Bonsoir à tous,
Je suis actuellement en Paces dans une grande fac (Lyon) en primant. J'ai peu travaillé au premier semestre, je n'allais pas au cours mais bossais sérieusement de 15-16h à 22h presque chaque jour, surtout à partir des derniers 40 jours, j'ai fini un peu plus de 600 sur 2340 en ayant raté une UE que je réussissais bien d'habitude alors même qu'elle n'était pas plus difficile que d'habitude :/... Bon mais ça reste correct, le numérus médecine (et aprox. dentaire) remontant jusqu'à 330 je crois, j'ai quand même mes chances, surtout si je double l'année, et étant donnée que j'ai peu bossé même si tous les jours.
Mon prof : J'étais dans un lycée bien réputé et de très bon niveau, dans les premiers de la classe l'an dernier où je bossais quand même un peu, je suis arrivé en Juillet devant APB : Mon dossier avait été accepté par l'Insa, l'entretient avait été très positif, j'étais presque sûr d'être pris en PCSI au Parc et peut être quelques chances pour MP (les maths et la physique étant mon fort, j'étais au dessus de 18), j'aurai également été pris à Polytech Lyon.
En somme j'avais des cursus plutôt sympa devant moi, après en prépa pas sûr que j'aurai obtenu HEC ou EMLyon.
J'ai finalement choisi... PACES En lisant ces lignes je me rend compte que ça me choquerait presque moi également ^^
Bon finalement j'ai mes chances en Paces aussi SI je bosse, soucis :
EN RÉSUMÉ :
Nous sommes rendus en Janvier, je me suis renseigné (et bien) sur la suite des études, lu et entendu pas mal de témoignages d'étudiant Médecine et d'étudiant Dentaire : J'ai paniqué, j'ai couru comparer contraintes/salaire/qualité de vie en dentaire et j'ai franchement douté de médecine, sauf que je suis pas sûr que ça m'intéresse et l'époque dorée des dentaires semble être vouée à disparaitre (Réforme santé, cabinet low cost, formations privées etc...). Alors je me suis rabattu à zieuter les ingés dont j'avais toujours idéalisé les salaires et les contraintes horaires, plus les études qui sont courtes (que 5 ans) et permettent de s'épanouir dans d'autres domaines et d'avoir une vie sociale, ou même de jeune adulte avant d'arriver à la 40 aine sauf que côtés ingés si certains montent leur boite et se creusent les méninges à réfléchir à des innovations très techniques, gagnent plus que des médecins et roulent sur l'or à 25 ans (j'en connais un), la majorité peine peut être à bosser sur des projets imposés dans des BE pour toucher 2 smic 6 sous et encore dans une bonne boite, et tout ça en étant salarié... L'avantage personnel est finalement maigre par rapport à faire de longues études, mais en excluant la minorité qui perce très très bien.
Enfin, la finance : Domaine que je connais le moins (c'est dire comme je suis paumé ^^), j'ai lu de sources diverses qu'effectivement travailler pour les banques, à la source du mal , c'était le meilleur moyen d'être en sécurité matériel sans faire plus d'étude que ça (bac+5 avec grande école (mais coût $$$$$$ ++++++ :/)) et donc je me dis peut être finalement le meilleur moyen de pas être malheureux à 35 ans d'avoir eu une jeunesse chaotique sans avoir pu le décider puis d'avoir sacrifié à partir de ses 18 ans (je suis indépendant que depuis mes 18 ans, c'est à dire depuis l'été 2017) bien volontairement toutes les possibilités de profiter, rattraper le temps perdu et de vivre sa jeunesse pour au final avoir moins que d'autres qui auront fait ingé, hec, commencé leur vie à 23-24 ans, profité, voyagé, rencontré alors que la dure réalité c'est qu'on a qu'une vie et que j'aurai pu avoir autant et vivre autant que ces personnes là en prenant le même cursus : Voilà mon dilemme.
Le réel problème étant que mon intérêt pour tel ou tel profession est lié à ce facteur vie personnel et possibilités financières et aussi être vraiment utile, pourquoi pas important ( et c'est entre l'utile et l'important que je me heurte entre santé et entrepreunariat/management aussi)
EN CONSÉQUENCE :
- Bien conscient de la dureté et des sacrifices liés à la suite des études de médecine, je suis inquiet de savoir si j'y retrouverai mon compte autant que si j'avais choisi une autre filière comme finance (ou dentaire), personnellement, financièrement et moralement, socialement. Sachant que j'ai beaucoup lu que les salaires et le cadre/qualité de vie d'un médecin étaient souvent dépassés et majorés par ceux de quelqu'un sortant d'hec, polytech et des grandes écoles etc...
- La filière dentaire m'a été vivement recommandé par mes camarades : Études courtes et pas trop lourdes surtout, intéressant, confortable, horaires peu contraignants : Problème = L'avenir de cette profession est incertaine, elle risque de se dégrader du moins. De plus, l'évolutivité qu'il peut y avoir en médecine et en tant que salarié ou entrepreneur sortant d'une grande école m'intéresse bien plus que passer 40 ans debout dans la bouche de gens qui méconsidèrent le dentiste avec le même quotidien chaque jour, toujours dans le même cabinet...
- Les grandes écoles : Le principal défaut étant (mais médecine aussi au niveau de l'ECN) que les débouchées sont très variables et la qualité de vie et l'intérêt du métier aussi. Je voulais savoir s'il était vrai que beaucoup également sortaient de ces grandes écoles (commerce, ingé, management) dites prestigieuses, élitistes et tout ce qu'on veut (malgré des études plus courtes que médecine) sans avoir des salaires mirobolant, parfois des plafonds à 4-5k mensuel pour des horaires de cadre sup (50h/sem), et voire même si c'était une grosse partie de ceux sortant de ces formations ?
Voilà, c'est long mais j'aimerai simplement vos avis et vos expériences sur ces 3 derniers points, je n'ai que peu parler de l'intérêt que j'avais pour médecine : Il est vrai que la santé m'intéresse mais d'une il me manquerait quelque chose, du moins avec l'image que j'ai des filières éco/management (et ingé) si je ne pouvais pas faire de double cursus voire investir ces filières si elles sont plus prometteuses et plus sûres que médecine, comme une partie de science qui viendrait un peu contrebalancer cette plongée vertigineuse dans l'unique science du corps humain, et l'unique ambiance de la maladie, de la souffrance et deux, y laisser et y passer ma vie me fait peur.
Voilà, je vous remercie pour vos réponses, peut être que certains se sont vus confrontés à ces gros coups de freins et ont obtenus des réponses
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