Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF - Page 9
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Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF



  1. #241
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF


    ------

    coucou

    bon, je ne sais pas comment interpréter un résultat, à savoir la 3eme force qui s'exerce sur mon vaisseau en transfert entre deux planètes de Trappist-1, la force de gravitation (voir mon post au-dessus).

    Je trouve f(grav) = 4 559 940.771 Newton (ou kg.m/s²)

    Je trouve cette force de gravitation énorme.

    Ca voudrait dire que le soleil de Trappist-1 dévie le vaisseau vers lui (ce qui créé en grande partie l'ellipse de sa trajectoire)
    à raison de 4 559.940 km/s ???

    Si je me réfère à la 1ere estimation du voyage le plus court en 6heures environ (pour franchir 1.05 millions de km au plus court) sans tenir compte de la force de gravitation, ça donnerait une dérive rotative de 98.49 millions de km, soit presque 100 fois le parcours du voyage lui-même.

    Ou alors, et c'est probable, je ne sais pas comment interpréter l'influence du soleil sur le vaisseau!???

    Merci pour votre aide car je me casse la tête là. Je dois encore planer dans la constellation des mathématiques lol

    PS
    j'ai utilisé
    F(grav) = G * (m(soleil)*m(vaisseau))/r(soleil/vaisseau)²
    M soleil Trappist= 0.080 m notre soleil= 0.080 * 1.989*1030 kg
    M vaisseau = 5 800 tonnes
    G= 6.673.10-11 N.m²/kg²
    Pour r, je prends la moyenne entre les deux orbites des deux planètes visées donc le milieu des deux orbites,
    Soit r = 4.20 - (4.20 -3.15)/2 = 3.675 millions de km = 3 675 000 000 m

    F(grav)= 6.673.10-11 * 0.080 * 1.989*1030 * 5 800 000 / 3 675 000 000² = 4 559 940.771345 kg.m/s² (ou N)
    Soit 4 559.940 km/s ????

    -----
    Dernière modification par Thierry310 ; 26/08/2019 à 17h23.

  2. #242
    jacknicklaus

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    une force de 4.5 106 N c'est correct (inutile de mettre des valeurs précises à 13 chiffres).

    Cette valeur est en Newton, ou en kg.m/s². Divisée par la masse du vaisseau, celà te donnera une accélération (m/s²) qui n'est pas une vitesse (m/s). Je ne vois pas comment tu fais un lien avec la vitesse de 4.5 106 m/s que tu donnes !!??

    Le lien est le suivant; si ton accélération est 2 m/s² (valeur au hasard), celà signifie seulement que pendant un intervalle de temps suffisamment petit, disons 2 secondes (pour que la distance r reste à peu près la même), la vitesse du mobile va augmenter de 4 m/s.
    There are more things in heaven and earth, Horatio, Than are dreamt of in your philosophy.

  3. #243
    jacknicklaus

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Citation Envoyé par jacknicklaus Voir le message
    [...] la vitesse du mobile va augmenter de 4 m/s.
    ceci dans le cas simplifié d'un mouvement radial... Dans la cas d'une orbite, il en va tout autrement bien sûr...
    There are more things in heaven and earth, Horatio, Than are dreamt of in your philosophy.

  4. #244
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    génial, merci beaucoup. Je comprends mieux.

    Je n'avais pas divisé par la masse du vaisseau.
    Ce qui donne l'accélération :
    4 559 940.771345 kg.m/s² / 5 800 000 kg= 0.78 m/s² Ce qui est raisonnable.
    (désolé mais j'ai toujours eu du mal avec les 10 Puissance x)

    Et si je ne dis pas de bêtise, cette accélération est toujours orientée vers le soleil de Trappist-1, ce qui produit une trajectoire en ellipse?

    Mais elle n'influe pas sur la vitesse dans la direction du vaisseau, c'est ça?
    C'est une accélération latérale à la direction du vaisseau? (dont l'angle varie avec l'avancée du vaisseau)
    Dernière modification par Thierry310 ; 26/08/2019 à 19h30.

