Ca a l'air interressant (je vais essayer de le lire plus en détail un peu plus tard).
Même si le rapport ne saute pas aux yeux, on a là effectivement la même problématique que celles qui pose l'existence par exemple des grandeurs F, T, S, U réunies dans une "formule" F=U-TS. (F étant un potentiel d'équilibre vers lequel un système tend)
Il y a deux manières (un peu d'épistémologie) de comprendre cette "formule".
Celle du mathématicien, qui nous dit que ces gandeurs sont distinctes "fondamentalement" les unes des autres, ce qui nous permet d'en établir la relation entre elles d'un point de vue absolu.
Celle du physicien, qui ne sait pas, lui, dire comment caractériser une de ces grandeurs indépendamment des autres.
Le physicien, lui, sait que contrairement au mathématicien , qui peut faire appel à des grandeurs imaginaires, il ne peut pas distinguer simultanément chacune de ces grandeurs (dans l'absolu du moins), et qu'il doit faire appel à une approximation si il veut vraiment la mesurer (se placer dans des conditions particulières "contraignantes" permettant cette mesure, qui permet de négliger l'effet dynamique des grandeurs "internes" et inconnues les unes sur les autres).
La formule est "vraie" en bloc, si on ne prend pas connaissance d'aucune des grandeurs. Elle est vraie "en soi".
Mais, lorsqu'il y a relation réciproque entre des "entités" et à partiur de 3, on ne peut plus dire comment une variation infinitésimale va se répercuter sur les autres entités.
On ne peut pas résoudre la dynamique de ce type de formule, en déduire l'évolution de manière rigoureuse... et on peut alors se poser la question du bienfondé à identifier la grandeur à l'objet physique qu'elle est censée représenter.(par exemple, la question de la température)
L'évolution n'est pas inscrite dans la formule.
Ce que dit la formule, c'est qu'il existe un état d'équilibre (peut-être jamais atteint dans un cadre particulier), pas comment un système y parvient, ni ce que sont les objets physiques vis à vis des grandeurs censées les représenter.
On "connait" ces grandeurs puisqu'on les a établies séparément dans un cadre "contraignant", c'est à dire dans lequel il est possible de négliger l'effet des autres grandeurs sur "la" grandeur qu'on veut mesurer.
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