Oui, c'est tout à fait ce que j'ai voulu signaler.
Si les avions arrêtent d'accélérer, la tension dans la corde arrête d'augmenter, mais bien sûr elle ne disparaît pas.
Dans le référentiel inertiel de départ, celui dans lequel les deux fusées accèlerent de la même façon en même temps et, éventuellement, s'arrêtent d'accélérer en même temps.
Ce que la relativité de la simultanéité engendre, c'est seulement la symétrie de point de vue. Le phénomène de contraction de Lorentz lui-même n'a pas besoin de la relativité de la simultanéité pour se produire.
Par exemple, dans l'espace-temps statique hypertorique, bien que la métrique y soit la métrique plate et statique de Minkowski, la simultanéité n'est plus relative puisque la bonne simultanéité est alors celle du référentiel inertiel immobile de cet espace-temps.
Pourtant, la contraction de Lorentz y a bien lieu. Dans cet espace-temps, en amenant une courroie sans fin faisant le tour de cet univers (de limite de rupture à 100% d'allongement) à 86% de la vitesse de la lumière, elle se met dans un état de traction mais elle tient encore. Si on décide de l'amener à 87% de la vitesse de la lumière, elle casse. La disparition de la relativité de la simultanéité dans l'espace-temps statique hypertorique n'engendre pas la disparition de la contraction de Lorentz, mais la disparition de son caractère réciproque.
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