  5. #245
    Deedee81

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Salut,

    Presque juste ... mais la direction varie bien (puisqu'il tourne, et en plus pas tout à fait "rond" puisqu'il parcourt une ellipse.
    Si l'accélération était strictement orthogonale (trajectoire circulaire) seule la direction varierait.
    Mais avec une inclinaison (ellipse) la grandeur de la vitesse varie aussi d'où les vitesses extrémales à l'aphélie et au périhélie.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  6. #246
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour,

    je parlais en fait de la direction "originale" du vaisseau, même si là aussi, ça ne veut pas dire grand chose.
    En fait, je parlais de la vitesse du vaisseau avec :
    1) la vitesse de libération du vaisseau que l'équipage fait varier avec une accélération/décélération pour réduire le temps de parcours,
    2) additionnée de la vitesse linéaire induite par la planète d'origine au moment de la libération du vaisseau de l'attraction de sa planète d'origine (qui induit là aussi une légère dérive, même si le sens de cette force ne bouge pas si on la laisse faire).

    Mais cette accélération due à la force de gravitation, elle est pour moi toujours dans l'axe vaisseau/soleil, et change donc toujours tout le temps bien sûr, et elle induit encore plus de dérive qui produit encore plus l'ellipse de la trajectoire. Elle tend à rapprocher le vaisseau vers son soleil, pas à l'accélérer dans le sens de sa trajectoire orientée dans ce cas vers l'extérieur du système planétaire, non?

    Je suis donc convaincu que cette accélération n'augmente pas la vitesse du vaisseau dans le sens "cumulé" des deux autres premières forces citées au-dessus.

    Je fais un dessin avec des vecteurs de ces forces pour vous montrer ce que j'ai compris et ce que je veux dire.

    Merci en tout cas pour vos réponses

  7. #247
    Deedee81

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    Je suis donc convaincu que cette accélération n'augmente pas la vitesse du vaisseau dans le sens "cumulé" des deux autres premières forces citées au-dessus.
    De ce que j'ai compris, oui, c'est tout ok.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  8. #248
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    merci pour la confirmation.

    Voilà un schéma qui illustre selon moi les forces principales en présence :
    attention, les planètes ne sont bien sûr pas à l'échelle, mais je crois que les distances entre le sont.
    Les longueurs des flèches de forces sont de longueurs quelconques, ainsi que la trajectoire, plus pour donner un ordre d'idée.
    Bien sûr aussi, la planète "e" n'est pas encore là où elle est au moment où le vaisseau quitte d. Elle se trouve plus en bas.

    On voit la combinaison des trois forcés principales durant 3 étapes du voyage :
    1) près de la planète "d", le moment de la libération du vaisseau à 380 km d'altitude
    2) vers la moitié du voyage
    3) peu de temps avant la rentrée atmosphérique sur la planète "d" de destination.

    Les 3 forces principales en présence :
    a) la vitesse "v(libération)" en vert suivie d'une accélération puis décélération pour réduire le temps du voyage et arriver un peu en dessous de la vitesse de la planète de destination.
    Cette vitesse reste orientée vers la même direction, SAUF si l'équipage produit des corrections. Et augmente puis diminue du fait des accélérations/décélérations.
    Là, elle est, au début, style à 45° environ par rapport aux deux orbites de planètes mais le vaisseau pourrait partir de manière perpendiculaire ou de l'autre côté avec des angles différents selon les contraintes des placements des planètes pour trouver la bonne fourchette de départ.

    b) la vitesse "v(linéaire de la planète d" en rouge, induite au vaisseau par la planète d au moment de sa libération, de manière tangente à la trajectoire de la planète à ce moment.
    Cette vitesse reste constante et toujours orientée dans la même direction, SAUF si l'équipage cherche à la neutraliser, ce qui n'est pas dans son intérêt.

    c) l'accélération de gravitation "a(Grav)" en orange, toujours orientée vers le soleil.
    Sa direction varie comme on le voit sur le schéma pour toujours s'orienter vers le soleil.
    Sa valeur change au fur et à mesure que le vaisseau s'éloigne vers la planète e.
    Je calcule la moyenne entre les deux orbites des deux planètes pour simplifier.

    d) je pourrais éventuellement calculer l'accélération de gravitation provoquée par les passages des planètes entre le soleil et le vaisseau, à savoir b et c très massives et d. Style / 360 pour avoir un résultat global final un peu plus juste.

    Les forces b), c) et d) contribuent bien sûr à créer l'ellipse de la trajectoire du vaisseau.

    Si ça vous parait juste, je me lancerai dans les calculs pour déterminer le moment du départ et de la jonction du vaisseau avec la planète "e" et le temps total du voyage

    Nom : trajectoire d e N02.jpg
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    Dernière modification par Thierry310 ; 27/08/2019 à 11h10.

