Reponse à kognou
Il est évident, en prenant un peu de recul et en restant lucide... que la probabilité que mon expérience remette en cause les lois de la physique doit être formidablement proche de 0. Et ainsi, partir du principe, comme vous l'avez fait, que mon expérience s'explique très bien à partir des lois de la physique, doit être la stratégie gagnante. C'est clair.
Cependant, je reste en désaccord avec le rôle et l'importance que vous donnez aux frottements dans l'expérience dont il est question.
Moi j'ai appris que les frottements augmentent avec le carré de la vitesse. Je conçois cependant comme vous le dites qu'il existe un certain seuil de vitesse en deça duquel les frotements augmentent, et je pense à cause d'une "rugosité" de contact. Mais je ne vois pas comment cette "loi" de la physique s'applique à notre exemple.
Pour ma part, j'ai vu, j'ai constaté que le patineur donnait son énergie cinétique par un moyen qui n'implique aucun couple (rotation) et dans des proportions CONSIDERABLES !
C'était si simple à mon esprit:
une structure sans mouvement de rotation, dans l'espace, libre de toute influence extérieure, porte deux "patineurs" identiques 1 et 2. Par un moyen quelconque les deux patineurs sont lancés en rotation en sens inverse (en prenant appui sur la structure) à une vitesse égale en valeur absolue mais de signe opposé de sorte que la structure n'a pas bougé.
Ensuite, le mouvement de bras de l'un des patineurs actionne un câble qui passe par le centre de l'axe de rotation et qui permet d'extraire une énergie E3 de l'un des deux patineurs. Cette énergie pourrait représenter, je pense, plus de 99% de l'énergie cinétique totale dudit patineur!!!... et cette "extraction" de l'énergie cinétique du patineur PEUT se faire sans AUCUNE incidence directe sur la rotation de la structure... Il suffit, par exemple, lorsque les enrouleurs sont à 0 tours, de couper les câbles...
ALORS, l'un des patineurs aura perdu plus de 99% de son énergie cinétique et lorsque on freinera les patineurs relativement à la structure je ne vois d'autre possibilité que la structure se mette à tourner à cause de cette différence de 99% entre les deux patineurs...
Mais vous me dites (avec d'autres) que cette perte d'énergie cinétique ne peut (ou ne doit ?) pas être une perte de moment cinétique et puisque, à la fin, à l'arrêt, la structure ne devra pas tourner...
Peut-être en est-il ainsi, en effet, mais alors nous restons avec un problème d'addition des énergies !
Car il faut alors admettre que moins de 1% de l'énergie cinétique pour l'un puisse égaler les 100% de l'autre lorsque les deux patineurs seront freinés relativement à la structure...
Et ça, ça ne passe toujours pas.
ventout
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