Bonjour a tous,
J'ai ete tres interesse par cet l'article publie hier ( http://www.futura-sciences.com/fr/ne...u-monde_19258/ ) mais j'avoue que je m'interroge beaucoup, donc si certains peuvent m'apporter leurs lumieres (qui plus est je ne peux acceder au papier originial).
Est-ce bien le theoreme de la fluctuation qui est mis en avant ici? Si j'ai bien compris, on s'attend donc a obtenir des variations par rapport aux predictions de la limite thermodynamique qui sont d'autant plus 'frequentes' que le systeme est petit et le temps considere est court.Lorsque l’on considère un petit nombre de particules, les fluctuations statistiques peuvent être suffisamment grandes pour ne plus donner des lois en accord avec la thermodynamique, bien que toujours conformes aux principes de la physique statistique.
Doit-on en conclure donc que le theoreme de la fluctuation n'est pas respecte, et que l'on obtient les memes resultats que l'on aurait au dela de la limite thermodynamique?A leur surprise, puisque que les 107 atomes de carbone du nanotube restent largement sous la limite thermodynamique de 1023 atomes environ, la répartition de l’énergie lumineuse selon la longueur d’onde étudiée suit bel et bien, à la précision des mesures actuelles, la loi du corps noir à une température T.
Je suis surpris d'abord du fait qu'il me semblait avoir entendu qu'il y avait des confirmations experimentales du theoreme de la fluctuation. Est-ce le cas? Et si oui comment alors les reconcilier avec ces nouveaux resultats?
D'apres certains chercheurs, la vision apportee par la mecanique statistique est en fait une approche basee sur le point de vue subjectif de notre perception de la realite. En gros, si on ne sait pas ce qui se passe exactement, si l'on ne connait pas tout le systeme, alors la meilleure prediction est celle qui est la moins biaisee compte tenu de l'information connue (je pense notamment a Jaynes).
Donc si on admet que le point de vue de la mecanique statistique, dont decoule le theoreme de la fluctuation si je ne m'abuse, est fondamentalement basee sur notre subjectivite, il ne semble pas si surprenant que ses predictions soient en contradiction avec l'experience physique. Mais alors cela voudrait-il dire que nous sommes faces a deux facettes de la thermodynamique: (1) celle venant de la mecanique statistique, qui est bel et bien valide pour des systemes au dela de la limite thermodynamique mais pas pour des systemes plus petits, et (2) et un principe 'concret' dans lequel l'aspect thermodynamique est inherent au systeme physique et pas une consequence de notre subjectivite (point de vue d'ailleurs soutenu par Gyftopoulos et d'autres)?
J'espere que je n'ai pas dit trop de betises.
Merci d'avance pour vos reponses.
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