  9. #249
    invite371cbdf8

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Désolé de répondre si tard. Je n'ai eu vent de vos réponses que parce que quelqu'un a cliqué sur mon lien.
    Concernant le vent sur la paroi du cylindre, ça dépend beaucoup de la conception du vaisseau qui, dans mon cas, possède une importante structure fixe (non-tournante).
    La vitesse relative des parois de cylindre versus fixe va de 100 à 130 km/h (dépend du diamètre). En maths, on l'appelle la "vitesse tangentielle".
    L'air respirable est un fluide qui va toujours opposer une inertie à la rotation et disperser une partie de son énergie en chaleur (turbulences). L'objectif d'un habitat spatial étant d'apporter un certain "confort", on va tolérer une légère brise au niveau du sol. La régulation de cette brise dépend de la conception.

    Le vent terrestre provient en partie de l'énergie rotative de la Terre. C'est ce qu'on appelle les vents "dominants". Leur étude est restée théorique jusqu'à l'apparition des grandes éoliennes. Aujourd'hui on les étudie par satellite. Les vents de convection proviennent des différences de température des sols, principalement sur les côtes maritimes. Le pic en France est situé vers Montpellier qui possède le meilleur gisement éolien de France (puissance, régularité).

    La partie qui nous intéresse ici est celle qui est corrélée à la rotation terrestre : Elle a été initialisée par la colossale collision avec une planète de la taille de Mars aux premières heures du Système Solaire (à l'origine de la Lune). Les vents dominants donc. Elle se retrouve forcément dans le cylindre O'Neill. Cela dit, les masses en jeu sont à une autre échelle. Si la Terre a stocké une énergie colossale lors de sa collision, le cylindre O'Neill, qui ne pèse "que" quelques millions de tonnes, stocke peu d'énergie mais le "freinage" dû à la circulation de l'air intérieur doit être compensé, faute de quoi, le cylindre verra sa rotation ralentir. Cette propriété des fluides à absorber l'énergie mécanique pour la convertir en chaleur est largement utilisée dans le BTP anti-sismique, mais aussi dans les suspensions des autos (bain d'huile)...

    Bon, je n'ai jamais étudié ces phénomènes dans mon travail, mon approche se limite donc à d'autres disciplines connexes que je connais mieux (éoliennes). Je travaille actuellement sur les N-Bodies et ça consomme tout mon temps (et ma carte graphique) résumé ici .. J'ai passé du temps aussi sur l'IA, surtout sur du bruteforce que j'ai implémenté sur une plateforme robotique avec fortunes diverses mais aussi des améliorations importantes de longévité de la mécanique.

    J'ai stoppé mon contrat d'édition. Je retouche le bouquin pour publier tout chez Amazon. A priori, je ne m'intéresse pas du tout aux éditeurs traditionnels : je ne leur soumets pas les manuscrits.
    Selon moi, il n'est pas absurde de "franchiser" la SF de conquête spatiale. Si mon site web vous donne des infos intéressantes, utilisez les, il suffit d'ajouter un "Remerciement" avec l'adresse du site. Je ferais exactement la même chose si je m'inspire de vos travaux.
    Les lecteurs aiment bien les sections "Remerciements" ...

  10. #250
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    LionelHz

    merci pour vos précisions
    Pas grave pour le délai. Moi aussi, je ne reçois pas toujours d'e-mail d'alertes.

    Mes vaisseaux tournent entièrement, ce qui résout le décalage entre parties mobiles et fixes dont vous parlez.
    Après, sans être expert en la matière, je pense que déjà les structures particulières dans le grand volume vide des 5/8eme de mes vaisseaux colonies principaux du tome 1 ou d'autres ensembles freinent en partie ces vents qui restent relatifs et supportables pour la population. Les ingénieurs concepteurs de ces vaisseaux pensèrent à tout

    Ca a l'air sympa vos N-Bodies... déjà que je galère pour mes voyages inter et intra-planétaires, comme au-dessus lol

    Pour ma part, j'attends toujours d'autres retours des éditeurs contactés. Mais je peux encore obtenir des réponses dans l'année et même la fin de l'année. Après, je verrais pour éventuellement essayer l'auto-édition via un compte d'auteur, voire en parallèle à repartir vers un autre livre plus court en SF ou autre, quitte à revenir à ce gros projet par la suite. On verra. Pour l'instant, je continue le tome 2

    Votre idée de "franchise" de la SF est intéressante mais je fais tout de même attention à éviter tout plagiat, ce qui n'est pas toujours facile tant la limite entre inspiration et vol d'idée est fine.

