Exact et mille excuses, il faut dire que je ne lis pas toujours les fils séquentiellement...Note que dans le message auquel tu fais référence, pas celui qui précède ta remarque mais celui situé juste avant, c'est-à-dire tout de même pas très loin et ne sollicitant donc pas trop la mémoire, on peut lire : "tout système physique apte à nous communiquer des résultats de mesure".
Alors, qui pourrait l'oublier ?
Bref, il y donc un large consensus.
PS En plus, j'ai deux ans de plus que toi et ça peut faire une sacrée différence, alors pas la peine de me chambrer!
Cela dépend du modèle.
En physique, c'est "choisir un référentiel".
Suffit ensuite de regarder le modèle mathématique d'espace-temps et de comprendre comment est formalisé dans ce modèle le choix d'un référentiel. Après avoir compris ce qu'est un référentiel , et donc l'ensemble des référentiels possibles.
Maintenant Il nous faut savoir tourner la page. Poincaré « Nous classons nos souvenirs dans le temps, mais nous savons qu’il reste des cases vides. Comment cela se pourrait-il si le temps n’était une forme préexistante dans notre esprit » . Ce qui je pense nous a conduit à "spatialiser" le temps en le représentant par une droite de réel. Notre représentation aujourd'hui est une courbe paramétré de l'espace-temps 4D caractérisant la succession d'évènements causalement liés.
Patrick
Mais ça, c'est un acte.
Il est alors raisonnable de penser que le passage de 4D à 3D+1, est exactement équivalent à l'acte de mesure en physique quantique (surtout vu à travers son interprétation relationnelle dont Patrick nous avait proposé, il y a quelque temps, un lien vers un texte critique et constructif de Michel Bitbol), et comme tu ne souhaites pas élargir la réflexion à ce domaine-là, il faut bien se résoudre à ne pas pouvoir constater qu'est-ce qui constitue l'incompatibilité entre ces deux théories.
Parce que si on se rend compte qu'elles ne sont pas incompatibles, il n'y a dès lors plus aucun obstacle de principe à les unifier sans les modifier.
Cordiales salutations.
Salut,
Juste une idée comma ça: et si c'était aussi une sorte de brisure de symétrie?
Si d'ailleurs Patrick pouvait redonner ce lien, ce serait super. J'aime lire Bitbol, ça me donne l'impression que je suis intelligent!(surtout vu à travers son interprétation relationnelle dont Patrick nous avait proposé, il y a quelque temps, un lien vers un texte critique et constructif de Michel Bitbol)
C'est une interprétation relationnelle de la MQ
Patrick
Merci!
Et l'interprétation de la mesure/observation comme brisure de symétrie, c'est idiot?
C'est d'apres ce que j'ai pu en deduire, le fondement même de l'Espace physique. Je pense que l'atome est construit sur ce principe.
Je ne vois toujours pas d'un point de vue physique la difference fondamentale qu'il y a entre une interaction, une mesure, une observation.
Le photon est tres fortement relié à cette notion.
Ou alors on estime que L'Espace ET le Temps sont absolus. Ce dont je doute fortement.
On ne peut considerer d'apres moi que le Temps Absolu ET un Espace Relatif OU un Temps Relatif ET un Espace Absolu.
Ou autre chose, mais ça va trop loin.
Il y a un article dans Pour la science de novembre 2010 de Marie-Hélène Schune "Du sens du temps à la violation de la symétrie CP". Le constat étant que les particules ne se comportent pas tout à fait comme leurs antiparticules. Cette différence est reliée à une asymétrie vis-à-vis du sens de l'écoulement du temps.
Patrick
Ce n'est pas exactement ça que j'avais en tête. Si je comprends, il est question ici d'un temps pré-existant. Mon idée était qu'il n'y a pas vraiment de temps (ou du moins pas de flèche, plutôt 4D toutes équivalentes) et que ce sont les observations qui brisent la symétrie en faisant apparaître cette flèche aux observateurs. Mais je conviens que ça reste plutôt métaphysique à ce stade.Il y a un article dans Pour la science de novembre 2010 de Marie-Hélène Schune "Du sens du temps à la violation de la symétrie CP". Le constat étant que les particules ne se comportent pas tout à fait comme leurs antiparticules. Cette différence est reliée à une asymétrie vis-à-vis du sens de l'écoulement du temps.