Avis quant à la fac de Lyon

[Knightwell]

Bonjour !
Comme le titre l'indique, je suis à la recherche d'avis quant à l'université claude Bernard de Lyon, sachant que je m'oriente vers une licence de Physique (http://offre-de-formations.univ-lyon...ARCOURS_ID=16#), dans le but d'obtenir ma licence, continuer sur un master, puis un doctorat, pour faire de la recherche.
Je me pose donc deux questions :

-> Est-ce, selon vous, une bonne idée de partir sur une licence uniquement physique, plutôt que sur une licence physique-chimie plus classique (http://offre-de-formations.univ-lyon...ARCOURS_ID=17#) je veux dire dans ce sens : est-ce que la pluridisciplinarité est si importante ? (je n'aime vraiment pas la chimie )

-> Avez vous un avis sur la fac de Lyon ? positif ou négatif, une anecdote ? des lieux à visiter ? des choses a faire ?

Je suis preneur de tous les avis !
Cordialement.
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[Knightwell]

Désolé pour le double post :/
Je rajoute une question :

-> Je suis un gros bosseur et j'adore la physique, mais je ne marche pas à la compétition, c'est la raison pour laquelle je ne m'oriente pas vers une prépa (je sais que je e planterais), mais j'ai peur de la réputation de la fac française : si je bosse a fond, pourrais-je avoir le même -ou un meilleur- niveau qu'un étudiant de prépa ? et si oui, est-ce valorisé par les grandes écoles/universités/universités étrangères ?

[grivali]

Bonjour

je veux dire dans ce sens : est-ce que la pluridisciplinarité est si importante ? (je n'aime vraiment pas la chimie )

La tendance de l'université est plutôt aux parcours très spécialisés. Donc n'hésitez pas à laisser tomber la chimie si cela ne vous inspire pas. Un bémol cependant : les matières sont vues dans le supérieur de façon assez différente de la terminale actuelle : plus de modèles, plus de maths, plus de justifications. Votre point de vue peut se modifier sensiblement, gardez peut être une UE "exploratoire" au S1.

mais je ne marche pas à la compétition, c'est la raison pour laquelle je ne m'oriente pas vers une prépa

La compétition fait partie des idées reçues sur les prépas. Il y a suffisamment de places en école pour que toute la classe intègre d'un bloc, dans le cas complètement hypothétique où tous les élèves viseraient la même école. Il y a au contraire souvent une bonne ambiance, et beaucoup de collaboration entre élèves dans la classe. Les conditions de travail sont très favorables : petit groupe, nombre d'enseignants limités. Allez à une porte ouverte pour vous faire une idée. Il y beaucoup d'info sur ce site : http://prepas.org/ups.php?rubrique=6 avec notamment ce film : http://destinationprepa.wix.com/site

D'autre part si vous visez un parcours recherche la voie royale reste les ENS. Mais d'autres écoles sont très orientées recherche et une proportion importante d'étudiants continuent en thèse, PHELMA par exemple. On peut aussi faire une thèse à la sortie d'une autre école, tout dépend du domaine qui vous intéresse.

si je bosse a fond, pourrais-je avoir le même -ou un meilleur- niveau qu'un étudiant de prépa ?

Probablement. Le volume horaire est cependant sensiblement moindre (typiquement beaucoup d'écoles proposent d'intégrer après 2 ans de prépa ou une L3). Si vous n'obtenez aucune école qui vous convienne après la prépa ou si vous souhaitez faire de la physique fondamentale, vous pouvez continuer à l'université.

D'autre part votre vision de la recherche est susceptible d'évoluer : certains étudiants sont assez déçus par leur premier stage en labo. Avoir un diplôme d'ingénieur permet de corriger facilement le tir. Même si vous continuez en thèse, cela aide aussi à trouver un emploi si vous n'avez pas ensuite envie de vous embarquer pour X années de postdoc.

et si oui, est-ce valorisé par les grandes écoles/universités/universités étrangères ?

Beaucoup d'écoles permettent de faire un semestre, voire une année à l'étranger. Vous pouvez aussi faire une école en France et une thèse à l'étranger. Vous pouvez aussi partir à l'étranger dans le cadre d'un cursus universitaire (programme ERASMUS, ou thèse à l'étranger).
Le frein est souvent financier : une année dans une université US ou même anglaise coûte très cher.