    N'hésitez pas à me donner votre avis sur mon post plus haut pour voir si je ne me plante pas.
    Bonne continuation

  11. #251
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    re
    après calculs, un voyage à partir de la 3eme planète à partir du soleil de Trappist-1 vers la 4eme planète extérieure, séparées d'à peine 1.05 millions de km, prendrait au minimum 6 heures 35 mn environ, dans une fourchette idéale qui se renouvelle tous les 12 jours environ.

    Vive les petits systèmes planétaires lol

    En dehors de ce moment idéal tous les 12 jours, le voyage doit monter à quelques jours avec beaucoup plus d'énergie dépensée, surtout si on veux raccourcir ce temps.

    Dans le récit, cette première équipée vers la 4eme planète doit se faire quelques jours après une certaine date.
    Donc je vais me caler les planètes pour m'accorder ce délai et que la bonne date tombe à peu près au bon moment.

    Par contre, je tiendrais compte de la position des planètes à cette date t pour tous les voyages ultérieurs . Je pourrais calculer les positions ultérieures des planètes selon cet instant t, connaissant les périodes orbitales.
    Même si le lecteur ne le verra pas, les voyages resteront ainsi cohérents en terme de temps au sein du système planétaire.
    Et tant pis si ça ne coïncide pas forcément avec la trame de l'histoire qui existe déjà pour le tome en cours et les suivants.
    Je m'adapterai à chaque fois et cela pourrait même influer sur quelques scènes.
    Dernière modification par Thierry310 ; 27/08/2019 à 18h09.

  12. #252
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    non, je pense qu'il y a une erreur car il y a une incohérence avec la dérive que j'ai traitée séparément!

    Mais on doit être dans les 9 ou 10 heures de voyage, voire un peu plus.

    Faut que je traite peut-être avec un graphe et une fonction x(y) pour tenir compte des deux dimensions en même temps.
    Bon, je verrais demain ou ces jours-ci et je vous tiendrais au courant
    Bonsoir

  13. #253
    invite371cbdf8

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Merci pour vos retours.

    Il est difficile de répondre sur des bases chiffrées. Mais je suppose que vous ne chiffrez pas vos calculs dans votre histoire.
    Par contre , j'ai noté ces points :

    La révolution des planètes de Trappist est "peut-être" synchrone avec leur orbite. Ce point dépend de l'histoire de leur formation et il est impossible de le vérifier par l'observation actuellement. Autrement dit, cette assertion n'a aucun caractère de fiabilité. Il suffit qu'une collision ait eu lieu quelques milliards d'années plus tôt et la planète en aura gardé la signature. Notre seule référence est le système solaire et il faut noter qu'aucune des planètes n'y est vraiment synchrone, hormis la lune. Mais la lune est une fragmentation de la Terre, sa formation était moins "chaude" que celle des planètes solaires. On peut facilement deviner qu'en durcissant plus vite, la lune n'a pas eu le temps de se constituer un noyau métallique parfaitement centré. En conséquence, elle est plus lourde de notre côté que vers sa face cachée, laquelle présente un aspect beaucoup plus lisse par ailleurs.

    Je sais que les agences disent de toutes les exoplanètes qu'elles sont "probablement" synchrones mais dans notre système, ce n'est jamais le cas, à part les lunes ont connu une formation relativement froide.
    J'ai donc un doute sur la synchronicité des rotation/orbite pour ce qui concerne les planètes nées dans le nuage de leur étoile. Je suis étonné qu'en l'absence de tout élément d'observation , les scientifiques se soient avancés à le dire alors que notre système le contredit de façon flagrante. Mercure est en résonance et non synchrone, ce qui signifie qu'il y a des jours et des nuits sur Mercure.

    Vénus est très bizarre mais complètement asynchrone, de même que la Terre.

    Concernant les voyages interplanétaires dans Trappist, tout dépend de la puissance de votre propulsion. Il est plus facile de parler en Delta-V mais il me semble inutile de se préoccuper de la balistique de vos orbites. Si vos vaisseaux on la technologie pour faire ce genre de voyage, ils n'auront aucun problème pour stabiliser leurs orbites stellaires qui sont beaucoup moins critiques au point de vue du temps de réaction qu'une orbite planétaire où on doit effectuer des rendez-vous avec d'autres bâtiments ou avec un atterrisseur.

