Bonjour.
Une question qui me "taraude ".
Que devient un photon une fois réfléchi sur un objet pour le rendre visible :
- est il détruit et absorbé
- est il dévié et pousuit il sa course ?
Je vous remercie pour votre éclairage.
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Bonjour.
Une question qui me "taraude ".
Que devient un photon une fois réfléchi sur un objet pour le rendre visible :
- est il détruit et absorbé
- est il dévié et pousuit il sa course ?
Je vous remercie pour votre éclairage.
Bjr à toi,
Un photon s'il est...REFLECHI...c'est qu'il n'est pas...détruit.
TOUT ce que tu vois ( cas général) c'est des photons REFLECHIS par les objets.
Le photon, arrive de l'espace (ou d'ailleurs= source lumineuse) frappe un objet et
reviens mourir dans t es yeux.
Le photon qui frappe ton visage tu ne le vois pas. Seuls tes yeux sont des " détecteurs de photon"
Tous les photons que tu ne vois pas (aprés avoir été déviés ..ou non)....continuent
leur course jusqu'au prochain obstacle ou réflection.
Bonne soirée
Dernière modification par f6bes ; 10/06/2020 à 17h14.
Bonjour,
Les initiés et +, n'hésitez-pas à me rectifier...
Dit simplement... : le photon venu de l'espace "meurt" dans l'objet qu'il rencontre, mais son énergie a été transmise à l'atome de contact. L'atome se libère de cet excès d'énergie en émettant un nouveau photon. S'il aboutit dans la rétine, ce photon connaitra le même sort que son prédécesseur, mais l'histoire ne s'arrête pas en si bon chemin. L' énergie de ce photon se transformera finalement en signal électrique qui aboutira vers des centres nerveux, puis la conscience.
C'est une autre façon de dire que la lumière est réfléchie par l'objet auquel appartient l'atome de votre phrase.
On ne peut pas vraiment dire "libérer" cela dit (personne n'a été privé de liberté), mais plutôt retour à un état plus stable.
Si on retire les 3 derniers mots, je suis d'accord.
Dernière modification par albanxiii ; 11/06/2020 à 07h28.
Not only is it not right, it's not even wrong!
Merci.
Donc si je comprends bien seule la rétine détruit le photon ; sinon il poursuit son cheminement.....
( la lumiére visible émise depuis + 13 milliards d'année et qui a circulé dans l 'univers durant toute cette période est détruite par un simple regard ).
Je pensais ( à tort sans doute ) que dans la nature rien ne pouvait être détruit et qu'à l 'instar des atomes tout se recombinait.
En fait, c'est largement plus compliqué : le photon est absorbé puis réémis ou pas par tout ce qu'il croise.
La cornée va en absorber certains, une petite partie parce que rien n'est parfaitement transparent.
Et la rétine va en "réfléchir" d'autres parce que rien n'est parfaitement absorbant : c'est par exemple le phénomène des yeux rouges en photo.
Penser en terme de "photon qui traverse" est piégeux parce que cela revient à mélanger notre intuition macroscopique avec la mécanique quantique qui est probabiliste. Et on ne peut pas dire "le photon est passé par là".
Si tu lis l'anglais (ou que tu fais traduire par un outil en ligne genre deepl qui semble faire du bon boulot), tu as une réponse ici intéressante : https://physics.stackexchange.com/qu...-through-glass
Salut,
Il peut aussi être absorbé par autre chose : par une molécule d'air, par un objet,...
Certaines quantités sont conservées :( la lumiére visible émise depuis + 13 milliards d'année et qui a circulé dans l 'univers durant toute cette période est détruite par un simple regard ).
Je pensais ( à tort sans doute ) que dans la nature rien ne pouvait être détruit et qu'à l 'instar des atomes tout se recombinait.
- énergie, quantité de mouvement, moment angulaire, charge électrique, charge leptonique, etc... etc...
D'autres sont souvent conservées mais peuvent être violées par l'interaction faible (responsable de certaines désintégrations radioactives, comme la radioactivité bêta) :
- parité, saveur...
Enfin certaines quantités ne sont pas conservées :
- vitesse, nombre de particules,....
Ainsi, il suffit de "heurter" un électron pour qu'il émette un flot de photons (rayonnement de freinage). Ou il peut évidemment en absorber.
Le tout dans le respect des quantités conservées.
Certaines choses se conservent mais pas toujours tout. Ainsi, pour créer des particules il faut conserver l'énergie totale. Comme l'énergie minimale d'une particule c'est E=mc² (m étant la masse de la particule), on comprend qu'à basse énergie le nombre d'électrons/nucléons... reste inchangé, ça ne fait que se recombiner (comme tu dis dans les atomes). Sauf.... pour les photons : étant sans masse ils sont très faciles à créer/détruire. Et la transformation d'un neutron en proton n'exige pas beaucoup plus d'énergie (radioactivité bêta).
Ca peut sembler curieux mais le nombre de particules n'est pas une quantité conservée ni même toujours bien définie. C'est dû au fait que au niveau quantique la matière a avant tout des propriétés ondulatoires et les propriétés quantiques sont parfois bien étrange pour nous être humain habitué à ne voir disparaitre une orange que quand on la mange (là vous devinez quel est mon petit-déjeuner )
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Très bonne réponse de Deedee81, on doit insister là dessus: une erreur commune est de penser le photon comme une petite bille dont la seule interaction avec la matière serait de se faire absorber par des atomes puis d'être "réémis". Ce serait plaquer sur une réalité quantique une intuition que nous avons développée pendant notre petite enfance dans un monde à une échelle macroscopique. En réalité on est dans le domaine quantique, le photon a aussi un comportement ondulatoire, y compris dans ses interactions avec la particules chargées électriquement. Il ne faut pas jeter ce que l'optique ondulatoire nous a appris, par exemple les interférences et la polarisation. Dans un effet Compton, par exemple le photon entre en collision avec l'électron, sa perte d'énergie dépend de l'angle du recul, mais aux faibles énergies on retrouve la diffusion Thomson (ou Rayleigh pour les électrons liés) qui sont bien modélisés par l'électromagnétisme classique. Ce n'est pas du tout ou rien, la limite est une approximation qui devient graduellement meilleure. Une autre différence avec les "petites billes" de notre intuition est que les particules sont indiscernables, on ne peut pas mettre une "étiquette" sur un photon dans une population de photons pour suivre son destin individuel, c'est impossible. De plus, il existe des états quantiques donnés (par exemple les états cohérents) dont le nombre de photons est indéterminé, car ce nombre est soumis à un principe d'incertitude analogue à celui de Heisenberg pour les variables dynamiques. On est vraiment hors du domaine de notre intuition à ce point.
Bon exemple ça la comparaison Thomson - Compton.
Je pensais en effet à ça et même au fait que le nombre de particules dépend de l'observateur. C'est invariant de Lorentz mais pour un observateur accéléré : c'est différent !!!! (c'est la base des calculs sur le rayonnement de Unruh, Hawking et consor)
C'est peu de le dire.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)