En tant que théorie effective, il se pourrait bien que vous ayez raison. En tant qu'approche fondamentale, au feeling, je ne le crois pas. L'approche non commutative accepte l'indéterminisme quantique comme une donnée de départ. Elle le fait reposer sur le caractère non commutatif des observables conjuguées. Une théorie plus fondamentale devrait être en mesure d'obtenir cet indéterminisme à partir d'un modèle de la mesure quantique d'observables conjuguées (ce qui n'est pas du tout la même chose). Or j'ai tendance à croire (par analogie) que l'indéterminisme (et l'irréversibilité ainsi que la violation d'unitarité apparentes) des processus de mesure quantique (ou d'interactions quantiques de même type) sont de nature thermodynamique statistique (à l'échelle de Planck comme le suggère Gerard 't Hooft ?).Envoyé par mariposa
Si tel est bien le cas, l'approche non commutative serait (vis à vis d'une théorie fondamentale modélisant vraiment les interactions de même nature que la mesure quantique) ce qu'est la thermodynamique vis à vis de la physique statistique, à savoir une approche phénoménologique et non un modèle "fondamental" (enfin, un peu plus fondamental disons puisqu'à la base tout modèle est phénoménologique au moins au niveau de ses hypothèses de base).
Bernard Chaverondier
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