    Comme les mouvements planétaires sont très prévisibles, le calculateur de navigation peut faire ses corrections très en amont, plusieurs jours avant qu'une correction de trajectoire produise ses effets sur l'orbite stellaire.
    Ce genre de calcul est strictement vectoriel et relève de l'asservissement, contrairement aux calculs de rendez-vous qui font appel à des simulations et relèvent donc d'algorithmes de type brute force. (voir ici pour explication du brute force)

    Les corrections de trajectoire de type bruteforce sont plus saccadées et coûteuses en énergie. C'est ce qu'on voit sur les videos virtuelles NASA , quand un engin prépare une entrée dans l'atmosphère ou s'apprête à un rendez-vous. Mais dans ce dernier cas, l'agence choisit toujours la sécurité en allongeant les temps de rendez vous au maximum, ce qui est impossible à faire dans le cas d'une rentrée atmosphérique.

    AU FINAL :

    Tous les objectifs de missions se ressemblent, il s'agit d'aller de A à B en respectant une enveloppe énergétique. Si vous avez de l'énergie et de la puissance , vous pouvez "forcer" la balistique et opter pour un trajet direct, dans le cas contraire, vous devez composer avec la balistique.

    PS

    Bonne fortune à vous dans vos écrits. J'a dû recourir à des relecteurs pour corriger les coquilles qui échappent aux correcteurs de traitement de texte. Maintenant, les relecteurs me demandent des schemas : Je vais donc m'y atteler.

    N'hésitez pas à me joindre en passant par ma page contact et m'informer de la sortie de vos ouvrages, je les ajouterai dans mes liens. Avez vous pensé à faire une page web ? C'est utile dans tous les cas et quasi-gratuit chez plusieurs hébergeurs. Moins de 10 euros/an pour une petite page avec un nom de domaine qui vous appartient...

  14. #254
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour

    la lecture doit rester fluide et les calculs et même beaucoup de données techniques que je traite n'apparaissent pas dans le récit. Je ne parle souvent que d'un temps de transport ou des ordres de mesures. Parfois, par exemple, des distances qui aident à se rendre compte de l'isolement dans l'espace qui plongea parfois certains personnages dans le désarroi.

    Quand à l'aspect synchrone de Trappist-1, rien n'est prouvé en effet. Même si la minuscule taille de ce système plaide en faveur de cette particularité. Mais au final, peu importe que cela soit vrai ou pas. J'ai choisi cette option dans l'histoire et je m'y tiens.
    J'essaie autant que je peux d'être le plus réaliste possible mais ça reste de la science-fiction et je peux me permettre certaines dérives.

    A propos des déplacements spatiaux, nous nous trouvons dans le futur avec une technologie un peu plus avancée tout en restant réaliste, sans parler de la technologie extraterrestre plus performante encore. Les voyages ne se déroulent donc pas avec toutes les contraintes énergétiques que nous connaissons aujourd'hui pour envoyer des sondes ou des vaisseaux vers la Lune ou Mars. Mais les voyageurs dans le récit doivent tout de même tenir compte des contraintes spatiales malgré leurs technologies plus performantes. Mais je peux, comme vous dites, "forcer" la balistique

    Pour les calculs pour lesquels je pense m'être trompé plus haut, je suis en train de revoir toutes les équations pour les rendre cohérentes entre elles et surtout intégrées vers le même but. Mais cela prend du temps. Surtout pour produire le graphique pour bien vérifier la validité du parcours.
    Au final, il ne restera là aussi pour le lecteur qu'un temps global de transit planétaire avec juste quelques explications des différentes phases du voyage. Mais pas au détriment des évolutions des personnages entre eux dans le vaisseau.

    Je vous tiendrais bien sûr au courant si les livres sortent, notamment le premier.
    Pour l'instant, je ne parle pas de ce projet et du premier tome en "clair" sur le Net, en dehors de quelques éléments comme ici car j'ai parfois besoin d'aide d'un point de vue technique. Mais le moment voulu, je créerais bien sûr un site et même un forum.

    Bon, je replonge dans mes calculs que j'espère rapidement terminer pour revenir à mes corrections du tome 2 en cours d'écriture.

    Bonne journée

  15. #255
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    coucou
    après avoir refait, revérifié les équations à la fois avec un graphique et les solutions trouvées, le temps final du voyage ne monte non pas à 6 heures 35mn mais... à 5h 41mn...
    Je pensais qu'il faudrait plus mais non, tout concorde.
    Tout en parcourant un peu plus que les 1 millions de km entre les deux planètes au plus près des deux orbites.

    Voir le dessin ci-dessous qui montre la trajectoire particulière du vaisseau entre les deux orbites de planètes.

