Bonjour,
En MQ, l'effondrement de la fonction d'onde est-il attribué à la seule mesure humaine ou peut-il arriver en théorie sans opération de mesure ?
Merci.
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Bonjour,
En MQ, l'effondrement de la fonction d'onde est-il attribué à la seule mesure humaine ou peut-il arriver en théorie sans opération de mesure ?
Merci.
La nature humaine n'a rien à voir. Les lois de la MQ découvertes par l'homme il y a 1 siécle sont également vraies pour les phénomènes physiques qui lui sont antérieurs.
L'effrondement de la fonction d'onde ca veut dire évolution de celle-ci résultant d'un couplage à un corps macroscopique ( qui est l'appareil de mesure) dont la spécificité est de définir un opérateur quantique qui projette la fonction d'onde sur des états quantiques particuliers.
Cette mesure peut être automatisée et donc sans intervention humaine.
L'humain intervient seulement au niveau de l'interpretation du mécanisme de projection
J'ai exposé dans ce post récent : http://forums.futura-sciences.com/ph...ml#post2101863 une théorie où la fonction d'onde s'effondre spontanément, sans mesure ni interaction avec l'environnement en général, au sens de la théorie de la décohérence du moins.
Des expériences sont envisagées pour valider cette théorie.
Mais il convient de souligner que cette théorie n'est pas dans la droite ligne des postulats de la MQ.
Merci à tous les deux.
Le problème serait donc d'établir à quel endroit se trouve la ligne jaune entre le macro et le quantique ou cette frontière est-elle bien défini ?
PS: Par macro j'imagine que l'on entends superposition impossible ?
J'ai parcouru l'article, mais je suis loin d'avoir tout compris.J'ai exposé dans ce post récent : http://forums.futura-sciences.com/ph...ml#post2101863 une théorie où la fonction d'onde s'effondre spontanément, sans mesure ni interaction avec l'environnement en général, au sens de la théorie de la décohérence du moins.
Des expériences sont envisagées pour valider cette théorie.
Mais il convient de souligner que cette théorie n'est pas dans la droite ligne des postulats de la MQ.
A priori je vois le couplage de 2 oscillateurs désacordés: le photon dans une cavité et le miroir. Décrire le miroir comme un état cohérent de phonons m'intrigue. Est-ce une situation bien connue?
Par ailleurs je ne vois pas en quoi consiste la mesure quantique dans cette manip. Quel est l'opérateur de projection (du photon) et en quoi il est associé au miroir.
Justement, le but de l'expérience est qu'il n'y aie aucune "mesure" au sens traditionnel, c'est à dire interaction avec un environnement. Si on suit exactement la MQ et la théorie de la décohérence, le dispositif devrait rester cohérent plus longtemps que ce qui est prévu par Penrose. Une longue partie de l'article vise à montrer que le dispositif ne doit pas décohérer.J'ai parcouru l'article, mais je suis loin d'avoir tout compris.
A priori je vois le couplage de 2 oscillateurs désacordés: le photon dans une cavité et le miroir. Décrire le miroir comme un état cohérent de phonons m'intrigue. Est-ce une situation bien connue?
Par ailleurs je ne vois pas en quoi consiste la mesure quantique dans cette manip. Quel est l'opérateur de projection (du photon) et en quoi il est associé au miroir.
La "mesure", au sens de Penrose, est provoquée par le déplacement d'une masse non négligeable (le miroir) dans une superposition d'états déplacé/non déplacé. Selon la théorie de Penrose, la différence de densité-énergie des deux espaces-temps superposé doit suffire à provoquer une réduction objective de la fonction d'onde du système, au bout d'un temps prédictible.
Le cavités sont à la fois des "lignes à retard" permettant de tester l'effondrement (j'évite soigneusement le mot de décohérence) à des temps différents, et une astuce pour multiplier l'énergie du photon qui vient impacter le miroir à de multiples reprises. S'il y a effondrement, on devrait avoir 50% des détections par D1 et 50% de détection par D2. Si le dispositif reste cohérent, alors un seul détecteur sera toujours activé, par interférence destructive.
Le but de l'expérience est de valider un temps d'effondrement prédit par Penrose par la formule E = hbar/t dans un contexte où la MQ ne prédit ni décohérence ni temps bien précis.
J'ajoute à ce que j'ai dit ci-dessus, qu'il n'y a pas non plus de recherche de l'information "which path" dans ce dispositif, et donc pas de "mesure" non plus dans ce sens.
On sait simplement si le photon est "dans les deux branches en même temps" (si je peux m'exprimer ainsi = dans un état superposé), ou dans une des deux branches (effondré), mais on ne sait pas laquelle.