et même d'ailleurs, au moins pendant un certain temps, une inertie nulle. En effet, supposons (comme le propose le principe de MACH) que le contenu énergie-matière de l'univers soit, d'une façon ou d'une autre, à l'origine de la réaction inertielle instantanée d'un objet quand on impose une accélération à cet objet. Cela semble quasi nécessaire puisque c'est par rapport à ce contenu énergie matière que l'objet accélère. Comment, quand le champ d'énergie matière le plus proche de l'objet est celui d'étoiles lointaines (donc très éloignées de l'objet) comment ces étoiles sont-elles informées de l'accélération de l'objet et se débrouillent pour intantanément provoquer la réaction inertielle de l'objet (freinant la mise en mouvement de l'objet) alors que, normalement, rien ne peut être instantanément échangé entre l'objet en question ?
Une possibilité, quasi-identique à celle fournie par l'interprétation transactionnelle proposée par John Cramer (cf http://www.npl.washington.edu/ti/ ) se trouve, comme le signale J.F.Woodward, dans une interprétation time-symmetric de l'interaction gravitationnelle (en violation du principe de causalité).
Cf the origin of Inertia, de James F. Woodward http://physics.fullerton.edu/~jimw/g...rtia/index.htm
et plus particulièrement, dans cette page web : the subtelties.
Très interessant aussi, ce document (du même auteur) exposant le problème de la réaction de radiation (cf http://physics.fullerton.edu/~jimw/g...eact/index.htm)
Je cite :
"Whenever you encounter effects that involve stuff that looks like radiation reaction, you should be prepared for apparent transient violations of energy and momentum conservation. I say apparent because the Wheeler-Feynman "absorber" interpretation of radiation reaction makes plain that "non-local" (i.e., retarded/advanced) interactions with distant matter not normally considered to be part of an appropriate "isolated system" take place."
Nota : la théorie de l'absorbeur, au départ limitée à l'électromagnétisme, a été envisagée puis abandonnée par Wheeler et Feynman. Toutefois, John Cramer s'efforce de la réhabiliter tout en la généralisant avec son interprétation transactionnelle de la mécanique quantique.
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