Relance question : intrication quantique et gémellité
Bonjour à tous,
Je souhaite relancer une interrogation qui a été soulevée ici même en 2011 puis 2012, mais sans aucun succès...
Pourquoi le parallèle entre l'intrication quantique et le phénomène existant dans les relations gémellaires n'est elle pas soulevée ?
Si je pose la question, c'est bien parce que, je souhaite profondément comprendre.
Je vous remercie,
Je ne comprends rien...
Vous parlez de jumeaux, ceux qu'on rencontre dans la vie de tous les jours ? Ou bien est-ce un autre concept que je ne connais pas ?
De jumeaux dans la vraie vie principalement ou autre forme de gémellité..
Pour l'intrication quantique, il me semble qu'on peut connaitre l'état de l'une des particules rien qu'en effectuant une mesure sur l'autre. Et ce quelque soit la distance. Sans échanges d'informations. Elles partagent les mêmes propriétés, et sont pourtant dans deux corps séparés.
Pour les jumeaux dans la vraie, le principe est similaire. Baignant d'abord dans un seul oeuf, issus d'un patrimoine génétique commun, séparés ensuite dans deux corps distincts... Et avec corrélation entre eux malgré la distance.
Pourquoi n'y a t il pas de parallèle entre les deux phénomènes ?
Oui, nan...
L'intrication quantique est quelque chose de très très très fragile à obtenir et à maintenir. C'est un challenge pour les expérimentateurs, ça ne fait pas "sur un coin de table".
Les cellules à l'intérieur d'un œuf fécondé ne sont pas du tout dans les conditions requises pour générer et maintenir de l'intrication quantique.
Aucun lien entre les deux phénomènes
Merci Coussin pour la réponse.
La similitude semblait frappante entre les deux phénomènes. Et manifestement, je ne semblais pas être la seule à soulever l'interrogation.
Pourrait on assimiler l'intrication à une forme d'imprégnation ? Les deux particules s'imprègnent l'une de l'autre, comme "fusionnés" ? Et ainsi les propriétés se diffusent l'une dans l'autre ?
Je ne saurais répondre à vos questions...
Vous employez un langage venant de la biologie mais l'intrication quantique a peu à voir avec la biologie (bien que certains processus biologiques possèdent des propriétés clairement quantiques...)
La notion d'imprégnation est étrangère à la physique quantique. On peut en effet se poser des questions quand on remarque des analogies. Mais il faut dépasser ce stade car le raisonnement par analogie n'apporte aucune preuve scientifique. Il est souvent source de grande confusion
Oui, je comprends. C'est vrai, vous avez raison.
Peut-on alors parler d'interractions ?
Bonjour,
Pourriez-vous donner un lien vers ces discussions ?Envoyé par ladykati007
Merci.
Not only is it not right, it's not even wrong!
Jusqu'ou est tu pret a étendre la notion de jumeaux pour que ca colle avec l'intrication quantique?
par exemple est tu d'accord qu'un petit vietnamien né a hochimin ville et mort
dans la guerre du vietnam en 1968 est le jumeau d'un petit mexicain pas encore concu?
c'est pourtant ce qui se passe pour des photons intriqués créés a des distances considérables et ayant vécu a des époques tres différentes.
regarde l'article entanglement swapping
Ou sont les particules? On est la! On est la! (deux fentes de Young)
Merci beaucoup
En fait il y a une question plus générale. Bell parlait des chaussettes d'un de ses collègues mais on peut trouver facilement des exemples classiques dans lesquels il y a bien une corrélation entre éléments séparés.
Mais la situation est différente. On peut pas exemple prendre une population de jumeaux. On les sépare dans deux villes A et B. J'observe un jumeau dans la ville A, et un collègue fait la même chose avec le frère jumeau dans la ville B. Par exemple je décide de regarder la couleur de ses yeux. Je sais instantanément que son frère observé par mon collègue dans la ville B a la même couleur. Je n'ai pas besoin de communiquer avec mon collègue. C'est aléatoire: il y a une probabilité pour que les yeux soient bleus, une autre pour qu'ils soient noirs, etc. Même chose pour d'autres caractéristiques physiques. Mais tout le monde est d'accord pour dire que chaque jumeau individuel a depuis sa naissance chacune de ces caractéristiques physiques, indépendamment de qui l'observe, ces caractéristiques sont préexistantes. Et ces caractéristiques sont locales, c'est-à-dire sont propres à chaque jumeau à l'endroit ou il se trouve. Ce n'est pas vrai pour les particules quantiques.
La différence entre les jumeaux et la situation quantique c'est que pour les jumeaux, les caractéristiques sont préexistantes et vérifient des conditions statistiques démontrées par Bell (et pour des triplés, la condition de Greenberger, Horne et Zeilinger, qui montre la différence fondamentale sans recours aux statistiques). La théorie de la mécanique quantique prédit d'autres corrélations, plus fortes. Et l'expérience l'a confirmé. On ne peut pas supposer, comme pour les jumeaux, que les particules ont des caractéristiques locales préexistant à la mesure, c'est contradictoire avec la théorie et surtout, plus important, avec l'expérience.
Merci beaucoup pour cette clarification
