, matériaux, etc. Il y a effectivement un pole important d'aéro à toulouse mais également dans d'autre ville (nantes, en région parisienne, ...). Cependant d'autres écoles ont des débouchés en aéro: toutes les écoles de méca (groupe polyméca), les écoles généralistes, etc. Seulement la formation n'est pas aussi orienté aéro la plupart du temps. Donc à moins de ne pas avoir mieux (= les écoles publiques) mieux vaut éviter comme la peste les écoles privées pour faire de l'aéro.

pour l'astrophysique. C'est totalement différent. C'est de la recherche, beaucoup plus proche de l'observation de l'univers et la formation passe par un master 2 après une formation avec une bonne coloration en physique: http://master-recherche.obspm.fr/ . Après c'est une thèse et recherche de postes.

Plusieurs remarques:
la formation d'astophysicien n'est pas forcément très théorique.
Après un master d'astrophysique le DEA n'existe plus) on est pas astrophysicien et encore moins chercheur. Il faut obligatoirement faire une thèse. Après la thèse (periode où on est recruté en tant que chercheur junior) on devient docteur en astrophysique et c'est tout. Chercheur n'est pas un titre (comme ingénieur ou docteur) c'est un poste (comme ingénieur d'ailleurs, d'où souvent la confusion pour les non initiés). La différence est grande: peu importe quel métier on fait (caissier, vendeur, charcutier, directeur d'un groupe du CAC 40, chercheur à la fac) un docteur en astrophysique est un docteur en astrophysique. En revanche un chercheur en astrophysique est un professionnel qui a été employé (par un organisme public: CNRS ou université) pour faire de la recherche en astrophysique.

pour les débouchés, en astrophysique ils sont faméliques (de l'ordre de moins d'une dizaine de postes d'astrophysicien par an) donc autant dire qu'il faut etre très très bons.

Pour l'aéronautique il y a un paquet de postes ouverts qui touchent à pleins de choses différentes (méthode, calcul, résistance des matériaux, qualité, etc.) et la concurrence n'est pas excessivement rude.

[A voir en vidéo sur Futura]

[she-woolf]

Merci beaucoup pour toutes ces informations elles vont m'être précieuses