    Elle m'a étonné car je pensais bien qu'elle se décalerait vers le haut par rapport au référentiel choisi, mais pas autant, et surtout, pas de manière aussi brusque au départ.
    Mais après réflexion et analyse des données, c'est normal que la trajectoire frôle l'axe des ordonnées au lieu de celui des abscisses car la vitesse linéaire de la planète de départ dans l'axe des ordonnées dépasse les plus de 56 km/s alors que la vitesse de libération atteint à peine les 7.9 km/s dans l'axe des abscisses. Sans oublier la faible accélération inverse due à la gravitation du soleil (à peine 0.78 m/s²).
    Puis l'accélération dans l'axe des abscisses à 1.05g tend à courber la trajectoire vers notre destination.

    L'accélération cesse au profit de la décélération à 1.05g un peu après la moitié du parcours, vers le Delta sur la trajectoire dans l'image.
    La décélération laisse de nouveau courber la trajectoire en rendant son influence à la vitesse linéaire.
    Du coup, là aussi à ma grande surprise, la trajectoire s'affine un peu vers la tangente à la trajectoire de la planète pour une entrée atmosphérique plus facile.
    Ce qui m'arrange car je commençais à me demander comment le vaisseau allait se laisser capturer par la planète s'il arrivait trop perpendiculaire à son orbite. Un problème de moins lol.

    Bref, après quelques jours de calculs casse-têtes, je vais pouvoir revenir à l'écriture

    Nom : IMG_7574 MOD.jpg
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  16. #256
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    coucou
    je reviens sur le calcul des trajectoires interplanétaire dans un système comme Trappist-1 où les planètes principales (de la 3eme à la 6eme) sont espacées d'à peine environ 1 million de kilomètres.

    J'ai négligé les forces de gravitation de planètes pour ne calculer que celle du soleil.
    Sont-elle vraiment négligeables?
    Merci

    Si cela n'affecte un voyage de quelques heures que de quelques minutes ou même un quart d'heure, je pourrais les considérer négligeables.

    Par ailleurs, les planètes "supérieures" par rapport au vaisseau, c'est-à-dire sur des orbites plus éloignées du soleil, pourraient-elles influencer aussi le vaisseau avec leurs forces de gravitation?
    Ou seules les planètes "inférieures" interagissent-elles avec le vaisseau?
    Merci

  17. #257
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour

    Sur les accélérations horizontales constantes encaissables sur de longues durées :

    durant la 1ere relecture du tome 2, un doute m'assaille sur ce point :
    peut-on supporter dans mes grands vaisseaux colonie une accélération horizontale constante de 1 g durant des semaines voire quelques mois,
    tout en continuant sa vie (travailler, faire des courses...donc sans rester attaché la plupart du temps) ????

    Habituellement, ils restent sur leur lancée, mais là, ils doivent accélérer quelques temps.

    Merci

    (la pesanteur artificielle est toujours assurée par une rotation des tubes que forment les vaisseaux colonie
    et n'a rien à voir avec cette accélération horizontale dans la direction de déplacement)

  18. #258
    obi76

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Bonjour,

    c'est tellement encaissable que c'est ce que nous faisons continuellement sur Terre...

    Par contre si vous avez une gravité artificielle + accélération de 1g, je pense que c'est tout à fait encaissable oui, les astronautes passent bien plusieurs mois à 0g...
    Dernière modification par obi76 ; 15/07/2020 à 12h08.
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  19. #259
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour

    vous confondez les deux forces dont je parle alors qu'elles sont perpendiculaires (pesanteur et accélération constante sur le cap).

    Je vais expliquer autrement avec un cas excentrique mais plus visuel :
    imaginez un bus qui vole dans l'espace et vous avez une pesanteur artificielle qui vous laisse vous mouvoir sur le plancher comme sur Terre.
    Peu importe comment on acquiert cette pesanteur et peu importe comment la personne respire.

    Le bus accélère de manière constante en volant avec une force de 1 g.

    Donc la personne dans le bus subit une accélération HORIZONTALE constante, perpendiculaire à la pesanteur, en restant debout et même en marchant dans le bus dans toutes les directions.

    Je voudrai savoir si la personne pourrait se mouvoir assez naturellement pour continuer à vivre presque normalement avec cette accélération constante HORIZONTALE.
    Sur quelques semaines ou mois dans mon cas.

    Merci pour vos avis
    Dernière modification par Thierry310 ; 15/07/2020 à 12h29.

