Avant de poursuivre, j'aimerais bien que vous accordiez vos violons (si possible bien évidemment).
S.Levesque dit :
"Concernant Cohen et al, ils décrivent, par la mécanique quantique, l'état des systèmes physiques. Cet état évolue selon l'équation de Schrödinger. Premièrement, cela n'a rien à voir avec ce qu'on appelle l'interprétation de Copenhague, dont la principale idée est de ne parler qu'en terme de résultats de mesures ou en terme de connaissances acquises suite à ces mesures. Selon Copenhague, vous n'avez pas le droit de dire qu'un système est dans un état donné (en tout temps), vous avez seulement le droit de dire que le résultat de la mesure correspond à cet état (vecteur de l'espace de Hilbert). Ce que Cohen et al utilisent, comme interprétation, est très près de ce que von Neumann et Dirac ont construits comme interprétation, ce qui est loin de correspondre à ce qu'on dénomme habituellement comme l'interprétation de Copenhague."
et B.Chaverondier dit :
"Ce n'est pas le cas de l'Interprétation de Copenhague. En effet, la non unitarité, l'indéterminisme et l'irréversibilité de la réduction du paquet d'onde sont incompatibles avec le caractère unitaire, déterministe et réversible de la dynamique quantique. BC"
Autrement dit, BC place dans l'IC, les principes concernant l'existence du vecteur d'état et son évolution temporelle (sous les vocables de "caractère unitaire, déterministe et réversible de la MQ"), tandis que S.Levesque nous affirme que "l'équation de Schrödinger n'a rien à voir avec l'IC".
Messieurs, je vous demanderai donc dans un premier temps de bien vouloir résoudre cette contradiction : lequel de vous a tort, lequel a raison ? Les principes unitaires de la dynamique quantique, qui se traduisent dans le cas non relativiste par l'équation de Schrödinger, font-elles partie ou non de l'IC ?
Attila
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