Salut,
J’ai une petite expérience de pensée à vous proposer et cela va comme suit.
Pour simplifier les choses, on se place en une dimension.
On considère un générateur E d’impulsions électromagnétiques situé en x=0 et un récepteur R de telles impulsions situé en x=D.
Entre les deux nous plaçons un système physique X de longueur L. Les électrons faisant partie de ce système ont la propriété d’avoir des vecteurs d’état qui s’étendent sur tout le volume de X. Ces électrons sont généralement dans un certain état fondamental E0 tout en ayant la possibilité de passer à un état excité E1 par absorption d’un photon puis de réémettre un photon en revenant au niveau E0 au bout d’un intervalle de temps caractéristique .
En t=0, le générateur envoie une impulsion. Aussitôt que cette impulsion atteint X, un photon de cette impulsion peut être absorbé par un électron de X. Au bout d’un temps caractéristique , l’électron réémet un photon. L’électron étant étendu sur tout le volume de X, il en est logiquement de même pour l’onde associée au photon. Dès que cette onde atteint D, le photon a la possibilité d’être détecté.
Par conséquent, certains de ces photons n’auront pas parcouru la longueur L du système X. La vitesse du transfert d’information dans ces cas est de D / ((D-L)/c + )
Si on considère un système X pour lequel << L/c, la vitesse de transmission d’information est alors : c / (1-L/D), c’est-à-dire une vitesse plus grande que c.
Y-a-t-il quelque chose qui cloche là-dedans ?
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