  20. #260
    obi76

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Dans ce cas, se déplacer "naturellement" certainement pas. Déjà ça veut dire que pour rester debout à l'équilibre il devra être à 45° du sol, avoir de sacrément bonnes chaussures pour ne pas glisser, et pour bouger, ça va (très) vite devenir fatigant (voire dangereux...).

    En gros imaginez que tout le monde fasse sa vie sur une pente à 45° (et en plus avec une gravité plus forte), vous verrez tous les problèmes que cela peut impliquer.
    Dernière modification par obi76 ; 15/07/2020 à 13h48.
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  21. #261
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    en fait, l'accélération maximale ne dépasserait pas 35 jours.

    Mais il n'en reste pas moins que cela resterait donc difficile à vivre.

    Même leurs chaussures magnétiques qu'ils utilisent dans certaines occasions puisqu'ils vivent dans l'espace ne suffiraient pas.
    Ni une adaptation provisoire de leur vie en limitant leur activité au minimum en restant assis ou couché dans les tâches qui le permettent ou autre adaptations.

    Il faudrait que je réduise cette accélération, quitte à rallonger la période d'accélération.

    Est-ce que 0.5 g serait suportable au quotidien?
    Ou moins? 0.2 ou 0.3 G ?

    Notamment avec leurs chaussures magnétiques.

    Merci

  22. #262
    Deedee81

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Salut,

    Si c'est juste à cause de l'inclinaison, suffit d'incliner le vaisseau pour compenser.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  23. #263
    obi76

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Ben moins l'accélération est grande plus ce sera "normal"... Et effectivement, incliner le plancher permet d'avoir une accélération verticale. Elle sera "juste" plus grande.

    Sinon, juste une remarque comme ça : pas besoin de gravité artificielle si vous avez une accélération d'1G dans une direction : vous l'avez déjà Et là aucun soucis pour quoique ce soit.
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  24. #264
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    pour les petits vaisseaux qui transitent entre deux flottes à moyenne distance, j'utilise cette méthode d'incliner les vaisseaux pour que l'accélération (puis décélération avec inversion du vaisseau pour revenir à la vitesse des flottes atteintes) apporte une pesanteur artificielle aux équipages.

    Mais c'est impossible avec les vaisseaux colonies qui mesurent 8 000 m de long sur 1 154 m de diamètre (nous sommes en 2277).
    La rotation annulaire de ces tubes assurent une pesanteur dans les plus bas niveaux de vie.

    Donc impossible d'envisager de corriger l'assiette de ces vaisseaux colonies pour envisager de faire "pencher" la population.

    Habituellement, ces vaisseaux avancent sur leur inertie.

    Mais il leur arrive des déboires et doivent accélérer ou décélérer quelques temps de manière exceptionnelle dans l'histoire pour résoudre leurs problèmes.

    Donc ma question est de savoir jusqu'à combien de fraction de g ces vaisseaux colonies peuvent accélérer ou décélérer pour que la population garde un semblant de vie avec le moins de gène possible.
    Et que le changement de vitesse s'effectue le plus rapidement possible, aussi pour des raisons de sécurité. Donc pas possible d'aller trop lentement avec style 0.1g car le temps presse.
    Dernière modification par Thierry310 ; 15/07/2020 à 15h40.

  25. #265
    obi76

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Hé bien en gros, si vous avez une gravité artificielle = 1G, plus une accélération perpendiculaire, alors l'accélération totale de , avec a l'accélération que vous désirez. Là ce que vous demandez c'est un compromis. A partir de quand c'est gênant, ben dès que l'accélération est non nulle : vous le sentez, et vous devez vous incliner pour rester debout. Plus l'accélération est grande, plus c'est gênant.

    A partir de quand c'est insupportable... à partir de quelques g. Si vous avez deux accélérations de 1g perpendiculaire l'une de l'autre, l'accélération totale sera de 1,41 g. supportable donc. Pour tenir debout il faudra "juste" se tenir à 45° du sol.
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  26. #266
    Deedee81

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    EDIT croisement, à 0.5 g, BANG

    Ah faut choisir. Sécurité ou confort !!!!!

