Par rapport à pratiquement n'importe quoi... N'importe quoi qui peut être vu comme un observateur. Cet observateur peut percevoir le corps étudier et, à l'aide de différentes astuces, il peut connaître la position de l'objet étudié tant dans l'espace que dans le temps. À partir de là, on peut définir une vitesse au corps étudié. Cependant, ces coordonnées spatio-temporelles n'ont pas de valeur absolues, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas nécessairement les mêmes pour tous les observateurs. Le propre des équations de Lorentz, c'est de mettre en relation les différentes positions spatio-temporelles d'un corps telles que perçues par deux (et éventuellement plus de deux) observateurs en fonction de la vitesse relative de ces deux observateurs l'un par rapport à l'autre.il me semble cohérent de chercher à savoir par rapport à quoi l'on définit la vitesse (en l'occurence le repos) d'un corps dont la masse "intrinsèque" est calculée dans un référentiel en mouvement avec lui-même
Je ne sais pas quoi dire de plus, peut-être est-ce parce que je suis naïf, mais il y a quelque chose que je ne comprends pas dans ce que tu dis. J'ai bien de la difficulté à voir où tu t'en vas dans tes deux derniers paragraphes...
Mais ce que je pense comprendre de ton message, c'est pourquoi calcule-t-on E=mc2 avec m la masse du corps au repos alors que le corps en question peut ne pas être perçu au repos. Premièrement, c'est que l'énergie 'de masse' E d'un objet (étudié) ne vaut mc2 que s'il est perçu par un corps immobile (par rapport à l'objet étudié). Autrement, s'il y a mouvement (à vitesse constante) entre l'observateur et l'observé, l'énergie E du corps observé est égale à gamma*mc2 (gamma valant 1 si v vaut 0). De plus, on pourrait toujours dire que E = m'c2, avec m' = gamma*m et qui serait la masse de l'observé telle que mesurée par l'observateur ; mais cette approche n'a pas tellement de sens physique à bien y penser, car comment peser une masse en mouvement?
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