Bonjour.
Nous avons dérivé au cours l'expression de tout tenseur énergie-impulsion d'une théorie dans un espace-temps courbe, ceci en faisant varier l'action (Le lagrangien dépendant explicitement de la métrique) par rapport à la métrique.
Cette façon de faire est la seule rigoureuse -nous a dit notre professeur-, qui permette d'obtenir un tenseur énergie-impulsion conservé de manière covariante, et définit dans un système de coordonnées quelconque.
Nous avons obtenu pour expression:
(Le "L" représente bien la densité lagrangienne malgré qu'il soit en majuscules)
On voit qu'on obtient bien ainsi que le vecteur de Poynting standard pour les autres composantes, si on prend le lagrangien standard de l'électromagnétisme sans sources
Ma question est la suivante : sachant que le lagrangien de la relativité générale s'écrit , qu'en effectuant la variation par rapport à la métrique, on obtient (avec T tel que définit ci-dessus de manière générale), ne peut-on pas obtenir des équations générales (reprenant la relativité générale et l'electromagnetisme) à partir du lagrangien où ?
Ceci avec bien sûr en lumière que le lagrangien de la relativité générale fournit la "2ème loi de Newton gravitationnelle" : dp/dt=mg (par variation de la metrique), alors que le lagrangien de l'électromagnetisme fournit les équations de maxwell (par variation des potentiels) et la force de lorentz (par variation des coordonnées). Je peux bien sûr anticiper "dp/dt=mg+qe+qvB" au premier ordre, mais je voudrais savoir si cette façon de procéder est "catholique" avant de me lancer dans ce calcul...
Je précise que je demande cela dans le cadre de ma recherche à réconcilier la théorie de Nordstrom-Reissner pour la self-energy de l'electron, en vue d'expliquer sur base d'une théorie classique l'effet Meissner comme phénomène réellement "antigravifique" et comme effet du second ordre de cette théorie.
Merci pour vos avis.
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