    Question confort 0.2 à 0.3 g dans le "mauvais sens" c'est à peu près la limite (sinon ça "penche" artificiellement de trop)
    Et question survie faut pas dépasser 5 à 6 g au moins sur une longue durée (ça peut être dangereux, d'où les combinaisons "anti-g" des chasseurs, ça ne supprime pas les g mais ça compense la répartition du sang dans le corps en appliquant une pression appropriée). Je dirais même disons 3g pour avoir une bonne marge.
    Ou maximum 10g très bref (déjà comme ça le risque de syncope est très élevé)
    Ou les variations trop rapide (la personne pourrait se retrouver collée au plafond et se prendre un mur ou un plafond dans la tronche c'est pas top, c'est comme dans un véhicule ou un bateau qui se retourne. Je l'ai vécu en voiture et c'est assez désagréable.... heureusement qu'on a inventé la ceinture de sécurité qui n'a pas volé son nom).

    Bref, faut trouver des compromis (ou agrémenter l'histoire de catastrophes )
    Dernière modification par Deedee81 ; 15/07/2020 à 15h57.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  27. #267
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    on ne dépassera jamais 1 g dans l'histoire.

    Je pensais aussi entre 0.2 et 0.3 g.

    Mais même là, ça ne sera pas évident et il faudra adapter sa façon de vivre les quelques semaines d'accélération.

    Mais je pense avoir une solution pour mieux tenir durant cette durée avec deux éléments combinés qui existent dans l'histoire (je rappelle que nous sommes en 2277) :
    - des chaussures magnétiques que tous portent tout le temps dans tous les vaisseaux, même dans la ville de chaque vaisseau colonie
    - des exosquelettes utilisés dans les combinaisons spatiales pour différents travaux extérieurs ou même intérieurs.

    Les deux combinés permettraient de résister à l'accélération.
    Qu'en pensez-vous?

    N'oubliez pas que c'est de la SF d'anticipation. Bien qu'un peu hard science avec un minimum de réalisme, ça reste de la SF où je peux me permettre certaines choses.
    Et en 2277, il parait plausible que ces technologies soient maitrisées

  28. #268
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    j'ai retrouvé dans mes nombreuses pages de calculs que dans le tome 1, l'un des vaisseaux colonies de la flotte arrière remontait vers la 1ere flotte en 320 jours avec une accélération (puis décélération) de 2.0565 m/s² soit 0.20970 g.
    Donc je sens que même si les deux flottes restent indépendantes en terme de choix, je choisirai 0.2 g pour mon problème.
    Ce qui paraît logique en terme de contraintes, quels que soient les communautés distinctes les unes des autres.

    En utilisant la combinaison des chaussures magnétiques et des exosquelettes légers en quantité
    (rien à voir avec de lourds exosquelettes tels que nous les voyons aujourd'hui; les versions légères le sont vraiment

  29. #269
    obi76

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    0.2 à 0.3 g perpendiculaire à la gravité, ça fait une accélération totale de 1,02 à 1,04 g. Parfaitement supportable donc, même sans exosquelette.
    Concernant l'inclinaison du sol (pour que ce soit perpendiculaire, par exemple pour poser un verre...), l'inclinaison serait de 11 à 17°. Un peu pénible mais tout à fait envisageable...
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  30. #270
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    je dis peut-être des bêtises, vous me corrigez si besoin, mais :

    - votre solution de l'inclinaison me paraît invalide. A moins de rester tout le temps immobile à la même place et vers la même direction.

    Là, les gens vont continuer à vivre dans leurs quartiers comme nous sur Terre dans nos quartiers, avec une petite force supplémentaire gênante.
    Chaque personne ne marchera pas tout le temps dans la même direction dans la ville.
    Elle obliquera parfois à droite ou à gauche ou reviendra sur ses pas.
    Elle ne pourra pas faire comme Michael Jakson dans Smooth Criminal à tourner sur lui-même lorsque on changera de direction :
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    Donc chacun devra pouvoir rester perpendiculaire au sol, quitte à utiliser les chaussures magnétiques et exosquelettes pour diminuer un peu les nouvelles contraintes momentanées.

    - ensuite, je pense que 0.2g, ça donnera 0.2g et non pas 1.02.

    Car je ne pense pas qu'il faille combiner cette force nouvelle de l'accélération avec la pesanteur.

    La pesanteur est en quelque sorte au final une force nulle au sein du système vaisseau/population dans le sens où chaque personne est en équilibre debout, comme nous sur Terre.
    La force nouvelle de 0.2 g de l'accélération s'ajoute à cet équilibre sans se fondre dans la force de la pesanteur.
    Tout comme le ferait l'accélération d'une voiture sur un conducteur assis qui ne ressentait aucune force juste avant l'accélération, à l'arrêt
    (ce qui ne veut pas dire qu'aucune force ne s'exerce sur lui).

    Non ?

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