Je reformule ce que j'ai compris :
La physique de Newton ne permet pas de discriminer la causalité entre force et accélération.
Il est donc normal de laisser ouvert les deux sens possibles quand on fait de la physique de Newton.
Mais il n'y a pas besoin d'abandonner la causalité locale sous prétexte que chaque signal est à la fois cause et conséquence au global.
Le physicien s'ingénie à ouvrir la boucle pour avoir un minimum de rétroaction sur ce qu'il étudie, ce qui est bien normal. (Ce que tu appelles cause directe)
Ca pose parfois des soucis avec les lois d'induction du genre fem=dphi/dt. (le pendant du F=m.dv/dt)
Vu que c'est la même relation mathématique, il est normal que la causalité soit la même.
F cause une variation de vitesse.
La fem cause une variation de flux.
Or si on fait varier le flux avec un aimant par exemple, il apparait une fem. Pour le modéliser proprement, justement en respectant la causalité locale (la cause directe) , il faut une boucle de réaction.
Sinon, tu fais dire une chose à une équation et une autre chose à la même équation en justifiant par la différence entre maths et phy. C'est bien dommage de virer certaines caractéristiques des équations mathématiques pour les réintroduire à la main avec la physique...
Autant décrire le maximum de physique avec les maths.
J'ai déjà donné l'exemple des accélérations d'inertie qui causent les forces d'inerties.
Les deux points de vue se défendent aussi bien l'un que l'autre. Et c'est normal puisque le formalisme n'impose rien.
Cordialement.
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