Bonjour,
Il est courant, je pense à la relativité générale, de faire de calculs savant sur des quantité infinitésimale. La métrique, concept fondamental de cette théorie, est une quantité infinitésimale et on la présente soit en explicitant son carré qui est une forme quadratique pouvant être négative, soit en précisant la structure d'un produit scalaire défini sur les différents espace vectoriels associés à chaque point de ce qui devient une variété pseudo riemannienne, devient par ce qu'il s'agit bien d'un ensemble de point muni d'une métrique.
On peut choisir comme définition : dans un espace métrique qui est un ensemble de points, on connait par définition (ne parlez pas d'intégration) les longueurs de toutes les courbes paramétrée possibles. Alors pour définir la distance entre deux point (même topologiquement très proches), on énonce qu'il s'agit de la mesure d'un morceau de courbe paramétrée spéciale reliant ces points. Il faut alors absolument préciser comment choisir ce morceau de courbe spéciale et on peut évoquer la minimisations des longueurs des morceaux de courbes candidates, critère qui à mon avis ne marche pas en relativité générale puisque les longueur des courbe paramétrée sont des nombres complexe et cet ensemble n'est pas ordonné. En physique classique, étant donné que l'espace a une structure affine (en plus et mathématiquement indépendamment de sa structure métrique), on peut dire que ce morceau de courbe est élément de la droite reliant ces points et c'est une définition cohérente car cette droite est uniquement déterminée d'après la structure affine. Par exemple, si on écrit la formule
AB² = (xA-xB)² + (yA-yB)² + (zA-zB)²
alors que l'espace métrique considéré est un espace affine réel de dimension trois et l’élément de courbe spécial dont la longueur définie la distance entre A et B est l'unique segment de droite qui les relie. La notion de droite vient de la structure affine fondamentale.
On peut choisir comme définition : Dans un espace métrique qui est un ensemble de points, on connait par définition uniquement les distances entre deux quelconques points. A partir de cet acquis, on peut donner un sens à la notion de longueur d'un morceau de courbe paramétré comme étant une somme de Riemann convergente le long du morceau de courbe, et parler alors d'intégrale curviligne.
Pouvez vous me dire quel est le choix (obscur à mon avis) de la relativité générale ? un infinitésimale n'a pas de sens en lui même, c'est une notion pour décrire des sommes (de Riemann) convergentes. Deux points sont ou distincts ou confondus, pas d'intermédiaire (je ne sais rien de la rigueur des mathématiques floues).
Au cas où la modération le permet, cette question est évoquée dans mes deux avant derniers post ici :
http://www.techno-science.net/forum/...hp?f=9&t=22729
Cordialement,
Rommel Nana Dutchou
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